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Publié dans Généalogie

Inondations

On dit souvent que la Loire est fleuve sauvage, à cause de son lit, constitué de sable, ce qui la rend très peu navigable. L’Indre est plus docile.
Longue de 279,63km, l’Indre prend sa source dans le département du Cher, près du lieu-dit « Beaufoin », sur la commune de Saint-Priest-la-Marche. Sa confluentce avec la Loire, se fait dans le département d’Indre-et-Loire, sur la commune d’Avoine.

Pour avoir habité un an près de la rivière et pour travailler à quelques centaines de mètres d’elle, j’ai pu constater que ses crues pouvaient rendre la circulation difficile. C’est ce qui a obligé René Brosseau (sosa 458), demeurant à Artannes, à faire baptiser son fils à Pont-de-Ruan (1).

Naiss_enfsosa_Brosseau_Fourmiau_1754_Artannes_6NUM7.006.044_p.2
AD37, Artannes, 1754, baptême Renée Brosseau

Cette information, outre qu’elle m’en apprend sur les aléas climatiques de Touraine et sur le quotidien de mes ancêtres, me permet d’estimer où vivait René. Il vivait sur la paroisse d’Artannes, mais de l’autre côté de la rivière par rapport à l’église. Il vivait même probablement dans la partie sud-ouest de la paroisse, sinon, il serait allé faire baptiser son fils dans l’église de Monts.
Eglises_Artanne_Pt_de_Ruan
Bon, en fait, je sais exactement où est né (1725) et où est mort (1793) René. Ses actes de baptême et de sépulture indiquent la Pichardière. Mais le baptême de son fils me permet de supposer que mon sosa y vivait aussi en 1754 puisque la Pichardière se trouve bien sur la rive gauche de l’Indre, au sud de la paroisse.

(1)Le 11 février, l’Indre est toujours en crue et empêche toujours les pères de faire baptiser leurs nouveau-nés dans l’église d’Artannes au profit de celle de Pont-de-Ruan. Les inondations sont peut-être plus importantes car le curé ne parle plus du débordement de la rivière mais des grandes eaux.

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Publié dans Généalogie, La boîte à trucs

Ils étaient une fois Magazine n°1

J’avais une petite idée qui me trottait dans la tête depuis quelques mois, présenter les articles de mon blog sous forme d’un magazine. Et bien , voilà, c’est fait ! Et je suis assez contente du résultat. Si vous aimez, je monterai le numéro 2.

ILS ETAIENT UNE FOIS MAGAZINE n°1

Note aux lecteurs
Attention, ne comparez pas ce que vous allez lire avec un vrai magazine de généalogie, il s’agit juste d’une mise en page différente des articles du blog. Autrement dit, mon magazine n’a pas plus de prétention que mon blog. 

Appli utilisée : CANVA.

Publié dans Généalogie, Un lieu, un ancêtre

Mes ancêtres chouppois

Préambule : à quelle commune française est associé le gentilé « chouppois » ? Avant de répondre à cette question, je dois expliquer pourquoi j’ai choisi de vous parler de mes ancêtres chouppois. Parce que J’ADORE le nom de la commune où ils vivent…CHOUPPES. C’est choupi, Chouppes. Chouppes, c’est sucré, ça me fait penser aux sucettes Chupa Chups®. Bref, rien de logique dans ce choix.

Chouppes, c’est où ?

Les coordonnées de Chouppes sont 46° 48′ 44″ Nord, 0° 09′ 54″ Est. Pour être plus précise, Chouppes se situe dans le département de la Vienne, à une trentaine de kilomètres à l’Ouest de Châtellerault et à moins de 20 km du département des Deux-Sèvres.
Chouppes se situe à une altitude comprise entre 79 m et 157 m. La commune est plus haute que le plus haut arbre de France et plus haute que le plus haut arbre du monde (1).

Chouppes, perdue dans la campagne ?

Dire de Chouppes qu’il n’y a pas un chat à 10 kilomètres à la ronde, c’est un peu exagéré. A 6 kilomètres au Nord se trouve la commune de Coussay, à 13 km au Nord-Est se situe la commune de Doussay, à 15 km à l’Est celle de Lencloître, à 10 km au Sud-Est celle de Thurageau, à 5 km au Sud la commune de Mirebeau, à 7 et 10 km au Sud-Ouest les communes d’Amberre et de Cuhon, à 8 km à l’Ouest la commune de Mazeuil et à 8 km au Nord-Ouest celle de Saint-Jean de Sauves.

Toponymie

Si le nom Chouppes est rigolo, son origine n’a rien de drôle ni d’original. Le nom de la localité est attesté sous les formes [Petrus de] Chaoppa vers 1120 et Caopia en 1236. Il viendrait d’un anthroponyme gaulois, Catuoppus, _composé de catu signifiant « combat, bataille » et du suffixe -ops signifiant « œil »_ , et de la terminaison -a donnant le sens général de « lieu de Catuoppus ».

Le blason de la commune

Le blason de la commune est D’azur à trois croisettes d’argent. Il s’agit en fait du blason de la famille de Chouppes, seigneurs des lieux, dont un des plus anciens membres connus, Ganelon de Chouppes (Ganelo de Caopa), est cité en 1052 comme témoin de la fondation du prieuré de Saint-André, faite par Barthélemy de Faye, archevêque de Tours.

Démographie ascendante ou descendante ?

Chouppes est une commune rurale de 766 habitants (d’après le recensement de 2020), avec un densité de 24 habitants/km². Chouppes n’est pas la commune la moins peuplée ni la moins dense dans laquelle mes ancêtres ont vécu (population et densité actuelles) mais, on n’en est pas loin (voir mon article A la campagne qui recense, de façon non exhaustive, quelques communes ancestrales).

Population _Chouppes

Le patrimoine chouppois

Chouppes possède un moulin cavier, dont la structure portant les ailes a disparu mais qui a conservé son massereau et son système composé par les meules. Ce moulin apparaît sur le cadastre napoléonien, ce qui situe sa construction avant 1813, date du cadastre. Le dernier meunier a cessé son activité en 1905.

Comme toute les anciennes paroisses, Chouppes possède une église. Dédiée à saint Saturnin, l’église paroissiale de Chouppes date des XIè (nef) et XIIè siècles (chœur). Les deux chapelles latérales ont dû être ajoutées aux XVè et XIXè siècles. La base du clocher est certainement romane (XIè siècle) mais la flèche octogonale est sans doute édifiée au XIXè siècle. (pour plus de détails, voir ici).

Qui sont mes ancêtres chouppois ?

Petite correction. Je devrais plutôt dire qui sont mes DEUX ancêtres chouppois ?
Il s’agit de René Bonnet ou Bounet  (sosa 1642) et de Jeanne Giraud (sosa 1643).
René et Jeanne se marient le samedi 30 avril 1701 à Chouppes.
« Ce jourd’huy trentiême du mois d’avril mil sept cent un
nous avons recu a la benediction nuptialle René

Bonnet dils de Toussaint Bonnet et de Jeanne moizant ses
pere et mere et de Jeanne girault fille de deffunt Charle
girault et de francoise daubier apres avoir publié
a trois dimanches consecutifs leurs bans auxquels il
ne sest trouvé aucun empeschement, et nous estre assurez
du consentement des parents du coté paternel et maternel
de ‘lune et de l’autre partie, en presence de Jeanne moizant
mere dudit René Bonnet et de andrée bonnet sa sœur et de
louis Jeannet sacristain et Jean godu aussy sacristain

et de francoise daubier mere de la ditte Jeanne girault et de
francoise girault soeur de la ditte espouzée, et de louis gibert
oncle de la ditte Jeanne girault lesuels tous ont déclaré ne
scavoir signer de ce enquis par moy » 

Cet acte de mariage, plutôt précis pour l’époque (voir ici pour preuve) a le défaut de ne pas préciser si les futurs époux sont originaires de la paroisse ou non. Cependant, sachons nous contenter de ce que le prêtre nous donne : les noms des quatre parents, les noms de deux sœurs et celui d’un oncle.
De ce mariage naissent au moins cinq enfants, Pierre (1702), Jean (1703), François (1706-1706), René (1708), Marie, ma sosa (1711). François meurt en bas-âge, après six mois  d’une courte vie, Marie se marie en 1732 et son frère aîné, Pierre, en 1747. Je ne sais pas ce qu’il advient de Jean et René. Sont-ils restés à Chouppes, la paroisse qui les a vu naître ? Ont-ils pris femme dans une paroisse voisine ?

Arrêtons-nous quelques instants pour faire le point. Je vous disais que j’allais vous parler de mes 2 ancêtres chouppois. Vous voyez où est le problème ? Non ? Pas encore ? Ou bien avez-vous remarquer que René et Jeanne se sont mariés à Chouppes, qu’ils y ont vécu puisque leurs enfants y sont baptisés, mais que je n’inclus pas Marie, leur fille (ma sosa 1711) dans mes ancêtres Chouppois. Cela s’explique facilement : tous les enfants de René et Jeanne sont nés à Chouppes, sauf Marie, qui est née le 13 janvier 1711 à Curzay-sur-Vonne, à plus de 40 kilomètres du lieu de naissance de ses frères.

« Aujourd’huy traisiesme jour de janvier mil sept cent onze
est née et le mesme jour a esté baptisée marie fille
de rené bonnet et de Jeanne Girault de la paroisse de
Chouppes estant venus demeurer dans le bourg de
Curzay ont esté parrain et marraine Jean Gautier

M[aî]tre maréchal et dame marie richard qui ont déclaré
ne scavoir signer de ce enquis     Girault curé de
                                                                         Curzay »

René et Jeanne ont donc quitté Chouppes pour Curzay, entre 1708 et 1710.
Malgré son baptême à Curzay, lorsque Marie se marie avec Marc Barré, le 30 juin 1732, à Ligniers-Langoust (rattachée en 1849 à la commune de Verrue), le prêtre dit que Marie est la
 » […] fille de deffunt René bonnet et de Jeanne
giraud de la paroisse de polligny […] »
(la commune de Poligny est réunie à celle de Chouppes par arrêté du 21 juillet 1848).

Après un passage par Curzay, René et Jeanne semblent donc retourner à Chouppes.
René est laboureur ou journalier. Jeanne est probablement mère au foyer.

Ancêtres_chouppois

(1) Le plus grand arbre de France, un sapin de Douglas, mesure 66,60 m de haut, avec une circonférence au pied de 3,70 m (mais à peine 10 cm à la cime). Il pousse sur les bords de la retenue d’eau du barrage du Chartrain, à Renaison (Loire). Il a été planté lors de la construction du barrage, en 1892. L’arbre le plus haut du monde, un séquoia à feuilles d’if, s’appelle Hypérion. Haut de 116 m, il pousse aux Etats-Unis, dans un endroit tenu secret, pour éviter que l’afflux de touristes ne détruise l’écosystème.

Publié dans Généalogie, Un lieu, un ancêtre

Mes ancêtres levrousains

Fiche d’identité

Levroux se situe en Champagne berrichonne, dans le département de l’Indre, en région Centre-Val de Loire. C’est une commune nouvelle créée le 1er janvier 2016, issue du regroupement de deux communes : l’ancienne commune Levroux et la commune Saint-Martin-de-Lamps. Le 1er janvier 2019, Saint-Pierre-de-Lamps intègre la commune nouvelle de Levroux.

Levroux a pour communes limitrophes : Moulins-sur-Céphons (6 km), Bretagne (6 km), Francillon (6 km), Bouges-le-Château (8 km), Villegongis (8 km), Brion (9 km), Vineuil (9 km), Sougé (10 km), Frédille (11 km), Gehée (11 km) et Argy (14 km).

Hydrographie

Les rivières Céphons, Lamps et Trégonce prennent leur source sur le territoire communal.

Le Céphons tire son nom de « Sept-Fontaines ». La rivière a pour caractéristique de s’appeler la Céphons sur la commune de Levroux, et de reprendre le genre le masculin sur la commune de Moulins-sur-Céphons. Longue de 18,9 km. C’est un confluent du Nahon, dans lequel elle se jette sur la commune de Langé.

Le Lamps est long de de 5,6 km. Sa confluence avec le Céphons se situe sur le territoire de Moulins-sur-Céphons.

Longue de 17,2 km, la Trégonce se jette dans l’Indre sur la commune de Villedieu-sur-Indre. Le cours d’eau est un cours d’eau de deuxième catégorie(1) ; les poissons susceptibles d’être péchés sont les ablettes, barbeau commun, black-bass à grande bouche, brème, brochet, carassin, gardon, goujon, perche, poisson-chats, rotengles, sandres, silures et tanches.

Un peu d’histoire

Ancienne ville gallo-romaine, Levroux était appelé Gabatum. Une vingtaine de vestiges gallo-romains ont été retrouvés, dont une nécropole, un théâtre, une voie romaine ainsi que les vestiges du  village des Arènes (village celtique datant de la période Tène, comprise entre le Vè et le IIè siècle avant JC).
En 370, St Martin, évêque de Tours, vient se recueillir sur les reliques de St Sylvain et St Sylvestre, et fait construire une église dédiée à St Pierre et St Paul. Le culte de St Sylvain se développe autour des reliques et on vient de très loin pour se faire guérir de maladies de peau, notamment le « feu de St Sylvain » (sorte de lèpre). Gabatum devient ensuite Vicus Leprosus (la ville des Lépreux) puis Levroux.
Autrefois région d’élevage, fameuse pour ses moutons, la présence la Céphons permet à la commune de développer le travail artisanal de la peau. Au XIXe siècle, l’industrie des mégisseries-parchemineries prospère. Il en existe encore deux aujourd’hui.

Le patrimoine levrousain

Pour en savoir plus le patrimoine levrousain, cliquer ici.

Démographie

D’après le recensement de 2019, la population officielle de Levroux est de 2923 habitants. La commune a connu son apogée démographique en 1876 avec 4277 habitants, s’est maintenue jusqu’au début du siècle dernier puis a entamé une lente baisse à partir de 1911. Aujourd’hui, le taux d’évolution moyen annuel de la population, sur la période de 2014 (2 959 habitants) à 2019 (2 923 habitants) est de -0,25 % par an. La population de Levroux est donc toujours en baisse malgré une légère augmentation en 2019 par rapport à 2016 (2752 habitants). C’est une population qui vieillit, avec un indice de vieillissement de 152 personnes de 65 ans ou plus, pour 100 habitants de moins de 20 ans.

La blason de la commune

De gueules à la tour, flanquée de deux échauguettes, avec ses avant-murs mouvant des flancs, le tout d’argent ajouré hormis les avant-murs et maçonné de sable, les avant-murs ouverts du champ ; au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or.

Mes ancêtres levrousains

Ancêtres_levrousains

Mes patronymes levrousains
Belat, Bigoison, Boileau, Bonisson, Bouty, Courant, Fleury, Freslon, Guilgault, Guignard, Madrolles, Marnay, Naudet, Paris, Pitet, Rousset, Soupiron, Valière, Virly.

Les prénoms de mes ancêtres levrousains
Anne (féminin), Charles, Claude (féminin), Etiennette, Fiacre (masculin), Françoise, Geneviève, Jacques, Jean, Jeanne, Louis, Madeleine, Marie, Pierre, Solange, Vincent. Les prénoms de mes ancêtres levrousains ressemblent beaucoup aux prénoms de mes ancêtres tourangeaux ou de mes ancêtres poitevins. Seul Fiacre sort du lot, de par sa rareté et parce que je n’ai qu’un seul Fiacre dans ma généalogie, Fiacre Guignard, mon sosa 854.
Originaire d’Ecosse (ou d’Irlande selon les sources), Fiacre voit le jour en 607. Devenu moine, il émigre en Brie où il vit en ermite. Sa réputation de sainteté et son pouvoir de guérison lui vaut grande réputation. Les malades et les disciples sont tellement nombreux qu’il est contraint de construire un monastère et un hospice et de s’adonner à la culture des plantes médicinales pour soigner ses patients. C’est autour de ce monastère que naît la ville de Breuil, aujourd’hui Saint Fiacre en Brie. Fiacre meurt en 668 (ou en 670). Sa tombe est située dans la cathédrale Saint-Étienne de Meaux. Fiacre est le saint patron des jardiniers, des maraîchers et des cochers.
En revanche, les prénoms sont un peu plus originaux du coté des collatéraux, avec Phallier et Rodene, et sont surtout liés aux saints locaux. Phalier est bien sûr lié au saint de l’ancienne paroisse de Saint-Phalier.
Originaire de Limoges, Phalier se retire dans le Berry. La vie de ce saint reste largement méconnue mais très tôt, son tombeau, à Chabris, est un lieu de pèlerinage très fréquenté. Le roi Louis XI est sans aucun doute le plus célèbre des dévots de saint Phalier.
La légende prétend que les eaux de la Fontaine rendaient les femmes fécondent et
guérissaient les maux de tête.

Qui sont mes ancêtres levrousains et à quelle époque ont-ils vécu ?
Trente-cinq de mes ancêtres sont nés ou ont été baptisés, ont vécu ou ont été inhumés à Levroux, entre 1604 et 1907, soit durant trois siècles. Deux branches levrousaines se distinguent, celle de Louis Boileau et celle d’Anne Rousset.
– Louis Germain Boileau, sosa 26, grand-père maternel de mon grand-père maternel, né le 07 mars 1858 à Sainte-Colombe (Indre), décédé à Levroux le 12 août 1907. 
– Anne Courant, sosa 53, née à Levroux le 2 janvier 1815, décédée le 30 décembre 1874 à Heugnes.
-Vincent Courand, sosa 106, baptisé à Saint-Phallier-Levroux le 2 janvier 1768 et décédé à Saint-Phallier-Levroux le 23 mars 1829.
-Solange Pitet, sosa 107, baptisée à Levroux le 06 novembre 1777, lieu de décès inconnu.
-Charles Courant, sosa 212, baptisé le 17 février 1734 à Vineuil, inhumé à Saint-Phallier-Levroux le 20 germinal an XIII.
-Geneviève Madrolle, sosa 213, baptisée à Saint-Phallier-Levroux le 19 juillet 1739, lieu de décès inconnu.
-Jean Pitet, sosa 214, y a au moins vécu s’il n’y est pas né ou inhumé (naissances enfants).
-Solange Bigoison, sosa 215, baptisée le 15 mars 1755 à Bouges-le-Château, décédée à Levroux le 21 mars 1823
-Jean Madrolles ou Mazerolles, sosa 426, y a au moins vécu s’il n’y est pas né ou inhumé (naissances enfants).

-Madeleine Guignard, sosa 427, baptisée le 16 août 1711 à St-Pierre de Lamps (Indre), inhumée à Saint-Phallier-Levroux le 16 juin 1748.
-Jean Pitet, sosa 428, baptisé à Levroux le 4 mars 1717, lieu de décès inconnu.
-Marie Valière, sosa 429, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).

-Pierre Bigoison, sosa 430, baptisé à Levroux le 26 avril 1718 et inhumé à Levroux le 30 décembre 1789.
-Françoise Naudet, sosa 431, baptisée à Levroux le 11 septembre 1721, lieu de décès inconnu.
-Jacques Courant, sosa 848, baptisé à Levroux le 07 août 1648, lieu de décès inconnu.
-Jean Maderolles, sosa 852, lieu de baptême inconnu, décédé à Levroux le 28 novembre 1712, inhumé le lendemain.

-Jeanne Guilguault, sosa 853,  lieu de baptême inconnu, décédée à Levroux le 09 octobre 1720, inhumée le lendemain.
-Jean Pitet, sosa 856, y a au moins vécu s’il n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Marie Paris, sosa 857, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Louys Naudet, sosa 862, né le 21 avril 1671 à Argy, inhumé à Levroux le 14 janvier 1727.
-Anne Rousset, sosa 989, née et baptisée à Levroux le 03 août 1695, lieu de décès inconnu.
-Tiennette Virly, sosa 1697, lieu de baptême inconnu, inhumée à Levroux le 15 décembre 1649.
-Sylvain Bouty, sosa 1718, baptisé à Levroux le 27 février 1641, lieu de décès inconnu.
-Anne Chaudron, sosa 1719, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Pierre Bigoison, sosa 1720, baptisé à Levroux le 20 mars 1631, lieu de décès inconnu.
-Louise Bonisson, sosa 1721, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Pierre Fleury, sosa 1722, lieu de baptême inconnu, inhumé à Levroux le 04 septembre 1695.
-Catherine Bellat, sosa 1723, lieu de baptême inconnu, décédée à Levroux le 16 avril 1700, inhumée le lendemain.
-Pierre Rousset, sosa 1978, baptisé à Levroux le 06 juillet 1659, lieu de décès inconnu.
-Marie Fleury, sosa 1979, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Gabrielle Frelon, sosa 3441, lieu de baptême inconnu, inhumée à Levroux le 01 juillet 1653.
-Jean Rousset, sosa 3956, baptisé à Levroux le 25 janvier 1631, inhumé le 06 juillet 1711 à Frédille.
-Marie Marnay, sosa 3957, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Claude Soupiron, sosa 3959, lieu de baptême inconnu, inhumée à Levroux le 16 mars 1700.
-Jacques Rousset, sosa 7912, né à Levroux le 09 août 1604, lieu de décès inconnu.

Mes toponymes levrousains
Parmi les lieux-dits où ont vécu mes ancêtres, on trouve le Grand Faubourg, le Petit Faubourg et la métairie de la Boulinière dite communément Roule Couteau (sic).

Si le Grand faubourg et le Petit faubourg n’existent plus en tant que tels, deux rues marquent probablement leur emplacement : le Petit faubourg au Sud-Ouest de la commune et le Grand faubourg au Sud-Est.
Levroux_Petit_et_Grand_faubourgs
(source : IGN, remonter le temps)
Aujourd’hui, la commune de Saint-Phallier n’existe plus ; elle a été rattachée à Levroux en 1861.
La métairie de la Boulinière (Saint-Phallier) n’apparaît pas sur la carte IGN actuelle. En revanche, elle apparaît sur le cadastre napoléonien sous le nom de Rouille Couteau, ainsi que sur les cartes Cassini.

Les métiers de mes ancêtres levrousains
Mes ancêtres sont jardinier (Louis Germain Boileau en 1876), domestique (Anne Courant entre 1847 et 1851, Charles Courant en 1759, et Anne Bouty en 1712), journalier (Louis Germain Boileau en 1907, Vincent Courant entre 1815 et 1829, Charles Courant en 1768, et Louys Naudet en  1706 et 1724), vigneron (Jean Pitet en 1751 et 1776, et Louys Naudet en 1709), marchand (Pierre Rousset entre 1703 et 1711), fermier (Pierre Rousset entre 1700 et 1730), laboureur (Jean Madrolles entre 1732 et 1748 et Jacques Courant en 1649), boucher (Pierre Rousset entre 1685 et 1694), marchand boucher (Jean Rousset en 1656), tonnelier (Pierre Fleury en 1651).

Mes derniers ancêtres levrousains
Mon dernier ancêtre levrousain est une Levrousaine, Anne Couraud (sosa 53), née à Saint-Phallier le 02 janvier 1815. Elle se marie dans sa commune natale le 12 avril 1847 avec Etienne Germain Boileau (sosa 52), mais quitte probablement la ville à la suite de son mariage puisque son premier enfant, Louis Germain (mon sosa), naît le 07 mars 1848 à Bouges-le-Château, à 10 km au Nord de Levroux, commune d’où est originaire son époux. Bien que le couple Boileau-Couraud change de domicile, il reste sur la commune de Bouges au moins jusqu’en 1861, habitant successivement les lieux-dits d’Estigny, de la Grande Croix et de la Cure. Le recensement de 1872 les situe ensuite à Mizeray, sur la commune d’Heugnes, un peu plus de 20 km à l’Ouest, où Anne meurt le 30 décembre 1874.
Le 02 août 1876, Etienne Germain se remarie avec Solange Pinault. Dix jours plus tard, son fils Louis Germain (mon sosa), se marie à Tours avec Louise Julie Jouanneau, une Orléanaise.
Etienne Germain meurt à Heugnes le 7 novembre 1900.

Alors pourquoi Louis Germain Boileau (mon sosa 26), né à Sainte-Colombe en 1848, marié à Tours en 1876, dont les enfants sont nés à Orléans et Tours dans les années 1880, dont les parents meurent à Heugnes, finit-il ses jours à l’hospice de Levroux ? Quand arrive-t-il à l’hospice ?

Mon mariage levrousain le plus ancien
Mon mariage le plus ancien est celui de Jacques Rousset et Françoise Viret, qui a lieu le 27 janvier 1630.
Jacques est baptisé le lundi 9 août 1604 à Levroux. Il est le fils de Jacques Rousset, dont je ne sais rien, et de Jacquette Binet, dont je ne sais rien non plus. Il naît trois ans après sa sœur aînée, Françoise, baptisée le 17 octobre 1601, et trois ans avant sa sœur cadette, Catherine, baptisée le 15 avril 1607. Je n’ai pas poussé mes recherches plus loin, la fratrie est donc potentiellement plus nombreuse.
A l’âge de 25 ans, le 27 janvier 1630, Jacques épouse Françoise Viret, dont je ne sais rien à l’heure actuelle, dans l’église de Levroux. Pour l’instant, je leur connais trois fils, Jean, dont je n’ai pas la date de baptême, Jacques, baptisé en 1631, Estienne, baptisé en 1644, et une fille, Marguerite qui ne vit que deux ans et qui est inhumée en 1642. Un petit-fils, Pierre, fils de Jean, est baptisé le 06 juillet 1659 à Levroux.

Les migrations de mes ancêtres levrousains
Mes ancêtres levrousains ont-ils été de grands voyageurs ? Pas vraiment. Voici quelques distances séparant les lieux de naissance des lieux de décès de mes ancêtres :
-Louis Boileau, né à Ste-Colombe – décédé à Levroux -> 8 km ; mais Louis vit plusieurs années à Tours ; Ste-Colombe – Tours -> 117 km, Tours – Levroux -> 103 km
-Anne Courand, née à Saint-Phallier – décédée à Heugnes -> 24 km : mais Anne vit à Bouges-le-Château plusieurs années ; Saint-Phallier -> Bouges, 10 km ; Bouges -> Heugnes, 27 km
-Jean Rousset, né à Levroux – mort à Frédille ->16 km
-Charles Courant, né à Vineuil – décédé à Saint-Phallier -> 12 km
-Madeleine Guignard, né à St-Pierre de Lamps – décédée à Saint-Phallier -> 11 km
-Solange Bigoison, née à Bouges – décédée à Levroux -> 9 km

(1) une rivière de deuxième catégorie est une rivière où l’espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs, appelés cyprinidés (on parle donc de rivière cyprinicole) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). Depuis les années 1990, ce type de rivières est également peuplé de silures (source : Wikipedia).

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Plouf plouf, am stram gram c’est toi l’andouille

Si vous avez cliquer sur le titre, c’est que vous êtes curieux. Et si vous êtes curieux, ce qui va suivre est pour vous. Mais qu’est-ce qui ce se cache derrière ce curieux titre ? Mon rituel article sur les articles les moins lus de mon blog (mon article de 2022 est ici, celui de 2021 est , celui de 2020 est ici, celui de 2018 ici, celui de 2017 ).

Commençons par les articles écrits en 2022 qui n’ont pas eu de succès. Ce sont ceux du Challenge AZ et du Calendrier qui vous ont le moins attiré : 5 articles du Challenge AZ  et 2 du calendrier de l’Avent n’ont pas atteint les 10 vues, 6 autres du Challenge AZ et 2 autres du calendrier de l’Avent arrivent à 10 vues tout pile, encore 7 autres du Challenge AZ et 12 autres du calendrier de l’Avent atteignent 15 vues. Pour résumer, 18 articles du Challenge AZ font 15 vues ou moins (sur les 24 lettres de l’alphabet, soit 75% des articles du Challenge AZ), et 16 articles du calendrier de l’Avent atteignent 15 vues ou moins (sur les 25 articles du calendrier, soit 64% des articles).

Elargissons à tous les articles du blog depuis sa création en 2016. Les articles les moins lus ont atteint 21 vues. Parmi ceux-là, il a y l’article R comme Rondiner. Pourtant, il faisait partie de la liste que j’avais établie en janvier 2022, des articles que je vous proposais de faire grimper à 30 vues. Tout comme #100 mots pour une vie (Louis Fourrier). Presque aucun des articles n’a d’ailleurs atteint les 30 vues. Paraskévidétriaphobe a atteint 22 vues, #100 mots pour une vie (Jacques Guibert) a atteint 29 vues, Ils étaient une fois Noël 25 vues, Des cousins célèbres, des ancêtres un peu moins 28 vues, Poisson d’avril 26 vues, Marie 29 vues, Loches 25 vues, Un mois, un diction 18 vues, Quand les communes fusionnent 18 vues, I comme inspecteur 23 vues, Tous les chemins mènent à Tours, Calendrier de l’Avent 2020 – J22 22 vues, S comme…stérilité, St-Senoch 22 vues, Le jour où je me suis trompée d’un œuf 19 vues, O comme…Onomastique 20 vues. Seuls RDV ancestral n°5, le destin ou quand la mort frappe à la porte, Le jour où j’aurais mieux fait d’aller me coucher et 14 février, jour de la St-Valentin, ont légèrement dépassé l’objectif avec respectivement 33 vues, 32 vues pour les deux derniers.

 

Publié dans Généalogie, Un lieu, un ancêtre

Mes ancêtres louannais

Je me suis donné comme projet généalogique pour 2023 d’écrire des articles sur les communes de mes ancêtres. J’ai déjà parlé de mes ancêtres artannais ici, de mes ancêtres saint-branchois ici, de mes ancêtres elvinois , de mes ancêtres savignéens ici, de mes ancêtres jocondiens , de mes ancêtres courléonais , de mes ancêtres indriens ici. Pour le mois de janvier, je choisis la commune de Louans, en Indre-et-Loire.

Histoire de la commune

Comme il n’y a rien sur le site officiel de la commune, et pas grand chose sur Wikipedia, je vais être obligée de lever mon popotin et retourner à la bonne vieille méthode, les recherches papier.

Appelée Lupantia au Xè siècle (villaquae vocatur Lupantia, cartulaire de l’abbaye de Cormery), Lupanno au XIè siècle,  Lupannum au  XIIè siècle, Loantium ou Loans au XIIIè siècle, Loenceyum en 1338 (cartulaire de Cormery), et Louans au XVIIIè siècle (carte de Cassini), la superficie cadastrale de la commune est de 1848 hectares en 1832 (source : Carré de Busserolles, 1880)(1). Elle a pour communes limitrophes Saint-Branchs au Nord et Nord-Est, Tauxigny à l’Est, Sainte-Catherine de Fierbois à l’Ouest, et Le Louroux au Sud et Sud-Ouest.
Louans doit son nom à un saint, saint Lupance ou Lupantius. On sait peu de chose de cet homme, si ce n’est qu’il aurait été ermite sur les bords de la Vienne, près de Chinon, au VIIè siècle. Il guérissait les malades. Après sa mort, un oratoire a été construit à l’emplacement de son tombeau puis une abbaye (2). Le prieuré Saint Louans est aujourd’hui est une maison de retraite à Chinon. En Touraine, Louans était invoqué pour soigner les maux de ventre. 

Contrairement à certaines communes d’Indre-et-Loire, Louans n’a pas connu d’essor démographique au cours du XIXè siècle. De 800 habitants en 1793, la commune a connu une décroissance de 1821 (826 habitants) jusqu’en 1982 (466 habitants). Depuis, la population a augmenté légèrement à chaque recensement, pour atteindre 678 habitants en 2020.

Les armes de Louans se blasonnent ainsi : De sinople à une tour couverte d’argent, ouverte, ajourée et girouettée de gueules, au chef d’or chargé d’une aigle bicéphale couronnée issante de sable et d’une épée basse issante d’argent au pommeau aussi d’or brochant sur l’aigle.

Blason de Louans

La commune est traversée par trois cours d’eau principaux, l’Echandon, (25,7 km dont 4,099 km sur la commune), le Bourdin (14,8 km dont 6,437 km sur le commune), et le Saint-Branchs (7,593km sur la commune). Le Saint-Branchs, qui porte le nom de « Ruandon » sur le territoire communal jusqu’à la station d’épuration au nord-est du bourg puis de « Becquet » en aval, a une longueur totale de 18,3km(32).

L’église Notre-Dame date, pour partie, du XIIè siècle (la nef, détruite par un incendie en aout 1899, est reconstruite en 1904). Elle a été bâtie à l’emplacement d’une ancienne chapelle datant du Xè siècle, dédiée à la Vierge et aux saints Pierre et Paul. L’ancien logis royal des XVè et XVIè siècles se dresse encore dans le bourg tandis qu’une croix en pierre du XVè siècle est visible dans le cimetière. Une autre croix, la Croix Rouge, située dans la rue principale, porte la date de 1660 et l’inscription « Etienne Champion, notaire royal, sieur du Fresne » (4).

Le registre paroissial le plus ancien de la commune date de 1660 ; le lundi 23è jour de janvier, est baptisée, Jeanne fille de Jean Héron et de Michelle Girault dont le parrain est Jean Girault et la marraine Mathurine Louau, fille de Jean Louau.

Mes ancêtres louannais sont au nombre de vingt-trois. Comme les curés le disaient parfois, quinze sont louanais de droit et huit le sont de fait. Il y a : 
-Henri Bulot, né à Thilouze, mort à Chinon, qui y vit en 1921
-mon sosa 56, Jacques Bullot, né le 03/05/1808 à Louans, mort en 1879 à Thilouze
-mon sosa 112, Jacques-Bénin Bullot, né le 26/11/1775 à Louans, mort en 1858 à Sorigny
-ma sosa 113, Catherine Baron, née le 05/10/1782 à Louans, inhumée à Louans le 1er décembre 1712
-mon sosa 224, Bénin Bullot, né le 26/10/1728 à Louans, morte à ?
-ma sosa 225, Catherine Bougrier, née en 1743 à St-Branchs, inhumée à Louans le 18/11/1788
-mon sosa 226, Jean Baron, né le 29/09/1720 à Louans, inhumé le 26 décembre 1783 à Louans
-ma sosa 227, Catherine Quantin, née à Ste-Catherine de Fierbois en 1746, inhumée le 13 décembre 1783 à Louans
-mon sosa 448, Pierre Bullot, né 25/05/1688 à Louans, inhumé le 7 mars 1746 à Louans
-ma sosa 449, Marie Maingault, née 22/09/1694 à Louans, inhumé à Louans
-mon sosa 450, Jacques Bougrier, né 06/06/1712 à Louans, mort à St-Branchs le 23 mars 1793
-ma sosa 451, Catherine Germain, né 03/02/1717 à Louans, morte à St-Branchs
-mon sosa 896, Etienne Bullot, né le 28/02/1652 à Louans, inhumé à Louans
-ma sosa 897, Marie Tardiveau, née le 07/04/1652 à Louans, inhumé à Louans
-ma sosa 899, Renée Thomas, née le 13/2/1670 à Louans, inhumé à Louans
-mon sosa 902, Laurent Germain, né le 03/08/1691 à Louans, inhumé à Louans
-sosa 903, Catherine Fontaine, née à Ste-Maure en 1693, inhumé à Louans le 20 janvier 1760
-sosa 1798, Pasques Thomas, né à ?, inhumé le 25 mai 1721 à Louans
-sosa 1799, Perrine Renou, née à ?, inhumée le 12 novembre 1704 à Louans
-mon sosa 1804, Pierre Germain, né le 03/01/1641 à Louans, inhumé à Louans le 06 juin 1705
-ma sosa 1805, Françoise Champion, née à ?, inhumée à Louans le 26 décembre 1705
-mon sosa 1882, Jacques Moreau, né le 26/04/1682 à Louans, inhumé le 13 juillet 1747 au Louroux
-sosa 3764, Jacques Moreau, né à Sorigny, inhumé le 03 mai 1698 à Louans
-sosa 3765, Françoise Georget, née à ?, inhumée à Louans le 02 décembre 1705

Ancêtres_louanais

Mes ancêtres louanais couvre une période comprise entre 1652 et 1921, soit neuf générations. Comme pour mes autres ancêtres, ils forment une branche de ma lignée, plus exactement une branche cognatique, sur six générations continues. Cependant, le schéma permet de voir une « anomalie » , trois ancêtres, mes sosa 1882, 3764 et 3765, semblent sortir de nulle part.

Je suppute que mes ancêtres louanais vivaient dans la campagne tourangelle plutôt que dans le bourg de la paroisse, sans pour autant en avoir la preuve formelle. Seuls cinq de mes ancêtres ont vécu à coup sûr, dans des lieux-dits de la paroisse, Jacques Bullot, qui est né à la Tembre en 1808 (aujourd’hui la Tambre), Françoise Champion, Jacques Moreau, sa femme Françoise Georget et leurs enfants dont Jacques Moreau, qui ont vécu à la Bréchotière dans les années 1680. J’imagine mes ancêtres se baignant ou pêchant dans les ruisseaux voisins, le Becquet, qui traverse la Tembre, et le Ruandon, situé tout près de la Bréchotière.

Remonter Le Temps Ign, Louans
(c) IGN, Remonter le temps

Ai-je bien travaillé sur la vie des mes ancêtres louanais ? Il me reste quelques détails à trouver, et non des moindres puisqu’il me manque quatre baptême. Je connais la profession de seulement dix d’entre eux. Sans grande surprise, un est journalier et sept sont laboureurs ou cultivateurs (l’un d’eux devient journalier), deux sont marchands, dont un devient laboureur neuf ans plus tard. J’ai été plus studieuse avec les adelphies.

A mes ancêtres directs, il faut ajouter 69 collatéraux.

(1) Elle est toujours de 18 km² de nos jours.
(2) C’est à l’occasion de la construction de l’abbaye que les moines de Saint Florent de Saumur ont découvert le tombeau de Louans et de trois de ses compagnons. Les tombeaux ont été redécouverts en 1862, lors de fouilles archéologiques sous les ruines du chœur de l’église priorale. Une nouvelle église a été reconstruite la même année et ouverte au culte.
(3) En regardant les cartes actuelles, j’ai quand même l’impression que le Ruandon et le Becquet sont deux rivières distinctes et que le Ruandon se jette dans le Becquet. En revanche, le Becquet change bien de nom, pour devenir le ruisseau du Saint Branchs.
Becquet_Ruandon_bis
(4) Les Archives possèdent un acte de ce notaire, daté de 1699, dans leurs fonds.

Publié dans Généalogie

Quel programme généalogique pour 2023 ?

Avant tout chose, je dois préciser que je me fixe un programme généalogique pour 2023 mais, même si je vais essayer de m’y tenir, je me laisse la possibilité d’adapter mes projets à mon emploi du temps personnel et professionnel.

Deux grands rendez-vous devraient rythmer mon année, le Challenge AZ et le calendrier de l’Avent. Pour le Challenge AZ, c’est sûr, je participerai. J’avais une idée de thème, avec un défi dans le défi, mais j’ai peur que le contenu ne soit ennuyeux, donc, je me tourne vers un autre sujet que j’avais mis de côté pour « un jour » . En ce qui concerne le calendrier de l’Avent, je ne suis pas sûre de le réaliser ; je voudrais garder mon fil conducteur autour du patrimoine mais je commence à manquer de ressources et d’idées de présentation. N’hésitez pas à me faire part de vos suggestions.

Pour les autres articles du blog, je vais essayer de participer à quelques généathèmes mais bien souvent, je manque de matière pour écrire sur le thème proposé. Si le Généalogie30 est reconduit cette année, même si j’adore ce défi, ce sera probablement sans moi, par manque de temps.
J’aimerai bien créer d’autres magasines Ils étaient une fois magasine, pour que ma famille puisse découvrir la vie de nos ancêtres. Et je vais essayer d’écrire un article par mois sur le thème « Mes ancêtres de… » (voir quelques uns de mes articles sur le sujet ici, ici, et ).

Mais j’ai surtout un grand projet concernant les enfants mis en nourrice sur la paroisse d’Artannes. Je ne sais pas encore comment je vais présenter mes recherches, on verra. Si cela intéresse le Centre Généalogique de Touraine, je mettrai mes relevés à leur disposition.

Voilà mon programme pour 2023.

 

Publié dans Généalogie

Mon blog en 2022, projets et réalisations

Le 15 janvier 2022 (voir ici), je définissais la ligne directrice pour mon blog et ma généalogie. Je m’étais fixé des objectifs plus modestes et réduits par rapport aux années passées, ce qui m’a permis de tenir mon programme. Petit retour en arrière.

Etant donné que je suis retournée à l’école en octobre 2021*, je savais que je serai obligée de limiter les publications sur mon blog en 2022. Je n’ai pas publié un article par semaine, comme jusqu’à présent, mais je comptabilise tout de même 29 articles entre janvier et octobre (soit sur une période de 48 semaines). Mes trois articles les plus lus sont celui sur la Bête de Benais (voir ici), celui sur mon ancêtres qui vivait au Trou (voir ici) et celui sur les prénoms de mes ancêtres (voir ici).
J’ai mis en suspens mes articles estivaux « le jour où » , raison pour laquelle je n’ai publié que trois articles en juillet et août, et je n’ai pas participé aux « RDV Ancestral » . En revanche, j’ai participé à deux généathèmes, « 1832 » (voir ici) et « la Première République » (voir ici et ). Je n’avais pas prévu de participer au Généalogie30 mais comme j’avais déjà commencé la vie d’un ancêtre en 2021, j’ai finalement écrit quelques articles supplémentaires pour terminer ce défi.
Enfin, j’ai bien réalisé mon calendrier de l’avent sur mes visites parisiennes, même si j’ai revu à la baisse l’ambition de mes articles sur le thème. Et si j’ai bien monté un Ils étaient une fois magasine (voir ici), j’avais prévu d’en faire plusieurs. Et surtout, j’ai participé au Challenge AZ, dont j’avais commencé à écrire les articles en novembre 2021 (voir ici).

Pour conclure,

Geluck_bonne_année

*Je suis officiellement diplômée, il n’y a plus qu’à !
DU