Publié dans Généalogie

Tours, 1924, l’artiste et la prostituée

Hier, je vous parlais du meurtre de Suzanne Lavollée, jeune prostituée assassinée par un de ses clients. Ce que l’on retient d’elle, c’est son meurtre sordide, mais bien évidemment, sa vie ne se résume pas à sa mort. Je ne vais pas divulgâcher un grand secret en révélant que je n’ai pas découvert tous les mystères que dissimule Suzy, loin s’en faut. Cependant, je vais essayer de retracer une partie de sa vie. Mais comment reconstituer la vie d’une prostituée ? Vient-elle de Touraine ou d’ailleurs, de la ville ou de la campagne ? A cette époque, les filles publiques devaient s’enregistrer auprès de la préfecture et passer des visites médicales mensuelles (visites sanitaires obligatoires pour endiguer les épidémies de syphilis notamment). Elles pouvaient ensuite s’inscrire dans une maison close ou travailler à leur compte. Ainsi, la prostitution était tolérée (on appelait d’ailleurs les maisons closes des maisons de tolérance). Une piste à explorer quand je pourrai me rende aux Archives départementales d’Indre-et-Loire. Mais autre piste s’ouvre à moi quand aucun des deux ouvrages récents faisant référence à l’affaire(1) ne dit rien sur la victime. Aucun des deux ouvrages récents mais un ouvrage plus ancien(2) me donne un axe intéressant. Je cite : « Le dimanche 13 avril 1924, Suzy (surnom dans le monde galant de Suzanne L……., fille d’une peintre tourangeau de grand talent) […] »
Si Philippe Dubrueil Chambardel ne cite pas le nom de la victime en 1994, Fabrice Mauclair et  Jean-Michel Sieklucki n’ont eu la même réserve (en 2021, il y a prescription). Suzanne Lavollée est donc la fille d’un peintre tourangeau connu. Lavollée est un nom que je connais bien pour avoir vécu près de 20 ans à côté d’une rue portant son nom (voir mon Challenge AZ 2021 ici). Une fois ce « détail » en ma possession, il est facile de trouver l’acte de naissance de Suzanne (voir ici). En 1898, Marcel-Thomas Lavollée est relieur et artiste-peintre à ses heures . Qu’est-ce qui peut amener une jeune femme à se prostituer alors que son père a plutôt une bonne situation ? Je relis la biographie du père pour découvrir celle de la fille, quand un doute m’assaille. Dans le Bulletin des bibliothèques de France de l’ENSSIB, il est dit que lors de la rétrospective du 26 février au 6 mars 1966, organisée à la bibliothèque municipale de Tours, « Cent soixante-dix toiles, dessins, reliures peintes, etc… avaient été réunis dans cette exposition rétrospective consacrée au peintre tourangeau Marcel-Thomas Lavollée, par sa fille, Mme de Puyborac. »  Donc, Marcel-Thomas aurait eu au moins deux filles, une devenue madame de, et une catin. J’ai effectivement trouvé une deuxième fille, Marcelle Joséphine Marie, née du mariage de Marcel-Thomas et de Joséphine Vasse, sa femme avant le mariage de Marcel-Thomas et Joséphine Vasse, sa femme (voir ici). Est-ce elle qui est devenue madame de Puyborac ? Peut-être ou pas, car dans l’acte de naissance de Marcelle, il n’est fait mention que d’un mariage, celui avec Gustave Alexandre Lacroix (voir et ). Le couple Lavollée/Vasse a également un fils, Roger Marcel (+06/02/1989 à Luynes), né en 1903 (voir ici) et marié le 7 août 1928 à Tours (voir ). Marcel-Thomas se remarie le 6 mai 1924 à Tours avec Jeanne Léonie Gourlet, une Anglaise née en 1881, après avoir divorcé de Joséphine le 17 juillet 1922 (voir ici).
Pour en revenir à Suzy, si j’avais été un peu plus réveillée, je serai allée directement chercher son acte de décès, le 13 avril 1924 (ici) et je n’aurais pas eu à me poser toutes ces questions ! Cependant, heureusement que je suis sûre, grâce à l’adresse de la défunte, qu’il s’agit bien de la victime de Finatti car, rien n’est mentionné sur les circonstances de sa mort et surtout, la défunte exerce la profession de…couturière !
Est-ce la guerre qui pousse Suzanne sur les pavés ? Ou le divorce de ses parents ? (1) Depuis quand vend-elle son corps ? Est-ce une activité journalière, ou une pratique ponctuelle pour finir les fins de mois ? On retrouve Suzy dans les registres d’écrou de Tours le 06 mai 1922 et le 09 avril 1923. Le registre mentionne qu’elle est une fille soumise. Le terme de « fille soumise » signifie qu’elle est enregistrée à la Préfecture, par opposition aux filles insoumises, c’est-à-dire clandestines. En revanche, elle n’habite pas rue du cygne en 1921. Travaillait-elle ailleurs ou peut-être n’avait-elle pas encore emprunté le chemin de la prostitution ? Etant donné qu’entre 1907 et 1974, la majorité civile en France est de 21 ans et que Suzanne a 21 ans en 1919, on peut estimer qu’elle commence à arpenter le trottoir après cette date. En réalité, Suzy ne trouvait pas ses clients dans la rue. En effet, à cette époque, le racolage était puni par la loi (2). Voilà ce qui explique peut-être pourquoi elle fréquentait le café Gautry.
Comme on pouvait s’y attendre, Suzy ne possède rien, aucun bien à léguer à ses proches (voir ici). Le peu qu’elle possédait, Finatti le lui a dérobé  : quelques bijoux (trois bagues dont une alliance, une gourmette, un collier et une montre-bracelet), un petit couteau de poche, une paire de ciseaux.
Mais qu’est qui a bien pu poussé Suzy à se prostituer ? Si je n’ai pas la réponse à cette question, il semble que les journalistes de l’époque aient plus de renseignements.

Le Journal d'Indre-et-Loire, 1924, 2019PERU113, vue  603
Le Journal d’Indre-et-Loire, 28 juin 1924, 2019PERU113, vue 603

Suzanne est encore jeune pendant la guerre (en 1918, elle a 20 ans). Ses parents sont encore mariés mais vivaient-ils encore ensembles ? Plus en 1921 en tout cas. Bien que Marcel-Thomas soit exempté de service militaire en 1899, il est appelé sous les drapeaux  le 23 mai 1917. Durant trois mois et demi, il combat contre l’Allemagne, avant d’être réformé(3) par la commission spéciale de réforme d’Angers pour cause d’insuffisance mitrale. Durant trois mois et demi, il laisse Suzanne, sa fille de 18 ans. Pourquoi la mère de Suzanne n’a pas pu garder sa fille sur un chemin que les bonnes mœurs ne réprouvaient pas ? Etait-elle, elle aussi, entrée dans le monde des galantes ? Contrairement à sa fille, elle n’apparaît pas dans les registres d’écrou. Si cela n’est pas une preuve, au moins est-ce un début. En 1936, Joséphine vit seule place Chateauneuf (voir ici). 

Sur la famille de Suzanne

Marcel-Thomas, le père de Suzy, vit au 50 rue des Tanneurs, seul en 1936 (voir ici) et avec son épouse en 1931 et 1926 (voir ici, ici). Son atelier d’art situé du 2 rue du change en 1920, 1921 et 1922 (voir ici, et ) et est désormais sis 6 rue Gambetta (voir ici, , et ). Lors du décès de Suzy (1924), Marcel-Thomas vit au 2 rue du change. C’est également son adresse en 1921 (mais dans le registre matricule de son fils (1923), il est dit être domicilié place Chateauneuf (voir ici)). Il y vit en tant que pensionnaire, avec une religieuse(4) londonienne, Jeanne Gourlet, née en 1887 (voir ici). Vous voyez où je veux en venir (revoir ici) ?
En mars 1917 et en 1911, il vit place Chateauneuf (voir ici et ) mais pas en 1906. En 1903 et 1901, il vit au 54 cité Mame (voir ici et ) mais n’y vit plus en 1906. En 1898 (naissance de sa fille Suzanne), il vit au 81 rue Jules Charpentier et en 1897 (naissance de sa fille Marcelle), au 3 rue du Croc. En 1896, il vit avec ses parents et sa sœur Marcelline au 3 rue du croc (voir ici). On retrouve Marcelline en 1905, alors qu’elle donne naissance à une fille, Marie Madeleine (voir ici).
Les AD37 ont numérisées les registres de commerce et des sociétés, ainsi que les fichiers alphabétique des artisans. Dans chacun des deux fichiers, l’atelier de Marcel-Thomas est rattaché au nom de Jeanne Gourlet (voir ici pour le premier et pour le second).

Jérôme Lavollée, l’oncle de Suzanne, passe lui aussi par la maison d’arrêt, condamné à deux reprises en Touraine (voir ici, ici et ici, et encore ici et ici et ici), à huit jours de prison pour vol le 10 janvier 1900 (il fait en réalité 10 jours de prison), à cinq ans de réclusion pour vol qualifié avec violence en juin 1901 (Jérôme est cordonnier de profession et dit lettré). Annette Mazoué, fille soumise, une cousine éloignée de Suzanne est elle aussi arrêtée plusieurs fois (condamnée le 21 février 1885 à un mois de prison pour vol et le 11 avril 1885 à six semaines de prison pour vols), ainsi que Victorine et Prosper, probablement les frère et sœur d’Annette, elle fille soumise, arrêtée pour vol en avril 1885, lui, couvreur, condamné à quatre mois d’emprisonnement pour vol.
Quant à Mme Arloux, Marie de son prénom et Spaezel de son nom de naissance, c’est une Bruxelloise de 64 ans au moment des faits. (voir ici). En 1926, la veuve Arloux vit toujours au 29 rue du cygne (voir ici).

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AD37, Le Journal d’Indre-et-Loire, 19 juin 1901, 2019PERU90, vue 569
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AD37, Le Journal d’Indre-et-Loire, 20 juin 1901, 2019PERU90, vue 573

 

(1) Au moment où j’écris ces lignes, je rédige également mon article sur Finatti dont la publication est prévue le 13 avril sur mon blog. Je n’ai pas fini d’épluché totalement la presse de l’époque et je n’ai pas encore découvert la réponse à ma question.  Qu’est-ce qui a poussé Suzanne Lavollée ? Vous le saurez un peu plus loin dans l’article.
(2) en 2003 et la loi sur la sécurité intérieure dite « loi Sarkozy, la pénalisation du racolage passif, supprimée en 1994, est rétablie. Depuis le a loi abroge le délit de racolage (actif et passif) de la loi Sarkozy et prévoit la pénalisation des clients. Autrement dit, en France,

Publié dans Personnalités tourangelles, Petite histoire de la Touraine

Tours, 1924, l’Éventreur et la Veuve

Les faits

Le 13 avril 1924, Suzanne Lavollée est sauvagement assassinée dans sa chambre du 29 rue du cygne, à Tours.
Avril 1924. Suzanne, dite Suzy, vend ses charmes. Elle va chercher ses clients chez M. Gautry, au café Mozart, 57 rue de la Scellerie à Tours et les emmène dans une chambre meublée que Mme Arloux, la propriétaire, lui loue.
Très rapidement après la découverte du crime, les soupçons se portent sur le dernier client de Suzy.

Le suspect : from Italy.

Le dernier client de Suzy s’appelle Francesco Zeiro Finatti. Il est italien et travaille en tant que cimentier pour le compte de M. Launay. Finatti a 39 ans au moment des faits (il naît le 8 septembre 1884 à Salara). Il a été vu sortant de la chambre de Suzy peu de temps avant la découverte du corps.

Le déroulement des faits : les dernières heures de Suzy.

Dans l’après midi du 13 avril, Finatti fait la rencontre de Suzy au café Gautry. Ils discutent près de deux heures puis « montent » dans la chambre de la jeune prostituée. Une fois leur transaction conclue, le couple se sépare mais se retrouve vers 19h00, au café Gautry, et repart pour un deuxième « voyage » .
L’accès à la chambre de Suzy impose de se faire ouvrir la porte par la logeuse, Mme Arloux, qui n’ignore rien de l’activité de sa locataire. A 20h00, Finatti quitte seul l’appartement. Mme Arloux, dont l’habitation jouxte celui de Suzy, s’étonne de l’absence de remue-ménage. En effet, après son « travail », Suzy avait l’habitude de ranger le désordre. Intriguée, la propriétaire frappe à la porte, et ne recevant aucune réponse, entre. Elle découvre alors une scène effrayante : Suzy est étendue sur le lit, entièrement dévêtue, les cheveux défaits, une jambe repliée, l’autre pendante. Son cou porte des traces de strangulation, et son corps est atrocement mutilé : ses seins et ses parties génitales sont coupés, son ventre est ouvert sur vingt centimètres de long et laisse échapper les intestins.

L’enquête : le suspect est-il coupable ?

Les policiers interrogent Mme Arloux et les clients du café Gautry. Tous ont noté l’accent italien de l’homme qui a accompagné la prostituée. La police consulte le fichier des étrangers séjournant à Tours et très rapidement, leurs soupçons se portent sur Francesco Zeiro Finatti. Le logement du suspect, situé 28 rue Charles Gille, chez Mme Roy, est perquisitionné en son absence. Les vêtements retrouvés correspondent à la description faite par les témoins. Dès le lendemain du crime, les policiers se rendent chez M. Launay, un entrepreneur en maçonnerie situé rue Victor Hugo, pour lequel Finatti travaille. Ils apprennent que Finatti est venu travailler le matin même, comme d’habitude, et qu’il s’est rendu sur un chantier place de la gare. Le suspect est aussitôt interpellé. L’interrogatoire est mené en présence des commissaires Ottavi et Fabiani, du substitut du Procureur Ribes et du juge d’instruction Cador. Contestant sa présence au café Gautry la veille, une confrontation est organisée avec les clients du débit de boissons. Tous le reconnaissent. Malgré cela, Finatti continue de nier. On le conduit alors sur les lieux du crime, où la cadavre de Suzy se trouve toujours. Le logement de Finatti est de nouveau perquisitionné, et cette fois-ci, les policiers y découvrent les objets et les bijoux volés à la victime. Finatti craque et avoue son crime.

ATTENTION, le lien ci-dessous peut choquer les personnes sensibles. Il s’agit d’une photographie du cadavre de Suzanne (collection du Rijksmuseun d’Amsterdam, numéro d’objet RP-F-2014-81).
cliquez ici – attention, image choquante
Un autre tirage de la même photographie (?)
cliquez ici – attention, image choquante

La raison du crime : pourquoi tant de haine ?

Lorsque l’on demande à Finatti pourquoi il a tué Suzanne Lavollée, il répond que la belle-de-nuit lui avait dérobé un billet de 50 francs. Pris d’une colère aveugle, il l’a étranglé mais ne se souvient pas de ce qui s’est passé par la suite. Il n’explique pas les mutilations, il dit seulement : « J’étais fou de colère » . Lors de son arrestation, Finatti a encore sur lui le couteau de poche meurtrier.

La condamnation

Deux mois et demi après son arrestation, le 26 juin 1924, Finatti comparait devant la Cour d’assises d’Indre-et-Loire. Maître Sabourin a la dure tâche de défendre l’accusé alors que l’avocat général, maître Duport, réclame la tête de l’assassin. Le verdict tombe en quelques minutes seulement : le jury déclare Finatti coupable et ne lui octroie pas de circonstances atténuantes. A l’énonciation de la sentence, le condamné à mort répond : « Que l’on fasse de moi ce que l’on voudra ! Je m’excuse de ce que j’ai fait ! » .

L’application de la sentence : la mort ou la grâce ?

Après l’annonce du verdict, Finatti se pourvoit en cassation(1). Son pourvoi est rejeté. L’exécution est programmée le matin du 19 septembre. Ce jour-là vers 4h15, « Monsieur de Paris » (le bourreau) arrive en voiture (ou par l’express de Paris selon la presse locale). La guillotine est installée boulevard Béranger, juste devant la grille de la prison (à l’emplacement de l’actuel Poste), en partie sur le trottoir, en partie sur la chaussée (voir ici). La foule se rassemble. Un peu avant 5 heures, on réveille le condamné. Finatti s’habille, s’entretient avec l’aumônier, se confesse et communie, accepte la dernière cigarette qu’on lui offre et réclame sa pipe. A 5h30, il est prêt mais le bourreau de se fait attendre. Enfin, Finatti est conduit devant celle par qui la justice expie les crimes. Le couperet tombe à 5h55. Quarante-cinq secondes se sont écoulées entre le moment où le condamné est apparu à la porte de la prison et l’exécution. Anatole Deibler vient de procéder à la dernière exécution publique d’Indre-et-Loire (2).

Finatti, exécution
AD37, 1Y70

Finatti est mort (voir son acte de décès ici). Son recours en grâce a été rejeté(3).

Finatti, recours en grâce
AD37, 1Y70

En rédigeant l’article, je me suis dit que j’aimerais bien en savoir plus sur Suzy. Ce sera dans un prochain article.

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Les échos dans la presse de l’époque(4)

Ci-dessous les liens vers les articles de presse dans lesquels l’affaire Finatti est évoquée.

Le 15 avril

Le Journal d’Indre-et-Loire (AD37, 2019PERU113, vue 358)
La Dépêche (AD37, 2030PERU62, vue 33)
La Touraine Républicaine (AD37, 2029PERU54, vue 423)
Le Quotidien (Gallica)
Le Gaulois (Gallica)

Le 16 avril

Le Journal d’Indre-et-Loire (AD37, 2019PERU113, vue 362)
La Dépêche (AD37, 2030PERU62, vue 36)
La Touraine Républicaine (AD37, 2029PERU54, vue 427)
Le Courrier de Saône-et-Loire (Gallica)

Le 17 avril

La Dépêche (AD37, 2030PERU62, vue 38)
La Touraine Républicaine (AD37, 2029PERU54, vue 431)
Le Journal de Chinon (Gallica)

Le 19 avril

– Le Moniteur de la Haute-Vienne (Gallica)

Le 19 juin

Journal de Chinon (Gallica)

Le 20 juin

Le Tourangeau (Gallica)

Le 27 juin

Le Journal d’Indre-et-Loire (AD37, 2019PERU113, vue 599)
La Dépêche (AD37, 2030PERU62, vues 201-202)
La Touraine Républicaine (AD37, 2029PERU54,
vue 718)

Le 28 juin

Le Journal d’Indre-et-Loire (AD37, 2019PERU113, vue 603)
La Touraine Républicaine (AD37, 2029PERU54, vue 722)
L’Echo du Nord (Gallica)

Le 29 juin

Le Tourangeau (Gallica)

Le 03 juillet

Le Républicain de Chinon (Gallica)

Le 06 juillet

La Croix d’Indre-et-Loire (Gallica)

Le 02 août

– L‘Action française (Gallica)

Le 03 août

Le Journal d’Indre-et-Loire (AD37, 2019PERU113, vue 721)
La Touraine républicaine (AD37, 2029PERU54, vue 866)
Le Tourangeau ( Gallica)

Le 19 septembre

La Touraine Républicaine (AD37, vues 1053-1054)
La Dépêche (AD37, 2030PERU6, vue 174)
Le Journal d’Indre-et-Loire (AD37, 2019PERU113, vue 877)
Le Petit Comtois (Gallica)
Le Petit parisien (Gallica)
Le Peuple (Gallica)
L’Ouest-Eclair (Nantes) (Gallica)

Le 20 septembre

Le Journal d’Indre-et-Loire (AD37, 2019PERU113, vue 881)
– La Dépêche (AD37, 2030PERU63, vue 176)
La Charente (Gallica)
La Presse (Gallica)
Le Télégramme (Toulouse) (Gallica)
La Dépêche (Toulouse) (Gallica)
La Dépêche de Constantine (Gallica)
Le Radical (Gallica)
L’Echo d’Alger (Gallica)
Le Matin (Gallica)
Le Midi socialiste (Gallica)
– La Dépêche de Brest (Gallica)
Le Bien public (Gallica)
Le Journal (Gallica)
La Dépêche républicaine de Franche-Comté (Gallica)
L’intransigeant (Gallica)
L’Œuvre (Gallica)
La Liberté (Gallica)
Paris-Soir (Gallica)
L’Humanité (Gallica)
L’Est républicain (Gallica)
Le Petit troyen (Gallica)
Comoedia (Gallica)
L’Eclair comtois (Gallica)
L’Ouest-Eclair (Caen) (Gallica, Gallica)
Le Figaro (Gallica)
L’Ere nouvelle (Gallica)
Le Messin (Gallica)
Le Petit journal (Gallica)
The Chicago tribune and the Daily news (New York) (Gallica)

Le 21 septembre

Le Républicain des Hautes Pyrénées (Gallica)
Le Tourangeau (Gallica)
Le Rappel (Gallica)
La Lanterne (Gallica)
L’express de l’Est et des Vosges (Gallica)
L’Ouest-Eclair (Gallica)
Le Grand écho du Nord de la France (Gallica)
Gazette des tribunaux (Gallica)
Le Patriote des Pyrénées (Gallica)

Le 24 septembre

Le Bonhomme limousin (Gallica)

Le 27 septembre

– Journal du Tarn (Gallica)

Le 28 septembre

La Croix de Tarn-et-Garonne (Gallica)

Le 1er novembre 1927

Les Dernières nouvelles de Strasbourg (Gallica)

Le 12 octobre 1949

L’Aurore (Gallica)

Philippe Charlier fait référence au crime de Finatti dans son ouvrage, Seine de crimes : Morts suspectes à Paris 1871-1937 (voir ici – attention, on y voit la photo du cadavre de Suzanne), de même que Marc Lemonier, dans Tour de France insolite du Crime (voir ici).

(1) Quand un justiciable veut contester une décision de justice, il doit former un pourvoi en cassation. Ce pourvoi a pour objet de saisir la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire : la Cour de cassation. La Cour de cassation ne juge pas les faits. Elle se prononce sur la conformité en droit, c’est-à-dire qu’elle vérifie que les juges ont appliqué la bonne règle de droit. Lorsqu’un jugement est cassé, l’affaire est en principe renvoyée devant la juridiction dont la décision est cassée. Au pénal, le pourvoi en cassation doit se faire dans un délai de cinq jours suivant le jugement. Un pourvoi en cassation ne suspend pas l’application du jugement.
(2) Le dernier guillotiné d’Indre-et-Loire s’appelle Raymond Thaon (1951). Filicide, il est condamné à mort en 1950 pour avoir assassiné son fils de 11 ans, en le battant et en le jetant dans la Vienne. Comme l’enfant criait encore, il le récupéra, l’acheva à coups de pieds et le démembra.
Avec Finatti, Anatole Deibler vient d’exécuter son 279è condamné à mort. Au total, il exécutera 375 condamnés entre 1885 et 1939.
(3) Les dossiers de recours en grâce, versés depuis 1827 par le ministère de la Justice aux Archives nationales, ont subi d’importants triages ; seuls les dossiers présentant un intérêt historique (par exemple, tous les dossiers de grâce de condamnés à mort) ont été conservés en totalité tandis que les affaires de droit commun, jugés de peu d’intérêt historique, ont été détruits.
(4) Le Journal d’Indre-et-Loire est un quotidien conservateur édité à Tours, paru entre 1789 et 1926. Il a connu plusieurs périodicités durant sa parution.
La Dépêche est née en 1889, lorsque Daniel Wilson (celui du scandale des légions d’honneur) décide de supprimer le journal La Petite France et de confier L’Union Libérale (autre quotidien de l’époque) à Ernest Arrault. Ce dernier déclare  » je prendrai la Petite France et si vous me laissez faire, je la relèverai ! » Ernest Arrault explique que le seul moyen de sauver ce journal est de le ramener aux dimensions d’un quotidien départemental. Arrault réussit son pari mais doit changer son nom suite à un procès. Après neuf années d’existence, La Petite France devient donc La Dépêche du Centre. De départemental, le journal devient régional et connaît un immense succès. Il est, avec Tours-Soir, l’un deux plus grands quotidiens régionaux d’entre deux guerres à Tours. Le premier était imprimé rue Etienne Pallu, tandis que le second, appartenait aux Imprimeries Arrault et Cie, situées 6 rue de la Préfecture. Lors de la débâcle de juin 1940, les deux journaux cessent de publier. La Dépêche du Centre suspend sa parution le 16 juin. Cependant, le journal reprend ses éditions le 27 Juin 1940, sous contrainte allemande. Des partisans sont placés à la tête de la rédaction et la Dépêche devient un organe de propagande au service du Reich, jusqu’en août 1944. Dans la nuit du 30 au 31 Août 1944, alors que les Allemands quittent Tours, des résistants prennent possession des locaux de La Dépêche du Centre. Le journal (ainsi que Tours-Soir) est alors interdit sur arrêté préfectoral en application des décrets du Gouvernement provisoire. Les locaux et le matériel échoient ensuite à la Nouvelle République, jusque-là journal clandestin  du groupe résistant Libé-Nord.
La Touraine républicaine : journal hebdomadaire, politique, agricole et commercial, puis journal quotidien régional puis grand quotidien régional.

Erratum : dans l’infographie 11, il faut lire « les bois de justices arrivent » dans l’infographie 16, il faut lire « comme le soulignent certains commentateurs ».

Publié dans Généalogie

De varennes à Ciran, le parcours de mon sosa 2024

Premier défi généalogique de l’année, faire la biographie de mon sosa 2024. Je me suis déjà essayé à l’exercice en 2021 et 2020 (voir ici et ). Voici la version 2024.

Tout d’abord, situons mon sosa 2024 dans mon arbre. Pour cela, je convertis le nombre décimal 2024 en nombre binaire, ce qui donne 11111101000 (voir ici pour faire la conversion). Mon sosa 2024 est donc un homme de la génération 11. Il appartient à ma branche maternelle.

2024 est le père Sclera pictogrammes de
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1 (moi)

Mon sosa 2024 s’appelle Jean Bonin. Il est baptisé le samedi 13 septembre 1710 à Varennes (Indre-et-Loire), et naît du légitime mariage de Charles Bonin ou Bounin et Jeanne Meusnier. Jean est le premier enfant du couple et naît trois ans après leur mariage. Après Jean, Charles et Jeanne ont sept autres enfants, Jeanne baptisée le 06 mars 1713, Pierre baptisé le 15 janvier 1715 et inhumé neuf mois et demi plus tard, le 1er novembre, Marie baptisée le 30 novembre 1717, Pierre baptisé le 13 janvier 1720, Charles 21 mars 1722, Thomas baptisé le 21 décembre 1726 et Charles baptisé 20 juillet 1731.
Jean a pour parrain son aïeul maternel, Jean Musnier et pour marraine Martine Archambault, la femme de Pierre Fournier.
Jean se marie le 2 mars 1734, à l’âge de 23 ans, avec Anne Bineau, une habitante originaire de Varennes, de trois ans sa cadette. Cependant, leur mariage a lieu à Mouzay, une paroisse limitrophe de Varennes, où habite sa future épouse. Sont présents les parents des mariés, le révérend père Joseph des Capucins de Loches(1), et de Philippe Pacquet et Pierre Gaultier, les témoins.
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AD37, registre paroissiale, Ciran, 1734

Ensembles, Jean et Anne ont neuf enfants, dont au moins trois _peut-être quatre, meurent en bas-âge.
Sans surprise, Jean travaille la terre. Si c’est bien sa fille qui meurt en 1737, Jean est alors fermier des Fourneaux. En 1744 et 1746, il est métayer et en 1751, il est laboureur. Au moment où j’écris l’article, je ne suis pas sûre d’avoir pas réussi à localiser les Fourneaux. En effet, j’ai bien trouvé un lieu-dit appelé les Fourneaux mais il se trouve sur la commune de Ciran. Or, en 1737, Jean et Anne vivent à Varennes. les FourneauxBien que ce soit ce qui se faisait fréquemment, dire que Jean était fermier des Fourneaux voulait-il forcément dire qu’il vivait aux Fourneaux ? De plus, comme les Fourneaux sont à la limite de Ciran (paroisse où il est inhumé) et de Mouzay ( paroisse où ses cinq plus jeunes enfants sont nés), Jean ne pouvait-il pas vivre à quelques centaines de mètres des Fourneaux, ce qui lui permettait d’y travailler la terre, sans avoir le logement attaché au lieu ? Dernière explication, les limites de la commune ont évolué et les Fourneaux appartenaient peut-être à Mouzay ou Varennes en 1737.
Les Fourneaux étant VRAIMENT à la frontière de Ciran et Mouzay, je pars sur cette dernière piste. Le cadastre tend à confirmer cette hypothèse.

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AD37, cadastre, Ciran, 3P1/58, délimitation communale

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Cadastre_Varennes_3P1.59_délimitation_communes_suite2
AD37, cadastre, Varennes, 3P1/59, délimitation des communes

Alors que son plus jeune fils n’a que neuf ans, Jean devient veuf. Anne Bineau est inhumée le 18 novembre 1762 à l’âge de 49 ans, dans le cimetière de Varennes.
Le 26 octobre 1763, un an après le décès de sa femme, Jean se remarie avec Marie Chaspoux, veuve de Pierre Girard, dans l’église de Varennes. Je ne leur ai pas trouvé de descendance.
Jean est inhumé le 8 février 1776 dans l’église de Ciran, à l’âge de 65 ans. Fait surprenant, dans l’acte d’inhumation, Jean n’est pas présenté comme l’époux de Marie Chaspoux, mais comme le veuf d’Anne Bineau. De plus, le curé s’emmêle un peu les pinceaux. En effet, si, parmi les présents, Jean Bonin est bien leur gendre (à Jean Bonin et Anne Bineau) parce qu’il est l’époux d’Anne Bonin (fille de Jean et Anne sus-cités), si Antoine Bineau est bien le frère d’Anne Bineau, René Bineau ne peut pas être leur fils. Soit, le curé s’est trompé de noms de famille (Jean et Anne ont bien un fils prénom René), soit il s’est trompé dans la parenté.DC_Bonin_épx_Bineau_1776_Ciran_6NUM6.078.094_p.3
AD37, registre paroissial, Ciran, 1776

J’aurais bien aimé en savoir plus sur mon 2024, quand arrive-t-il à Ciran, pourquoi on ne parle pas de sa seconde épouse dans son acte d’inhumation, où se trouvait sa métairie et bien d’autres choses encore. A défaut de tous ses détails, je suis partie à la recherche de l’acte de baptême de Charles Bonin (sosa 4048), le père de Jean.
Geneanet donne pour date le 26 septembre 1683 et pour lieu, Loches. La vérification va être simple puisque grâce au mariage de Charles avec Jeanne Musnier, j’ai le nom de mes sosa 8096 et 8097, Honoré Bonin et Jeanne Audebert. Malheureusement, le 26 septembre 1683, le curé de St-Ours de Loches officialise le baptême de Charles Bonin, fils de Marquet Bonin et Jeanne Aubert. Dommage. Dommage pour Charles Bonin mais pas pour François Verna, mon sosa 2018, puisque je découvre quelques pages plus loin, le 7 novembre 1683, le baptême de Marie Verna, sa sœur. Il m’a suffit ensuite de remonter le temps pour trouver, le 26 septembre 1681, l’acte de baptême de François.
Naiss_François_Verna_Morinet_1681_Loches_st_ours_6NUM7.132.010_p.177

(1) le couvent des Capucins de Loches, établi au XVIIè siècle, est vendu comme bien national à la Révolution Française. Les bâtiments sont démolis et les matériaux utilisés pour d’autres constructions dans la ville. Par la suite, Arthur de Marsay achète le terrain et y fait construire un château auquel il donne le nom de sa fille Marie-Jeanne, vicomtesse d’Armaillé. Après la Seconde Guerre Mondiale, le fis de Marie-Jeanne cède la château d’Armaillé au Département qui y installe la sous-préfecture.

Publié dans Généalogie

Si j’avais des projets pour mon blog en 2024, ce serait…

Tout comme je n’ai pas fait de bilan pour 2023, je ne vais pas faire de projets pour 2024. Cependant, rien ne m’empêche de jeter sur le papier quelques idées.

Plusieurs temps forts peuvent ponctuer mon année  :

– le challenge « 52 ancêtre en 52 semaines »
le défi : écrire chaque semaine un article sur un ancêtre différent
périodicité : chaque semaine de l’année

– les généathèmes
le défi : écrire sur un thème donné/imposé
périodicité : tous les mois

-le Rendez-vous ancestral (voir ici)
le défi : remonter le temps et traverser l’espace pour « rencontrer » un ancêtre.
périodicité : le troisième samedi du mois

– le défi Généalogie30
le défi : raconter la vie d’un ancêtre en répondant à 30 questions

– le Challenge AZ (voir ici)
le défi : publier un article sur le thème de la généalogie (un ancêtre, un village, un événement historique, ou de la méthodologie, une particularité régionale, des documents anciens…), tous les jours, pendant un mois en suivant les lettres de l’alphabet.
périodicité : tous les jours du mois de novembre, sauf le dimanche

– le calendrier de l’Avent (voir ici)
périodicité : en décembre.

A ces défis, je peux ajouter quelques objectifs que je me choisis :
– continuer de mettre en page les articles de mon blog sous la forme d’un magasine (voir Ils étaient une fois magasine, ici)
– écrire sur les communes/lieux de vie de mes ancêtres (voir ici, ou )
– mettre à jour certains articles un peu concis (voir ici ou )

C’est parti pour une nouvelle année généalogique !

Publié dans Généalogie

Mes post…hum

Quel point commun y a-t-il entre H.G. Wells, Wilhelm Storitz, David McCallum, Chevy Chase, Kevin Bacon, Tony Curran et certains articles de mon blog ?
L’invisibilité.
Une fois encore, vous allez devoir subir la longue liste de mes post hum(1) que vous avez condamné à devenir des chefs-d’œuvre posthumes.
Quels sont mes articles, dont le thème n’était pas prometteur et que je n’aurais pas dû retenir ?
les blagues des minions T1 (TERMINÉ) - idée de merde - Wattpad

Je rêvais d’une montagne donnant naissance à un torrent impétueux, à défaut, d’une montagne accouchant d’une souris impétueuse. J’ai crée un vent, impétueur. Que dis-je un vent(2), c’est une bourrasque, une tempête, une tornade, un cyclone. Pour oublier ces flops, je vous envoie une petite bise pour accompagner mes vents, ou un Zéphyr, si vous préférez, mais n’ayez crainte, pas d’Aquilon l’horizon ou ni de magistral Mistral (le chapeau de Mireille ne va pas s’envoler).
Alors, quels sont ces posts bof, qui n’ont pas éveillé votre enthousiasme ?

Pour les articles écrits en 2023, la liste est relativement courte, puisque je n’ai écrit que 11 articles (hors Challenge AZ et Calendrier de l’Avent).
Mes ancêtres chouppois (16 vues)
Mes ancêtres vouzéens (18 vues)
Mes ancêtres louannais (18 vues)
Mes ancêtres restignons (20 vues)
Ils font pâle figure face à mon article Artannes – les enfants mis en nourrice (1ère partie) et ses 70 vues.

Pour les articles de mon blog depuis sa création, bah…toujours les mêmes qui ne décollent pas !
Des cousins célèbres, des ancêtres un peu moins (32 vues)
Les origines bibliques de la Touraine (32 vues)
A la campagne (30 vues)
Poisson d’avril (29 vues) et sa mise à jour
1, 2, 3, nous irons au bois – 1ère partie (27 vues)

(1) Interjection qui exprime généralement le doute, la réticence.
(2) Se prendre un vent : expression signifiant échouer dans la tentative de séduire quelqu’un.

Publié dans Généalogie

« Ils étaient une fois » en 2023, ça donne quoi ?

La fin de l’année étant là, je me plie au rituel bilan. Non pas tant pour souligner les projets que je n’ai pas réalisés que ce que j’ai réussi à écrire. J’ai réussi à écrire :

– onze articles écrits entre janvier et octobre, dont trois sur les enfants trouvés et/ou les enfants mis en nourrice ; ce dépouillement est à poursuivre.

– le Challenge AZ : cette année, il a était un peu/très laborieux. Contrairement à mon habitude, je ne l’ai pas préparé six mois à l’avance et j’ai régulièrement dû écrire les articles la veille pour le lendemain. Malgré cela, j’ai mené mon Challenge « cadavre exquis » au bout.

– un calendrier de l’Avent : vu l’épreuve qu’avait été le Challenge, je n’avais pas prévu de me lancer dans un calendrier de l’Avent, et puis…j’ai présenté un calendrier de l’Avent gourmand de la Touraine.

–  « Mes ancêtres de… » : j’aurais voulu écrire douze articles, j’en ai finalement/quand même écrit cinq.

Bilan très bref, mais un peu à l’image de mes réalisations en 2023.

Publié dans Généalogie

Calendrier de l’Avent gourmande de la Touraine en images

Nous somme le 25 décembre et vous avez peut-être ouvert hier la dernière page de mon calendrier de l’Avent gourmand de la Touraine. Si vous m’avez accompagnée dans cette promenade, je vous propose de poursuivre cette découverte à travers les illustrations de ces mets tourangeaux.

Le premier calendrier que je vous propose (oui, il y en a plusieurs) est celui conseillé par Bérénice. J’y ai mis les images et le texte correspondant. A voir si cela ne charge pas trop le calendrier. Un petit point qui me chagrine, les images restent visibles lorsque la date est révélée. Le second me plaît bien mais les pages ne se téléchargent pas bien et on ne peut pas choisir une image de fond dans sa propre galerie d’images. Le dernier m’a séduit car on peut mettre plusieurs photos, ce qui n’est pas le cas de deux autres, mais les vignettes sont linéaires donc on perd un peu le charme de la recherche des dates.
Lequel préférez-vous et que pensez-vous du combo image/texte pour un calendrier de l’Avent ?

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Bonne lecture et joyeux Noël !noel-boules_1

 

Calendrier gourmand de la Touraine

A la découverte du patrimoine culinaire de la Touraine

Calendrier gourmand de la Touraine

 

Publié dans Le "petit" patrimoine de Touraine

Calendrier de l’Avent gourmand de la Touraine – J24

Les vins

Honnêtement, je suis nulle en vin, alors plutôt que de recopier ce qu’on trouve sur internet, je préfère vous donnez quelques liens. Vous trouverez des informations ici, ou .

Publié dans Calendrier de l'Avent 2023, Patrimoine à découvrir

Calendrier de l’Avent gourmand de la Touraine – J23

Le Quinquina Vouvray Bourin

Qu’est-ce que c’est ?
Le quinquina est petit arbre de la faille des Rubiacées, originaire des versants des Andes du Nord, dont on extrait la quinine pour un usage médical, et dont on fait un vin apéritif (type Dubonnet ou Byrrh), le quinquina, décliné en quinquina rouge, quinquina, jaune ou quinquina gris.
Le quinquina Vouvray Bourin est confectionné à partir de vins blancs de Vouvray.

Petite histoire
Le quinquina Vouvray Bourin est mis au point à Tours, en 1900, par Ernest Bourin. Il était extrêmement prisé au début du XXe siècle. Médaille d’or à Londres en 1901, diplôme d’honneur à Strasbourg en 1919, Grand prix de Paris en 1926, le quinquina Vouvray Bourin, d’après les affiches de l’époque (Bellenger, 1936), « donne la force…force l’appétit » . Nommé « l’apéritif de Touraine » , c’était aussi un puissant tonique, un réconfortant qui se consommait en famille comme au café.

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Le lait de Touraine

La laiterie de Verneuil
Créée en 1909, la Laiterie Verneuil Touraine-Berry est une coopérative indépendante qui collecte le lait de vache et de chèvre auprès de 136 exploitations locales.

Le lait de Touraine, qu’est-ce que c’est ?
Le lait « Délices de Touraine » est produit dans la Touraine historique composée de tous les cantons d’Indre-et-Loire et des cantons limitrophes du Loir-et-Cher, de l’Indre et de la Vienne.
C’est en 2005 que des adhérents de la Coopérative, en coopération avec la Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire, ont fondé l’association « Lait de Touraine ». Leur but est de produire du lait régional dans le respect des animaux et du terroir. Leurs troupeaux pâturent au moins 5 mois de l’année et sont nourris sans OGM. Lors de la transformation à la laiterie de Verneuil, le procédé unique en France de stérilisation permet de garantir un lait plus vitaminé.
Ce lait est commercialisé sous le nom « Lait Premium, Délices de Touraine » .