Publié dans Généalogie, Qui sont mes ancêtres ?

Mes ancêtres protestants (2)

Les Archives départementales de la Vienne et des Deux-Sèvres ont récemment mis en ligne le Livre d’or des protestants du Poitou persécutés pour la foi, rédigé par le pasteur Rivierre. Pour en savoir plus sur Jean Rivierre, pasteur et fils de pasteur, rendez-vous sur le site des AD86, ici.

Rivierre
Avant propos du Livre d’or des protestants du Poitou persécutés pour la foi, du pasteur Rivierre.

Ce livre d’or m’a permis de confirmer la foi de certains de mes ancêtres originaires du Poitou mais aussi d’en ajouter d’autres à cette liste.
C’est le cas de Georges Bonneau (sosa 1552), et sa femme Marie Blanchard (sosa 1553), dont je savais qu’ils étaient protestants puisqu’ils avait abjuré.
Livre_d_or_protestants_Rivierre_p.222
Livre_d_or_protestants_Rivierre_p.190
Grâce au Livre d’or, on peut savoir dans quelle « catégorie » de Protestants les personnes sont classées. Par exemple, Georges Bonneau est associé à la colonne 6, ce qui signifie qu’il « a été mauvais converti, catholique perverti, opiniâtre dans la foi réformé, militant des églises aux 16è et 17è siècles » .

C’est aussi le cas de Daniel Chopin (sosa 1544), époux de Jeanne Biget (sosa 1545).
Livre_d_or_protestants_Rivierre_p.206suite2Livre_d_or_protestants_Rivierre_p.206suite
La liste du pasteur Rivierre m’apprend que Daniel Chopin est laboureur à la Roche Rimbault. J’apprends aussi que Pierre Chopin (sosa 386) et son épouse Marie Faidy (sosa 387), petit-fils de Daniel Chopin (sosa 1544), font également partie des mauvais convertis, tout comme son arrière petite-fille, Madeleine Chopin (sosa 193), son époux Louis Gaschet (sosa 192) et plusieurs de leurs enfants. Petit point étonnant, le fils de Daniel, Gabriel Chopin (sosa 772) et sa femme, Jacquine Bouron (sosa 773), n’apparaissent pas sur cette liste.

Donc, bien que Daniel Chopin (sosa 1544) a abjuré, lui et ses descendants jusqu’aux arrière-petits enfants, n’on pas renoncé véritablement à leur foi. Pour Georges Bonneau (sosa 1552), c’est un peu plus compliqué car si son arrière-petite-fille était bien protestante (mariage au Désert), je n’ai trouvé ni ses enfants, qui ont abjuré, ni ses petits-enfants, dans le livre d’or du pasteur Rivierre. Ce seraient-ils mieux cachés ?

Il me reste un dernier couple d’ancêtres protestants, que je ne soupçonnais pas, Louis Gaschet (sosa 384) et Marie Gautreau (sosa 385).
Livre_d_or_protestants_Rivierre_p.271
Pourquoi aurais-je dû soupçonner qu’il y avait anguille sous roche ? Parce qu’ils sont morts et enterrés le même jour ? Ma première idée n’a pas été de me dire qu’il s’agissait de Protestants, mais plutôt qu’ils avaient succombé à une maladie ou une épidémie.  Mais j’ai pu constater, en consultant les actes de sépultures de cette époque, qu’il n’y avait qu’un seul autre enterrement en décembre 1785. Alors leur foi pourrait peut-être effectivement en être la raison. Aurais-je dû avoir la puce à l’oreille parce que je n’ai pas trouvé leur acte de mariage ni les actes de baptême de leurs premiers enfants. Il est possible que les baptêmes aient été enregistrés dans des registres protestants qui ont été perdus. Ou simplement je ne les ai pas trouvé parce que les registres de Rom sont lacunaires entre 1672 et 1753. Non, là où je n’ai pas vu la baleine sous le gravier, ce qui aurait dû mettre mon cerveau en éveil, le véritable élément qui aurait dû m’interpeler, me faire dire que quelque chose était louche, et pas très catholique, c’est les prénoms de deux de ses enfants…Suzanne et Gabriel ! Et malgré cela, les actes de baptêmes de Jean et Gabriel sont, clairs, ils sont les fils légitimes de Louis et Marie, tout comme le petit Pierre, lors de son inhumation dans le petit cimetière de Rom.

Bon, refaisons un point sur cette famille Gaschet.
Louis Gaschet (ca 1708-1785, sosa 384) et Marie Gautreau (ca 1710-1785, sosa 385) sont protestants. Leur fils, Louis (ca 1749-1829, sosa 192) et Madeleine Chopin (1755-1830, sosa 193) sont protestants. Le fils des ces derniers, Jacques et sa femme Madeleine Bonnet sont protestants. Pourtant, au moins deux enfants du couple Gaschet/Gautreau sont enregistrés sur les registres catholique, dont un petit Gabriel (°1759). Pourtant, les sept enfants du couple Gaschet/Chopin sont enregistrés sur les registres catholiques, même Jacques, l’époux de Madeleine Bonnet, protestants reconnus, et même Louis, qui épouse Madeleine Bonneau, dont les parents s’étaient mariés au Désert. Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine ni le baptême, le catholique.
Apparemment, Louis et Marie ont passé un contrat de mariage chez maître Andrault, notaire à Saint-Sauvant, le 5 mai 1744. Le jour où je passe par Poitiers, je sais quoi faire.
Louis et Marie ont au moins huit enfants, dont l’aînée pourrait être Suzanne, décédée le 30 brumaire an IV (20 novembre 1794) à l’âge d’environ 53 ans. Suivent hypothétiquement, Louis mon sosa (né vers 1749), Pierre (né vers 1750 et mort en 1754), Louise (née vers 1751), Jean (1756-1767), Gabriel (°1759), Jacques et Marie dont les dates de baptêmes sont inconnues.
Pour ce que j’ai pu trouver, Louis était laboureur et ne savait pas signer. Voilà encore un élément qui ne colle pas avec les Protestants. Pour faire très simpliste, les Protestants doivent avoir une lecture directe et critique de la Bible, sans intermédiaire délivrant une interprétation, comme ce que pratiquent les prêtres catholiques. Donc, proportionnellement, les Protestants étaient plus lettrés que les Catholiques. Mais « plus que » ne veut pas dire « tous » .

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Mes ancêtres protestants (1)

Je suis loin d’être une experte de la question alors je commence par un recensement de mes ancêtres protestants.

Petit Post-it (R) à mettre dans ma boîte à trucs.
L’Edit de Nantes est promulgué le 30 avril 1598 par Henri IV pour mettre fin aux guerres de religion qui sévissaient dans le royaume de France depuis 1562. Cet édit de tolérance accorde notamment des droits de culte, des droits civils et des droits politiques aux Protestants.

Le 18 octobre 1685, Louis XIV signe l’Edit de Fontainebleau, plus connu sous le nom de révocation de l’Edit de Nantes, par lequel il interdit le culte protestant.
Entre ces deux édits, les Protestants subissent les dragonnades, nom donné aux persécutions dirigées envers la communauté protestante. La première dragonnade est organisée en 1681 par l’intendant du Poitou, René de Marillac. Elle a permis d’enregistrer 30 000 conversions au catholicisme, entre août et novembre.
Par l’Edit de Versailles (1787), Louis XVI accorde aux Protestants un état civil et leur assure un statut juridique et civil, incluant le droit de contracter un mariage civil, sans avoir à se convertir à la religion catholique, qui demeure cependant la religion officielle du royaume de France.

Je peux classer mes ancêtres protestants en plusieurs catégories : il y a ceux qui le sont, ceux qui ne le sont plus officiellement, ceux qui ont dû l’être ou dont les ancêtres l’ont été.

Ceux qui le sont

Parmi mes ancêtres qui sont protestants, il y a Jean Bonneau (sosa 194) et Madeleine Martin (sosa 195). Jean et Jeanne se marient au Désert le 30 novembre 1779. Si des visiteurs néophytes lisent ces lignes, se marier au Désert ne veut pas vraiment dire se marier au désert mais signifie que le mariage est enregistré sur des registres clandestins, dits registres du Désert, tenus par des pasteurs itinérants, pendant la période de persécution des Protestants.
Je n’ai pas l’acte de baptême de Jean. Peut-être un registre du Désert à trouver. Quant à Madeleine, elle est baptisée le 12 janvier 1744 à Lezay (Deux-Sèvres), et inscrite sur les registres catholiques de la paroisse. Elle est la fille légitime de Pierre Marthint et Marie Poupart, mariés à Chey (Deux-Sèvres), le 27 novembre 1731 et inscrits sur les registres catholiques de Chey.
Lorsque Madeleine se marie avec Jean, elle est veuve de Jacques Andrault avec qui elle s’était mariée, au Désert, dix-huit ans plus tôt. Ensembles, Jean et Madeleine ont cinq enfants, dont trois sont enregistrés sur les registres du Désert et une, Madeleine (ma sosa), est enregistrée sur les registres catholiques (je n’ai pas l’acte de baptême de la dernière enfant, Suzanne, mais vu son prénom…).

Mar_Bonneau_Martin_Désert_Tranchée_1779_p.315
AD86, registre du Désert, Tranchée pasteur

 

Ceux qui ne le sont plus (officiellement)

J’ai pu identifié certains ancêtres protestants grâce au fait qu’ils ont abjuré. C’est le cas de Daniel Chopin (sosa 1544) et sa femme, Louise Biget (sosa 1545), de Marie Blanchard (sosa 1553), veuve Georges Bonneau (sosa 1552, décédé avant 1681) et son fils Claude Bonneau. Tiens, Georges Bonneau !!! Georges est l’arrière-grand-père de Jean Bonneau, ci-dessus. Tous abjurent en 1681, probablement suite aux dragonnades.

Abjuration_St_Sauvant_1681_p.125
AD86, registre paroissial, St-Sauvant, abjurations, 1681

 

Ceux qui devaient l’être

Pour les ancêtres qui vont suivre, je ne peux pas affirmer à 100% qu’ils étaient protestants. Cependant, certains indices m’orientent vers cette hypothèque. Que dire d’Abraham Bietrix (sosa 3038, décédé avant 1685) ou d’Hélie Leroulx (sosa 7342, décédé en 1648) dont les prénoms sont très caractéristiques ? Que penser de Daniel Jolly (sosa 3094, décédé avant 1669), dont le prénom évoque un prénom protestant mais surtout dont la fille, Jacquette Jolly (sosa 1547) épouse Daniel Chopin (sosa 1544), un ancien protestant qui a abjuré ? Et si Hélisabeth Gaultier (sosa 22867), Perrine DAVID (sosa 1497), Gabriel Jaubron (sosa 838, décédé avant 1744), Gabriel Gaudin (sosa 1998, décédé avant 1731), Gabriel Morin (sosa 3936, décédé avant 1717), dont les prénoms et noms sont d’origine hébraïque, n’étaient pas protestants, il est fort probablement que leurs parents, ou grands-parents, l’étaient.
Enfin, Georges Bonneau (sosa 1552), a une veuve qui abjure, et une petite-fille qui se marie au Désert. Je suis convaincue que son fils, Claude (sosa 776), époux de Suzanne Fournier (tiens, encore un Suzanne), et son petit-fils, Claude (sosa 388), époux de Marie Thébault, étaient restés protestants malgré leur prétendue  conversion.

Abraham Bietrix et Hélie Leroulx étaient notaires ; je ne sais rien des autres, ni leur date de baptême, ni leur date de sépulture, ni celle de leur mariage. Je ne connais pas le nom de leurs parents, et je ne sais pas s’ils ont eu plus d’un enfant. Certains sont originaires d’Anjou, de Touraine ou du Berry.

Le problème, c’est qu’à part ceux qui abjurent et le couple qui se marie au Désert, soit je n’ai pas d’informations sur mes ancêtres que je soupçonne d’être protestants, soit ils sont enregistrés dans les registres catholiques, qui était le seul moyen d’avoir une existence légale et qui permettaient la transmission des biens (héritage). Mais je ne désespère pas d’avancer et d’ajouter de nouveaux éléments à leur histoire.

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Z comme…Zombie (1978)

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Z comme…

Je ne vous parlerai pas du film Z (comme Z) de Michel Hazanavicius, puisqu’il sort en salle en décembre prochain. Alors, partons sur un classique du genre.

Zombie
Titre original : Dawn of the Dead
Date : 1978
Réalisateur : George A. Romero

Résumé
Une horde de zombies terrorise la Terre. Un noyau de survivants organise la riposte dans un centre commercial à l’abandon.

Quel rapport avec les ancêtres ?
Attention, capilo-traction : Zombie, bie/zom, bison, BI(goi)SON, Pierre Bigoison, mon sosa 430.

Pierre est baptisé le 26 avril 1718 à Levroux (Indre). Il est le fils légitime de François Bigoison et de Jeanne Fleury (1672-1735). Pierre est, pour l’instant, le dernier d’une fratrie de quatre enfants, Marguerite (°1703), Marie (°1707) et François (°1716). Etant donné l’écart qui sépare les naissances de Marie et François, il est possible qu’il y ait d’autres enfants nés dans cet intervalle.
Pierre se marie avec Françoise Naudet (°1721), fille de Louys (1671‑1727, voir la lettre Y) et de Marie Richar, le 23 octobre 1742 à Bretagne (Indre). Pierre a 24 ans et Françoise a 21 ans. Leur union a duré 34 ans et 1 mois au moins.

« Le vingt trois octobre mil sept cens quarante
deux toutes ceremonies en pareil cas requises
observées après avoir vû le congé de Mr le curé de
Ste Colombe curé de Pierre Bigoison, le certifica
de publication de bans de Mr le curé de Levroux, et
les mortuaires de françois Bigoison et Jeanne
fleury pere et Mere dud Pierre Bigoison, jay recu
ledit Pierre Bigoison avec francoise naudet en
presence et du consentement de vincent Bigoison
tuteur dud. Pierre Bigoison, de Marie Richar mere
de lad. francoise naudet, d andré duran, mary de
lad. Marie Richar, de francois fleury et jeanne
Bigoison qui ne savent pas signer » .

Pierre et Françoise ont sept enfants :

  • Anne, baptisée le 26 août 1743 à Sainte-Colombe (Bouges-le-Château) (Indre).
  • Marie, née vers 1745, inhumée le 14 août 1746 à Sainte-Colombe, à l’âge de 19 mois environ.
  • Jean, baptisé le 27 octobre 1746 à Sainte-Colombe.
  • Silvain, baptisé le 18 février 1748 à Sainte-Colombe.
  • Pierre, baptisé le 26 novembre 1750 à Sainte-Colombe.
  • Solange (ma sosa), baptisée le 15 mars 1755 à Bouges-le-Château.
  • Marie, baptisée le 6 septembre 1759 à Bouges-le-Château.

A priori, Pierre n’exercera pas d’autre profession que celle de journalier, probablement en tant que travailleur de la terre. C’est du moins le cas en 1743, 1745, 1746, 1748, 1755 et 1759.

Il meurt le 29 décembre 1789 à Levroux, à l’âge de 71 ans et est inhumé le lendemain. Il est veuf depuis au moins treize ans. Il ne se remarie pas.

Afficher l’image sourceZombie est un film que j’ai dans ma DVDthèque mais que je n’ai pas encore vu.

Challenge AZ 2021

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Y comme…Les Yeux sans visage (1960)

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Y comme…

Les Yeux sans visage
Titre original : Les yeux sans visage
Date : 1960
Réalisateur : Georges Franju

Quel rapport avec mes ancêtres ?
J’ai beau cherché, même en tirant par les cheveux, je ne vois pas. Donc, quartier libre pour la lettre Y. J’ai choisi de vous parler d’un ancêtre lié à la commune d’ArgY (Indre). La liste est réduite à un ancêtre et six collatéraux (ses frères et sœurs). Qui est Louis Naudet, mon sosa 862 ?

Louis naît le 21 avril 1671 à Argy. Il est le fils d’Etienne Naudet et d’Anne Camelin, mariés dans la paroisse d’Argy, le 27 mai 1653. A la naissance de Louis, la famille se compose déjà de cinq enfants, Antoinette, née le 12 mars 1654, Marie, née le 25 juillet 1655, Jean , né le 13 février 1659, Anne, née le 13 août 1660 et Renée, née le 17 février 1662. Suivra une sœur, Marguerite, née le 02 décembre 1673.
Louis se marie à 25 ans, le 19 juin 1696, avec Marguerite ROBERT.
Une pause s’impose : je n’ai pas d’enfant pour Louis et Marguerite. Pour aller plus vite, je vais faire un petit tour par Geneanet…qui donne bien une descendance au couple. Après vérification et recherches complémentaires, Louis et Marguerite ont trois enfants, Sylvain mort à Levroux en 1700 à l’âge de deux ans et demi, Marie (1700-1700), décédée à l’âge de 3 jours, et Sylvain (1705-1706), décédé à l’âge d’1 an et demi. Marguerite ROBERT, quant à elle, meurt le 13 décembre 1705. Deux mois plus tard, le 15 février 1706, Louis se remarie à Levroux, avec Jeanne Ritui. Je n’ai pas trouvé l’acte de baptême de leur fils François mais ce dernier se marie à Levroux le 06 juin 1733 avec Elizabeth Plaut. Le mariage Naudet/Ritui est de courte durée puisque le 21 janvier 1709, Louis se remarie pour la deuxième fois, avec Marie Richard, ma sosa. Leur union voit la naissance de huit enfants dont au moins cinq n’atteignent pas l’âge adulte.
Louis est qualifié de journalier en 1706 et 1724 et de vigneron en 1709.
Il est inhumé le 14 janvier 1727 à Levroux. Sa veuve se remarie le 20 juillet 1733 à Levroux avec André Durand.

Afficher l’image sourceFilm dont j’ai vu quelques scènes.

Challenge AZ 2021

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X comme…28 jours plus tard (2002)

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X comme…

X comme XXVIII

28 jours plus tard
Titre : original : 28 Days Later…
Date : 2002
Réalisateur : Danny Boyle

Résumé (source : Wikipedia)
Au Royaume‑Uni, à la suite d’une intrusion de militants pour la cause animale dans un laboratoire, un virus anormalement contagieux et virulent, est relâché puis se répand.
Vingt‑huit jours plus tard, Jim, un jeune Londonien dans le coma, se réveille seul à l’hôpital et trouve une ville désertée.

Quel rapport avec mes ancêtres ?
François Besnard (sosa 3792) naît à une date inconnue, de parents non identifiés. Il se marie avec Jeanne Boisgard (ou Boegard) (sosa 3793), le mardi 18 novembre 1692, à La Chapelle-Blanche (aujourd’hui, La Chapelle Blanche Saint-Martin). Jeanne est la fille de Pierre Boisgard et d’une mère non identifiée. Elle naît vers 1669, probablement dans le Lochois.
François et Jeanne auraient pu illustrer l’article B comme car ensemble, ils ont neuf enfants, en 12 ans dont sept meurent en bas-âge : Jeanne (1694-1695), Magdelaine (1695-1696), François (°1697), Anne (1698-1699), Jeanne (1700-1700), Jean (1701-1707), Jeanne (1703-1703), Marie (°1704), Marie (1706-1706).
François meurt peut-être le 20 octobre 1731 à la Chapelle-Blanche ; Jeanne, quant à elle, est inhumée à la Chapelle-Blanche, le 31 octobre 1722.
Vous ne voyez toujours pas le lien avec le titre du film ? François et Jeanne perdent beaucoup de leurs enfants…dont Anne, morte peu de temps après sa naissance, très exactement 28 jours plus tard. Anne naît le 12 décembre 1698 à La Chapelle-Blanche, et meurt le 9 janvier 1699. (je vous ai parlé des filles de François et Jeanne à la lettre Q).

Afficher l’image source28 jours plus tard est un film que j’ai vu.

arabesque

XX
Titre : original : XX
Date : 2017
Réalisateurs : Roxanne Benjamin, Annie Clark, Karyn Kusama, Jovanka Vuckovic

Résumé (source : Wikipedia)
Film d’horreur à sketchs.
1. The Box
Alors qu’il voyage en train avec sa mère, Danny voit un vieil homme avec une boîte rouge. Celui-ci permet au jeune garçon de regarder à l’intérieur. Après avoir regardé, Danny refuse de manger.

2. The Birthday party
Mary tente d’organiser une fête d’anniversaire pour sa fille Lucy, lorsqu’elle retrouve son mari David mort dans son bureau à domicile. Elle passe alors la journée à essayer désespérément de dissimuler le corps de son époux à Lucy, la nounou Carla et à sa voisine Madeleine.

3. Don’t fall
Quatre amis, Paul, Gretchen, Jess et Jay, partent en expédition dans le désert. Avant de s’installer pour la nuit, ils découvrent une ancienne peinture rupestre représentant un esprit diabolique.

4. Her only living son
Andy, le fils rebelle, élevé seule par sa mère Cora est sur le point d’avoir 18 ans. Celle-ci est contactée par l’école pour rencontrer le directeur concernant un incident dans lequel Andy a arraché les ongles d’un camarade de classe. Cependant, malgré l’ampleur de l’agression le personnel éducatif semble acquis à la cause de son fils et non à celle de la victime.

Quel rapport avec mes ancêtres ?
Tout comme j’ai évoqué les hommes de ma généalogie à la lettre I (voir ici), je peux utiliser la lettre X pour parler des femmes. Puisque les hommes représentaient 51,3% des mes ancêtres identifiés, les femmes représentent 48,7% . Cent vingt-cinq femmes sur mes 826 sosa sont Tourangelles, soit au moins 15,3% d’entre elles. Si la plupart de mes ancêtres hommes étaient analphabètes, la proportion est encore plus grande chez les femmes. Mes ancêtres femmes se marient en moyenne à 23 ans et demi, soit trois ans et demi avant mes ancêtres hommes. Soixante d’entre elles se remarient, une fois ou plus, soit 7,3% d’entre elles. Agathe Requiem (sosa 737), Catherine Deplaix (sosa 995), Marie Rabier (sosa 15) et Marguerite Minault (sosa 781) se marient trois fois et Jeanne Septier, quatre fois. Elles se marient entre l’âge de 12 ans (Marie Lefebure, sosa 1887) et 55 ans (Louis Delabarre, sosa 3047). Elles ont vécu en moyenne 57,8 ans soit quatre ans de moins que leurs maris. Elles meurent entre l’âge de 25 ans (Marie Gilet, 1751-1776, sosa 475) et de 91 ans (Clémence Simon, 1837-1928, sosa 61). Bien sûr, plusieurs meurent en couches ou des suites de couches (Louise Levrier (+1740), sosa 797, Anne Gautier (+1737), sosa 961, Jeanne Missire (1658-1684), sosa 1825, Tienette Virly (+1649), sosa 1697, Anne Orye (+1645), sosa 5777), Gilette Baugé, sosa 12261 et probablement d’autres).
Les métiers de mes ancêtres femmes sont assez similaires à ceux de mes ancêtres hommes : elles sont journalières, cultivatrices ou « laboureurs », femme de labeur, meunière, rentière, domestique ou servante. Mais elles sont aussi lingère, couturière, cuisinière, tailleuse de limes, manouvrière, ouvrière en soie, vachère. Mes ancêtres femmes s’appellent Marie, Anne, Jeanne ou Catherine pour les prénoms plus plus classiques (voir ici sur les prénoms pas du tout originaux de mon arbre) ou Bilienne, Jacquine, Pasquière ou Guillemine pour les prénoms les plus originaux (voir ici).

arabesque

X
Titre : original : X
Date : 2022
Réalisateurs : Ti West

Résumé (source : Wikipedia)
En 1979, au Texas, Maxine Minx, qui aspire à devenir actrice de film pornographique, part en road-trip avec son petit ami et producteur, deux acteurs, un réalisateur sa petite amie. Ils décident de tourner sur la propriété d’un couple de personnes âgées de la région qui ignorent le genre de film qu’ils produisent. C’est alors le début d’un massacre.

Quel rapport avec mes ancêtres ?
Renaud me fait espièglement remarquer qu’en 2022, est sorti le film X, de Ti West. Du coup, je me sens obligée de mettre à jour mon article du Challenge AZ. Mais j’ai déjà eu du mal à trouver un ancêtre à associer à la lettre X alors deux ! Cependant, quand on cherche bien (et qu’on cherche tordu), on trouve. Comme je l’ai souvent fait pour les Challenges AZ, j’aurais pu associer le X au sexe, ce qui tombe bien puisque le film X parle de sexe. Mais ai-je un ancêtre à associer au X sexuel ? Oui et non. Oui, car je n’ai aucun doute que Louis Naudet, mon sosa 862 aimait les petits Robert. Non, car les fameux petits Robert étaient en réalité des petits Naudet. Mais patience, je vous parle de Louis Naudet demain, pour la lettre Y.
https://www.google.com/search?

Challenge AZ 2021

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W comme…Wishmaster (1997)

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W comme…

Wishmaster
Titre original : Wishmaster
Date : 1997
Réalisateur : Robert Kurtzman

Résumé
La légende veut que quiconque réveille un djinn se voit accorder trois vœux en échange de son âme, et que lorsqu’un djinn a recueilli 1000 âmes, il peut ouvrir une porte permettant à tous ses semblables de venir sur Terre.
Raymond Beaumont, un collectionneur d’antiquités, se rend au port pour réceptionner la statue d’Ahura Mazda. Malheureusement, le grutier, ivre, laisse tomber la statue qui se brise sur les quais. L’un des ouvriers remarque alors une pierre précieuse dans les décombres, la subtilise discrètement et la revend à la secrétaire d’Alexandra Amberson. Ne parvenant pas à déterminer la nature exacte de la pierre, Alexandra la confie à son ami Josh. Ce dernier réveille malencontreusement le djinn en analysant la pierre.

Quel rapport avec mes ancêtres ?
Vous vous doutez bien que je n’ai pas de maître des souhaits parmi mes ancêtres. En revanche, j’ai des ancêtres qui ont obtenu une maîtrise et sont donc qualifiés de « maître ». J’ai un maître menuisier, François Juglet (sosa 222), un maitre boucher, François Pelot (sosa 4090), des maitres tailleur d’habits, Jean Gaudin (sosa 1516) et Sébastien Legris (sosa 438), un maître maçon, Etienne Foucher (sosa 1534), un maître cabaretier, Marc Trépeau (sosa 1426).
Qui vous présenter ? Choix cornélien puisqu’aucun ne me permet d’écrire une chronique. Tentons l’expérience avec mon ancêtre le plus proche de nous, François Juglet (sosa 222).
François naît le ???? à ???? (Loiret ?). Il est le fils de ???? et de ????. Il se marie le ???? à ???? avec Marie Merville. Ensemble, ils ont cinq enfants, nés entre 1796 et 1804, François Armand, Louis François Constantin, Marie Reine (ma sosa), Adélaïde Sophie, Victoire Angélique. Au moins trois d’entre eux se marient.
Entre 1796 et 1804, François vit à Tigy (Loiret). Mais en 1822, il vit à Mardié (Loiret), où il meurt le 26 mars. Il habite dans le quartier du Pont-aux-moines.

Mardié, Pont_aux_moines_5 NUM 194.9, Mardié, Section D, feuille 2, la Gaillardière
AD45, cadastre, Mardié, 5 NUM 194/9, Section D, feuille 2, dite de la Gaillardière

Maigres informations. Prenons alors mon ancêtre maître boucher.

François Pelot (sosa 4090) naît vers 1630, probablement dans le Sud Touraine (j’ai écrit un article sur la différence entre l’âge estimé et l’âge réel de mes ancêtres dans les registres paroissiaux, voir ici). Il est le fils légitime de Léonard et Andrée Fremon. Au moment de l’écriture de l’article (début juillet 2022), je n’ai pas de fratrie pour François, on verra si je trouve quelque chose d’ici novembre. Finalement, François a quatre frères et sœurs, Magdelaine (°1620), Léonard (°1622), Nicolas (°1624) et Jehanne (°1626), nés à Cussay (Indre-et-Loire).
François se marie le 17 octobre 1654 à Ligueil avec Marie Paulmier, Ligolienne (habitante de Ligueil, Indre-et-Loire) âgée de 21 ans.

Mar_Pelot_Paulmier_Ligueil_1654_6NUM7.130.004_p.75
AD37, Ligueil, 1654, 6NUM7/130/004, p.75

« Le vingt septiesme octobre aud an
ont esté espouses francois pellot fils de
Léonard pellot et de André fremon
assisté le dit pelot de sesditz pere et mere et
[1 blanc] pellot son frere d’une part marie
paulmier fille de deffunct pierre paulmier
et de Marie martineau ses pere et mere
assisté de sa mere et de charles et pierre paumier [?]
soubsignez » 

Les parents de François sont présents à son mariage mais je n’ai pas trouvé leurs actes de sépulture.
Ensemble, ils ont neuf enfants, François Marie (°1656), Madeleine (°1658-1659), Marguerite (sosa, °1660), Anne (°1666), François (°1668-1668), Magdelaine (°1670), Jehan (°1670), François (°1672), Marie, nés à Ligueil. Marie, dont je n’ai pas l’acte de sépulture, se marie en 1673 à Ligueil avec Louis Pinard. Cela pourrait faire d’elle l’aînée de la famille.
En 1656, François est marchand. Selon le site jpu.aieuls.com, un marchand, sous l’Ancien Régime, désignait tout commerçant, achetant et revendant. En milieu rural, cependant, sauf précision (« marchand-tanneur », « marchand-drapier »,…), il désignait le marchand de bestiaux. Par la suite, François est maître boucher. De vendeur de bestiaux à vendeur de viande, il n’y a qu’un fil…de couteau.
François meurt le 9 mars 1694 à Ligueil à l’âge de 64 ans. Il précède de quelques semaine son épouse, qui meurt le 6 mai de la même année. 

Afficher l’image sourceWishmaster est un film que j’ai vu.

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V comme…Vendredi 13 (1980)

Challenge AZ, et si mes ancêtres étaient des titres de films d’horreur…

V comme…

Vendredi 13
Titre original : Friday the 13th
Date : 1980
Réalisateur : Sean S. Cunningham

Résumé (source Wikipedia)
Le vendredi 13 , un jeune garçon nommé Jason Voorhees meurt noyé au camp de Crystal Lake. L’année suivante, deux moniteurs sont également tués. À la suite de ces événements, le camp reste abandonné.
En 1979, Steve Christy décide de le rouvrir un vendredi , jour anniversaire des décès survenus vingt et un an auparavant. Lors de la préparation du camp pour l’été, les moniteurs employés par Christy commencent à disparaître les uns après les autres pendant la nuit. 

Quel rapport avec mes ancêtres ?
Julien Chasles est mon sosa 370. Il décède le vendredi 13 août 1784 à Noyant, Maine-et-Loire (ça tombe bien, c’est le thème de l’article), et inhumé le lendemain.
DC Chasle épx Chignard Noyant 1784
« Le quatorze du mois d’aoust mil sept cent quatre vint quatre a été
inhumé dans le cimetière de ce lieu par nous vic. soussigné le corps de
julien chasle fermier decedé d’hier agé d’environ soixante treize ans epoux
de Renée chignard en presence de Julien chasle fils du dit, de
mathurin barillé garçon, de pierre charles Neveu du dit, de Jacques launay [ou Taunay]
son gendre tous de cette paroisse qui ne savent signer
 »

J’aurais aimé en avoir appris plus sur la vie de Julien par rapport à mon article de 2020 (voir ici), mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Grâce à son acte de sépulture, je peux estimer la naissance de Julien au début du XVIIIè siècle, autour de 1712 mais je n’ai pas assez fouillé les archives pour trouver son acte de baptême. Fils de René Chasles et Marie Lihoireau, mariés à une date inconnue (très certainement en Maine-et-Loire), Julien a cinq frères et sœurs, un frère aîné, Urbain, né vers 1707, trois frères cadets, René, né vers 1713, Jacques, né vers 1747, Pierre, né vers 1718, et un petite soeur, Anne, née vers 1722. Toute la fratrie atteint l’âge adulte et se marie. Julien a pour belles-sœurs et beau-frère, Thérèse Chuche, Anne Chevrier, Marie Chevrier, Rose Froment et Urbain Chignard.
René Chasles, le père de Julien, meurt avant juillet 1739, et Marie Lihoireau, sa mère, meurt le 24 novembre 1746.
Le 30 juin 1747, Julien épouse Renée Chignard, la sœur du mari de sa sœur, en l’église de Noyant, Maine-et-Loire. Ensemble, ils ont a quatre enfants, Marie (ma sosa), Julien, René, et une fille dont le prénom m’est inconnu mais qui épouse un certain Jacques Launay ou Taunay, présent à la sépulture de Julien. Marie, Julien, René et la fille au prénom inconnu sont consanguins car leurs parents, Julien et Renée, sont apparentés du 3 au 4è degré, ce que nous révèle l’acte de mariage du couple.
Mar Chasle Chignard Noyant 1747
Mar Chasle Chignard Noyant 1747 suite
« lesquels Julien Chasles et Renée Chignard se trouvent parents du 3 au 4 degré de consanguinité » 

Pour l’instant, je n’ai pas trouvé les ancêtres communs de Julien et Renée puisque je n’ai pu remonter qu’une seule génération. Il faudrait que je creuse aussi du côté du patronyme Lihoireau. En effet, la mère de Julien se nomme Marie Lihoireau et j’ai une autre branche Lihoireau dans le Maine-et-Loire, du côté de Dénézé-sous-le-Lude, soit à moins de 4 km de Noyant, et de Challonnes-sous-le-Lude, soit à moins de 10 km de Noyant.

Julien est dit fermier au moment de sa mort en 1784 et laboureur au mariage de son fils en 1785. Julien est donc probablement un laboureur qui loue sa terre grâce à un bail à ferme.

Afficher l’image sourceVendredi 13 est un film que j’ai dans ma DVDthèque mais que je n’ai pas encore vu.

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U comme…Us (2019)

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U comme…

US
Titre original : Us
Date : 2019
Réalisateur : Jordan Peele

Résumé (source Telerama)
Adelaide Wilson, qui a vécu un traumatisme durant sa jeunesse, part en vacances sur les lieux de son enfance avec son mari, Gabe et leurs enfants, Zora et Jason. Une nuit, des étrangers armés de ciseaux se présentent à leur porte et les attaquent. La famille s’aperçoit alors, horrifiée, que ces psychopathes leur ressemblent étrangement…

Quel rapport avec mes ancêtres ?
Urbain Sainte, sosa 362, dont les initiales sont US (oui, je sais, on fait comme on peut), est fils d’Anne Robain (1688‑1749) et d’Urbain (1696-1772), petit-fils d’Urbain, frère d’Urbain (1724-1724) et père d’Urbain (°1753).
Urbain naît le 13 août 1725 à Brain-sur-Allonnes (Maine-et-Loire). Il naît deux ans après le mariage de ses parents. Bien qu’il ne soit pas l’aîné, puisque Urbain et Marie (jumeaux) le précèdent, il devient l’aîné du fait qu’il est le premier enfant survivant. Une sœur, Jeanne, naît en 1727 mais meurt quatre ans après, puis une seconde sœur, Marie, naît quatre ans après lui, en 1729.
Il se marie avec Marie Chevré le 10 avril 1752 à Brain-sur-Allonnes (Maine-et-Loire). Ensemble, ils ont neuf enfants, tous nés à Brain-sur-Allonnes :

  • Urbain, né le 10 septembre 1753
  • Médard, né le 9 mars 1755
  • Magdelaine, née le 21 juillet 1756
  • Anne, née le 29 septembre 1762
  • Anne Michelle, née le 29 septembre 1764
  • Jeanne, née le 25 avril 1766
  • Anne ma sosa, née le 28 août 1769
  • Magdelaine, née le 16 mars 1772
  • Jean, né le 1er mai 1777

La profession d’Urbain n’est précisée dans aucun des actes de baptême de ses enfants, cependant, il sait signer. Pour autant, cela signifie-t-il que c’était un érudit, un notable ? Pas certain puisque Marie Chevré, sa femme, était la fille d’un filtoupier.

Urbain meurt le 4 août 1789 à Brain, à l’âge de 63 ans. Il est inhumé le lendemain dans la même paroisse. Son union avec Marie a duré 37 ans et 3 mois. Il laisse une veuve de 55 ans.

Afficher l’image source US est un film que j’ai vu pour le Challenge AZ.

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T comme…Le Territoire des morts (2005)

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T comme…

Le Territoire des morts
Titre original : Land of the dead
Date : 2005
Réalisateur : George A. Romero

Résumé
Plusieurs années après une apocalypse zombie, les survivants ont établi des avant-postes fortifiés à travers les États-Unis. Les zombies, qui désormais pensent et communiquent, s’organisent pour prendre d’assaut une des villes bunker. Kaufman, autoproclamé chef des vivants, engage un commando de mercenaires pour contrer les attaques de ces morts-vivants d’un genre nouveau…

Quel rapport avec mes ancêtres ?
Le Boulevard des allongés, le plumard aux navets, les quatre-arpents, chez la veuve Pinaud, toutes ces expressions nous emmène en un seul et même lieu, le cimetière.
J’ai 23 personnes nommées Cimetière dans mon arbre, dont 3 sosa. Je vous ai parlé de la famille Cimetière ici.

Jean Cimetière ou Simetière ou Semetière ou Cemetière est mon sosa 786. Il naît le 26 avril 1671 à Romagne (Vienne), du légitime mariage d’Antoine et Françoise Feumolant.
Il se marie le 4 juillet 1702 à Romagne (Vienne) avec Anne Bellebeau ou Belebeau ou  Beletbeau ou Belletbeau. Jean a 31 ans. Leur union dure 41 ans et 3 mois, jusqu’au décès d’Anne, le 27 octobre 1743 à Romagne.
Ensemble, Jean et Anne ont 16 enfants, tous nés à Romagne : 

  • Anne, née le 13 novembre 1703 au village de Beauvais et décédée le 11 septembre 1761 à Romagne, à l’âge de 57 ans. Elle se marie avec Jean De Benest le 27 mai 1721.
  • Marie, née le 23 novembre 1705 au village de Beauvais et décédée après le 20 janvier 1779, à l’âge de 73 ans au moins. Elle se marie avec Jacques Texier le 22 janvier 1747. Elle a 10 enfants : Françoise, Pierre, Louis, Jean, Jacques, Jean, Marie-Thérèse, Marie, Laurent et François.
  • Jean, né le 8 février 1707 au village du Vignault.
  • François, né le 3 mars 1708.
  • Louis, né le 14 octobre 1709.
  • Antoine né le 27 janvier 1711 à  la Métairie du Viniault.
  • Louis, né le 20 juillet 1713 au Vignot.
  • Jeanne, née le 25 septembre 1714.
  • Pierre, né le 18 mars 1716.
  • Françoise, née le 26 septembre 1717.
  • Pierre, né le 26 juillet 1719.
  • Marianne, née le 18 octobre 1720 au Vignaux.
  • Magdelanne, née le 9 août 1722.
  • Jeanne, née le 8 février 1724. Elle se marie avec Jean VALETTE le 19 janvier 1756.
  • Anthoinette, née le 23 janvier 1726.
  • Joseph, né le 5 juillet 1727.

Bien que je trouve souvent Jean dans les registres paroissiaux (23 fois), il n’est fait mention de son métier de laboureur qu’une seule fois en 1707. En revanche, les lieux de vie sont indiqués assez régulièrement. Le couple semble vivre toute sa vie à Romagne, dans deux lieux-dits éloignés d’un kilomètre et demi environ (distance actuelle). En 1703 et 1705, le couple est localisé au village de Beauvais, au sud de la commune. En 1707, 1711, 1713 et 1720, le couple vit au Vignaud, où se trouve une métairie. Aujourd’hui, le Vignaud fait partie du bourg de la commune.
Jean meurt le 5 janvier 1759 à Romagne, à l’âge de 87 ans. Veuf depuis 16 ans, il ne semble pas que Jean se soit remarié (il a 71 ans quand il devient veuf, ce qui est probablement la raison).

J’aurai pu utiliser le film Simetiere (Mary Lambert, 1989) pour évoquer la famille Cimetière mais j’avais déjà un film pour la lettre S.

Afficher l’image sourceLand of the dead est un film que j’ai dans ma DVDthèque mais que je n’ai pas encore vu.

arabesque

La Troisième mère
Titre original : La terza madre
Date : 2007
Réalisateur : Dario Argento

Résumé
Une jeune archéologue, Sarah Mandy, libère accidentellement une force maléfique à l’ouverture d’une urne, provoquant le meurtre sauvage de sa collègue. Lancée dans Rome, la sorcière Mater Lacrimarum débute alors son projet de faire sombrer la ville dans le chaos.

Quel rapport avec mes ancêtres ?
Lorsque nos ancêtres se remariaient, ils devenaient un nouveau parent pour les enfants du premier lit, le conjoint étant la plupart du temps veuf ou veuve. Ainsi, Marie Aunette, sosa 905 (j’ai évoqué Marie lors du Challenge AZ 2019, voir ici) a élevé les enfants de Mathurine Malpiece (+1682), succédant à Antoinette Branger, lorsqu’elle a épousé Gatien Baron (sosa 904) en troisièmes noces. Jeanne Honet, sosa 901, a, elle aussi, élevé les enfants de Catherine Delalande, première femme de Jacques Bougrier (sosa 900), comme l’avait fait avant elle, Marie Louzières (+1708). Catherine Lebrun, sosa 163 (dont je vous ai parlé ici), a élevé les enfants de Julien Conan (sosa 162) et de sa femme Vincente Le Garnec, après la mort de Marie Lescoarnec (+1773), la deuxième femme de Julien. Il en a était de même pour Marie Anne Deschamps, sosa 439 (que j’ai évoqué ici), qui a élevé les enfants de Marie Henriette Charlotte, première femme de Sébastien Legris (sosa 438), après le décès de cette dernière en 1738 et de sa deuxième femme en 1743.

En revanche, bien que Marie Anne Sabourin, ma sosa 189, soit la troisième femme de Louis Fourrier (sosa 188), elle ne rentre pas dans la catégorie de troisième mère. En effet, Marie Anne épouse Louis le 9 février 1790 à Parçay-les-Pins. Marie Anne a 25 ans et Louis en a 57. Le premier mariage de Louis a eu lieu le 13 novembre 1764 à Parçay-les-Pins. Il épouse Marie Harrault avec qui il aura au moins deux enfants, René Louis François, né en 1766, et Jacques, né en 1767. Marie Harault meurt le 18 octobre 1788. Louis se remarie le 20 avril de l’année suivante avec Marie Marguerite Vinet. Il n’aura pas le temps d’avoir d’enfant avec sa deuxième épouse car elle meurt quelques mois après leur mariage, le 21 août 1789. Lorsque Louis épouse Marie Anne, ma sosa, les enfants de son premier lit ont respectivement 24 et 23 ans. On peut imaginer que si les enfants ne sont pas encore mariés, ils n’ont plus besoin d’être élevés. Marie Anne ne peut donc pas être considérée comme leur troisième mère.

En ce qui concerne Madelaine Coudre, ma sosa 1945, mes recherches font défaut (voir ici) ; je n’ai pas de fratrie à rattacher à Antoine Gastebled, mon sosa 972. J’imagine qu’il a probablement des frères et sœurs, germains et/ou consanguins. Même constat pour Marie Richar, ma sosa 863, femme de Louis Naudet. Si j’ai identifié trois enfants pour Louis, il les a eu avec Marie Richar. A-t-il eu des enfants avec Marguerite ROBERT, sa première femme ? Il faudra que je cherche.

Afficher l’image sourceJe n’ai pas vu La Troisième mère.

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S comme…Swamp women (1956)

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S comme…

J’aurais pu utiliser le film Shark (Kimble Rendall, 2012) mais j’ai déjà parlé de mon ancêtre Requi(e)n à la lettre J. J’aurai pu utiliser le film Simetiere (Mary Lambert, 1989) mais j’ai besoin de cette famille demain. Ce sera donc Swamp women.

Swamp women
Titre original : Swamp women
Date : 1956
Réalisateur : Roger Corman

Résumé 
“Meilleure femme flic” que son patron ait connu, le lieutenant Lee Hampton est chargée d’infiltrer un trio féminin, le célèbre gang Nardo, qui croupit en prison. Le but de Lee est d’aider les criminelles à s’évader, puis de les accompagner jusqu’à ce qu’elles révèlent l’emplacement exact de leur butin, des diamants enterrés quelque part dans les marais de Louisiane.

Quel rapport avec mes ancêtres ?
Soyons pragmatiques pour trouver un lien avec un de mes ancêtres. Je vais simplement traduire le titre du film (presque). Swamp signifie « marais » et women signifie « femmes ». Ce sera donc mes ancêtres femmes nommées Marais, plus exactement mon ancêtre femme, Jeanne Marais (sosa 211).

Jeanne Marais naît le mercredi 24 octobre 1759 à Moulins-sur-Céphons (Indre). Elle est baptisée le lendemain de sa naissance. Elle est la fille légitime de Pierre Marais, journalier, et de Marie Deschamps (une famille au patronyme très nature). A sa naissance, Jeanne a pour frères et sœurs, Jean (né en 1754), Anne (née en 1756) et Marguerite (née en 1758).
Sa mère, Marie, meurt le 20 avril 1763, Jeanne est alors âgée de 3 ans. Son père se remarie deux fois. Des quatre mariages contracté par son père, neuf enfants sont nés, dont six avec Marie Deschamps, la mère de Jeanne, la deuxième épouse, un avec la troisième épouse, Madeleine Hervier et un avec la quatrième, Marie Giraud (et un, André, dont je n’ai pas identifié la mère). Son père meurt peut-être le 12 janvier 1771 dans la même paroisse. Jeanne n’a que 12 ans. Mais comme dans l’acte de sépulture de 1771, il est dit que Pierre est marié en secondes noces à Marie Giraud (et non en quatrième noces), je ne suis pas sûre. De plus, l’acte de tutelle pour Jeanne est passé en janvier 1778.

Jeanne se marie avec Jacques Rabier (sosa 210, 1758-1812), le mardi 16 novembre 1779 à Sainte-Colombe (actuellement, Bouges-le-Château). Elle est mineure et son père est décédé (c’est pourquoi la date de 1771 est plausible). Elle est placée sous l’autorité de Gilles Deschamps (un oncle ?).

Le couple a quatre enfants, Guillaume, baptisé le 14 novembre 1781 à Ste-Colombe,  Colombe née le 5 mai 1783, Anne, baptisée le 23 mai 1785, et Rose baptisé le 2 juillet 1789. Jeanne devient donc mère à l’âge de 22 ans et quitte les langes aux environs de 33 ans.

Jeanne Marais meurt le lundi 9 mars 1812, à l’âge de 52 ans, à Sainte-Colombe, au lieu-dit la Grande Croix. Philippe Boileau, son gendre, déclare le décès.

Reste un point à élucider : l’acte de mariage fait état de l’acte de tutelle passé devant le bailly de Moulins en date du 30 janvier 1778. Pourquoi une tutelle en 1778 alors que Jeanne est orphelin de mère à l’âge de 3 ans (1763) et de père, avant 1773 ?
Jeanne, mineure, a peut-être dû en prendre un pour se marier. Il est également possible qu’il y ait eu changement de tuteur en 1778 (décès du précédant). (merci à Estelle @piste2mesayeuls, pour ces pistes de recherche).

J’aurais pu utiliser le film Sisters (Douglas Buck, 2006) pour illustrer la lettre S, mais j’ai traité un thème proche à la lettre D (voir ici).

Afficher l’image sourceJe n’ai pas vu Swamp women.

arabesque

Comme Swamp women est plus souvent classé dans les films noirs d’aventure que dans les films d’horreur, il faut que je choisisse un autre film. Ce sera Swamp ! . Du coup, pas besoin de sélectionner un autre ancêtre, Jeanne Marais est l’ancêtre idéale.

Swamp !
Titre original : Swamp !
Date : 1999
Réalisateur : Eric Bu

Résumé 
Bea, une gamine de treize ans condamnée par la maladie, n’a qu’une obsession: réaliser un film d’horreur… « Swamp » .

arabesque

Septième lune
Titre original : Seventh moon
Date : 2008
Réalisateur : Eduardo Sánchez

Résumé
Un jeune couple part passer sa lune de miel en Chine. Pendant de la traditionnelle fête des fantômes, qui a lieu lors de la septième lune, ils assistent à un rituel qui va les confronter à certaines légendes surnaturelles chinoises.

Quel rapport avec mes ancêtres ?
La fête des fantômes a lieu le 15è jour de la 7è lune. En 2022, cela correspond au 12 août. Le seul ancêtre à être mort un 12 août est Germain Boileau.
Comme pour beaucoup de mes ancêtres, j’ai fait la connaissance de Germain par l’intermédiaire de sa fille Eugénie (sosa 13).

L’acte de mariage d’Eugénie donne plusieurs renseignements intéressants, le nom des ses parents, le lieu et la date de décès de son père, le domicile de sa mère. Eugénie est la fille de Philippe Boileau, décédé le 11 août 1907 à Bourges, et de Louise Julie Jouanneau, demeurant à Tours.
Mar_Eugénie_Boileau_1910_La_Riche
Premier problème, il n’y a aucun décès au nom de Boileau à Bourges en 1907. Soit ce n’est pas la bonne année, soit ce n’est pas la bonne commune. Eugénie se marie en 1910, trois ans après le décès de son père, et la femme de Philippe est présente au mariage. L’erreur semble donc surprenante mais elle est sans conteste. Je suis alors partie à la recherche du mariage Boileau/Jouanneau, à Orléans puisqu’Eugénie était née dans cette commune. Comme cette piste n’a pas eu de succès, j’ai cherché à Tours puisque Louise Julie y vivait, et qu’Eugénie s’est mariée en Indre-et-Loire. Recherche réussie.

Germain se marie avec Louise Julie Jouanneau, le 12 août 1876, à Tours. Cet événement consigné dans les registres d’Etat civil m’apprend qu’il est le fils de Philippe Boileau et Anne Courand.
Germain Boileau (sosa 26) est né le 7 mars 1848 à Sainte-Colombe (Indre).

Afficher l’image sourceJe n’ai pas vu Seventh moon.

Challenge AZ 2021