Publié dans Au pied de mon arbre...mes débuts en généalogie, Généalogie

Au-delà de la sphère familiale

Comme je l’ai évoqué dans l’un de mes premiers articles (voir ici), lorsque j’ai commencé la généalogie, je n’avais qu’un seul but, une seule obsession, une seule ligne de recherche : trouver un maximum d’ancêtres directs et remonter le plus loin possible. Exit tous les autres. Et puis, obligée de revoir ma méthodologie, je me suis intéressée à tous les enfants de mes ancêtres, à leurs frères et sœurs, j’ai cherché leurs lieux de vie, leurs professions. Et, emportée par le virus, j’ai continué avec leurs remariages ou leurs premiers conjoints, les enfants issus de ces mariages, et même parfois leurs petits-enfants. Mais certains ne font toujours pas partie de l’équation, pas de parraine et marraine, qui accompagnent les nouveau-nés, et pas de témoins qui assistent les mariés et encore moins de voisins qui déclarent les décès. Je les ignore éhontément. Et pourtant…

Pourtant, si je ne m’étais pas intéressée aux fratries, je n’aurais pas découvert… (voir ici)
Pourtant, si je ne m’étais pas intéressée aux parrains, je n’aurais pas découvert… (voir ici)
Pourtant, si je ne m’étais pas intéresse aux voisins, je n’aurais pas découvert ce qui va suivre.

Partons sur les traces des FAVoris de mes ancêtres (à ce sujet, voir l’article de Sophie ici).

Pour découvrir les lieux de vie de nos ancêtres nés aux XIXè et XXè siècles, rien de mieux que les recensements. J’ai pu localiser mon AGM (1900-1946), Marie, jusqu’en 1946. En 1931 et 1936, elle vit au lieu-dit Bordebure, commune de Sorigny. Et l’un de ses voisins (comment j’ai pu ne pas le voir ? ) s’appelle François Perdereau. Pourquoi ce patronyme aurait dû m’interpeler ? Parce que mon AAGM, la mère de Marie, s’appelle Perdreau. Alors y a-t-il un lien entre Marceline Perdreau et François Perdreau ?
D’après le recensement, François est né en 1865 à Ferrière-Larçon. L’acte de naissance de François confirme la date et le lieu de sa venue au monde (AD37, Ferrière-Larçon, naissances 1837-1885, 6NUM8/107/026, vue 196). Il nous renseigne également sur le noms de ses parents, François Perdereau et Marie Beigneux. François et Marie se marient le 12 juillet 1864 à Ferrière-Larçon (AD37, Ferrière-Larçon, mariages, 1837-1882, 6NUM8/107/025, vue 196). Et c’est que cela devient intéressant puisque François père est le fils de François et Victorine Dougé, qui sont mes sosa 124 et 125.

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Mes ancêtres indriens

Mes ancêtres indriens sont des ancêtres que je connais sur le papier. Quand je dis « sur le papier », je veux dire quand je lis leurs noms sur des papiers. Autrement dit, je les connais à peine. Mais ce n’est pas ma faute.
Lorsque je me suis penchée sur ma branche indrienne, l’Etat civil du département de l’Indre n’était pas numérisé. Pour avoir accès aux fameux BMS/NMD, il fallait soit se rendre sur place, soit demander à une âme charitable et dévouée, soit se contenter des relevés de mariages effectués par le cercle généalogique du Bas-Berry. J’ai choisi la troisième option. 

Conséquences : je n’ai pas retenu les patronymes de mes ancêtres indriens faute de les avoir lus et relus, et j’ai très peu d’actes BMS/NMD faute d’avoir repris les recherches après la numérisation des archives.
Alors que sais-je d’eux ?

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Les matrices cadastrales (2è partie)

Aujourd’hui, je vais vous raconter mon aventure aux Archives, dans les entrailles des registres cadastraux. Non, non, ne riez pas. Quand je consulte les matrices cadastrales, j’ai l’impression d’être sur une autre planète, dans un monde parallèle (quand je consulte les rôles d’imposition aussi d’ailleurs).

Comment j’en suis venue à m’enfoncer dans les méandres du cadastre ?
Comme tous les généalogistes, après quelques années de pratique, j’ai ressenti l’irrépressible besoin d’en savoir plus sur mes ancêtres, plus que leurs dates et lieux de baptême, mariage et sépulture. Avec les recensements, mon besoin a été comblé. Un temps du moins, car si je savais avec plus de précisions où ils vivaient, je voulais savoir OÙ ils vivaient.

Ni une ni deux, j’ai pris rendez-vous aux AD37 pour m’inscrire à l’ « accueil personnalisé » du mardi matin. Ma toute première recherche, était HYYYPPPPPER facile (4 propriétaires dont 3 de père en fils, et j’avais le nom des propriétaires et les numéros des parcelles)(1). Du coup, j’ai cru que j’étais devenue une as des matrices cadastrales. Grossière erreur !!!! Quand il a fallu que je fasse une recherche pour laquelle une multitude de propriétaires ont acheté et vendu les parcelles, les ont partagées pour ensuite les réunir, détruisant au passage la maison que je croyais être celle dont je faisais l’histoire, avant d’en construire une nouvelle…Vous connaissez la chanson de Souchon, Rame ? Et bien, je peux vous dire que j’ai ramé parce que JE SUIS NULLE EN ARCHIVES. Heureusement, les archivistes sont compatissants et disponibles.

Bref, avant de savoir que je ne suivais pas le bon spaghetti de mon assiette de mille pâtes, j’ai écouté les conseils des archivistes. Mais j’ai dû tomber sur un registre ensorcelé car après vingt minutes, j’ai perdu tout sens logique. Fini de me concentrer sur une seule parcelle ou un seul propriétaire, je me suis mise à courir deux lièvres à la fois. En fait, il y avait toute la portée de lièvres qui me submergeait, les numéros de folio collés sous chaque patte.

Première erreur à ne pas commettre, suivre plusieurs propriétaires, surtout s’il y a partage de parcelle. Il faut se mettre un repère pour marquer la branche qui a été mise en attente et y revenir lorsque la première a été totalement remontée.

Deuxième erreur à ne pas commettre, refermer les registres consultés. Pour remonter les folios, c’est-à-dire les propriétaires, on est amené à consulter plusieurs registres. S’il est toujours possible de retrouver le folio, grâce aux notes scrupuleusement consignées sur son calepin, son cahier, sa feuille, son bloc-note…, c’est plus rapide de le laisser à porter d’yeux, que de devoir retrouver le bon registre et le rouvrir à la bonne page.

Troisième erreur à ne pas commettre : les plans cadastraux, a fortiori les matrices cadastrales, ne servent pas à établir les propriétés foncières des uns et des autres. Le cadastre, CA SERT POUR LES IMPÔTS ! Les propriétaires inscrits sur les matrices, ce ne sont pas forcément ceux qui vivent sur place mais bien ceux qui paient l’impôt.

Donc, au sortir de ma séance, je ne savais pas vraiment où j’étais allée mais j’avais l’impression d’avoir franchi la ligne d’arrivée. Autre GROSSIERE erreur. En fait, il y avait des branches que je n’avais pas fini de remonter, des parcelles que je n’avais pas étudiées mais qui finalement m’auraient intéressées. Mes recherches ressemblaient à un gruyère.

Malgré tout, toujours motivée, je trépignais de ne pouvoir prendre un autre rendez-vous avant un long moment (je travaille le mardi matin). Mais il faut croire qu’il y a un dieu de la généalogie car j’ai appris au même moment que la numérisation des matrices étaient en cours et que leur mise en ligne était une question de semaines. Des semaines qui n’en finissaient pas de finir. Jusqu’au jour où.

Forte de mon expérience et surtout de mes erreurs, je me suis replongée dans les registres, studieusement, méticuleusement. Résultat, j’avais toutes les informations mais mon cerveau n’avait absolument pas fait la connexion entre les propriétaires, les ventes, les partages. Il a fallu que je reprenne mes notes une première fois, réécrivant tous les détails puis une seconde fois pour tout remettre dans l’ordre chronologique.

Demain, je vous livre le résultat de mes recherches.

Voir ici pour découvrir comment je me suis fourvoyée quant à ma compétence en matière d’archives cadastrales.

NB : depuis mi janvier, les matrices cadastrales sont numérisées et consultables sur le site des AD37. Le critère temps (la consultation des matrices n’était possible que le mardi matin entre 9h00 et 12h00) n’étant plus de la partie, les recherches dans les matrices sont désormais plus « simples », ce qui n’était pas le cas lors des recherches dont je parle dans l’article. D’où le délai entre le moment où je suis allée aux AD et celui où j’ai terminé l’article (2 mois), que j’avais un peu délaissé au profit d’autres recherches dans les matrices.

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Statistic freak

DEFINITIONS

STATISTIQUES

La statistique est l’étude d’un phénomène par la collecte de données, leur traitement, leur analyse, l’interprétation des résultats et leur présentation afin de rendre les données compréhensibles par tous. C’est à la fois une science, une méthode et un ensemble de techniques. (source WIKIPEDIA)

1.Ensemble de données d’observation relatives à un groupe d’individus ou d’unités (souvent pluriel).
2.Ensemble des méthodes qui ont pour objet la collecte, le traitement et l’interprétation de ces données.
3.Ensemble des données numériques concernant un phénomène quelconque et dont on tire certaines conclusions. (Source : http://www.larousse.fr)

1.Étude méthodique des faits économiques et sociaux par des classements, des inventaires chiffrés, des recensements, etc.
2.Branche des mathématiques ayant pour objet l’analyse (généralement non exhaustive) et l’interprétation de données quantifiables.
3.Ensemble de données numériques (généralement analysées et interprétées) concernant une catégorie de faits. (Source : http://www.cnrlt.fr)

FREAK

1. = odd person. Personne farfelue, excentrique, bizarre.
2. = abnormal person. Bête curieuse, phénomène de foire, monstre.
2. = fanatic. Fan, obsédé, acharné (mordu de musique, obsédé de la propreté, sportif acharné)


J’adore les statistiques (j’ai même crée un 
# spécial). Mais bien souvent, je n’illustre pas mes chiffres. Du coup, c’est un peu moche, pas très attirant, et un peu complexe à analyser. Donc, voici un peu de couleurs dans ce monde de chiffres noir et blanc.


Des origines diverses.

J’ai écrit un article sur l’origine des mes ancêtres (et donc les miennes).
Voici ce que cela donne en graphique et en couleurs (sur 14 générations incomplètes).
Lire la suite de « Statistic freak »

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De l’importance de chercher les fratries et les actes correspondants.

C’est une évidence me direz-vous. Certes, après quelques années de pratique mais quand on débute, c’est loin d’être le cas.

Quand j’ai découvert qu’il ne fallait pas s’arrêter à ses ancêtres…

Tout commence quand j’ai voulu savoir qui étaient les parents de François Montprofit, époux Tessier. Tout naturellement, je suis partie à la recherche de leur acte de mariage, que j’ai trouvé à Pontigné le 26 novembre 1699. Et là, enfer et damnation, le nom de la mère n’est pas indiqué.

Mar_Montprofit_Tessier_Pontigné_1699_p.93
(C) AD 49

Sauf que, à cette époque, je n’étais plus totalement débutante et donc je lisais(1) les actes BMS dans leur intégralité. Et grand bien m’a pris car parmi les personnes présentes au mariage de leur fils, François, avec Françoise Vaucelle, le 20 juillet 1747 à Clefs, il y avait «Michel Chauvelier oncle de l’époux du côté paternel à cause de Scholastique Montprofit son épouse».

mar Montprofit Vaucelle Clefs 1747
(C)AD 49


François Montprofit, époux Tessier, est donc le frère de Scholastique Montprofit, épouse Chauvelier, or, les parents de cette dernière sont Mathurin Montprofit et Perrine DAVID.

mar enf Montprofit DAVID.jpg
(C)AD 49


C’est donc grâce aux témoins, et aux collatéraux, que j’ai remonté une génération facilement.

(1)je l’avoue ou pas ? Je ne note toujours pas systématiquement les noms des témoins, quand ils n’ont pas de lien de parenté avéré notamment. Mais je me soigne.

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Mystères et boule de gomme !

Quand j’ai commencé ma généalogie, j’étais une vraie néophyte, sans « parrain » pour m’aider dans mes recherches. Alors, j’ai fouillé sur le net et j’ai trouvé un site dans lequel j’ai puisé nombres d’informations utiles. Ce n’est pas le seul, peut-être pas le plus complet, certainement pas le plus technique, mais il est assez détaillé pour des débutants, sans être compliqué.

Mon premier doigt dans l’engrenage s’est fait avec Geneafrance.

C’est comme cela que j’ai résolu mes premiers  » mystère et boule de gomme  »

LSF

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Comment j’ai (mal) commencé ma généalogie !

Comme tous les généalogistes débutants, j’ai commis plusieurs erreurs lorsque j’ai commencé mes recherches. J’en ai corrigé beaucoup certaines, mais pour d’autres, je continue avec mes mauvaises habitudes.

Voici une liste non exhaustive de ces petits cailloux dans ma chaussure qui m’ont ralentie, voire fait tomber dans les pièges de cette science qu’on appelle la généalogie. Lire la suite de « Comment j’ai (mal) commencé ma généalogie ! »

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Pourquoi j’ai commencé ma généalogie ?

Je n’ai pas connu mes grands-pères et même si j’en ai eu de substitution, il y avait toujours cette question, comment auraient-ils été, en tant que grand-pères. Oui, bizarrement, je me demandais comment auraient-ils été et pas comment avaient-ils été.

Mais pour savoir comment ils auraient été, je devais savoir qui ils étaient. J’ai donc voulu connaître leur caractère, découvrir les photos sur lesquelles ils apparaissaient, connaître leurs lieux de vie…

Pourquoi j’ai commencé ma généalogie ? Pour connaître ceux que je n’avais pas connus ! (et qui laissaient un vide). 

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Comment j(e n)’ai (pas) commencé ma généalogie !

J’ai commencé mes recherches généalogies en 2004 en partant des notes d’une grand-tante, la belle-sœur de ma grand-mère paternelle.

Elle avait arrêté ses investigations avec Etienne Tulasne, époux de Madeleine Couisneau. Chance du débutant (ou pas), je suis remonté très facilement sur 5 générations pour arriver aux couples Toussaint Tulasne x Olive Léger, Urbain Debeauger x Marie Renault, Jacques Guyet x Perrine Delalande, Martin Delabarre x Anne Boisgaultier. Sauf que…Etienne Tulasne, époux de Madeleine Couisneau n’est pas un ascendant mais un cousin de ma grand-mère du 3 au 8 (droit canon).

Voilà comment je n’ai pas commencé ma généalogie ! 

Première leçon : toujours vérifier ses sources.

Cependant, si la branche Toussaint Tulasne x Olive Léger ne fait pas partie de mes ancêtres, toutes les autres en font partie.

Ouf, finalement, voilà comment j’ai commencé ma généalogie !

Deuxième leçon : aucune recherche n’est inutile.

 Et puis, je ne sais plus trop comment, certainement en faisant des recherches sur le net, j’ai découvert Geneanet et surtout la salle de lecture des Archives départementales d’Indre-et-Loire.

LSF