Publié dans Challenge AZ, Challenge AZ 2018

Challenge AZ 2018, le bilan

Le mois de novembre est terminé et avec lui, le Challenge AZ. Pour ma troisième participation, j’ai respecté les consignes, j’ai traité toutes les lettres, et dans les temps impartis.
Je me suis intéressée aux particularités de mes ancêtres, et si j’ai toujours réussi à trouver un « truc » à raconter, cela m’a aussi permis de constater que j’avais encore beaucoup de détails à approfondir et de blancs à combler.
Alors avant de m’atteler à cette intéressante mais longue tâche, voici la liste de mes articles. Vous remarquerez que je me suis beaucoup amusée avec les titres. Et si j’ai fait fort avec les deux premiers articles (41 et 42 vues chacun), je n’ai pas réussi à garder le rythme. Sauf avec la lettre L (53 vues). Je me/vous laisse une seconde chance de faire augmenter le nombre de vues ( ;p ).

Bonne lecture.

A comme…celle qui avait pris un méchant coup de vieux et celui qui n’a pas vécu vieux

B comme…celui qui avait un complexe d’Œdipe et celle qui aurait pu être une cougar

C comme…ceux dont les enfants auraient pu jouer un match de handball

D comme…ceux qui n’avaient pas besoin de Meetic

E comme…celui dont le nom commençait peut-être par un J et celle dont le nom ne commençait plus par un E

F comme…celle qui a été ondoyée et celui qui a été déclaré à l’Etat civil

G comme…ceux qui étaient mariés jusqu’à ce que la mort…ne les sépare pas

H comme…celui qui était Breton et celle qui était tourangelle

I comme…Insolite

J comme…celle qui avait accouché près de chez elle et celui qui était mort loin de chez lui

K comme…ceux qui ne s’appelaient pas Karl et celles qui ne s’appelaient pas Kathleen

L comme…celle qui n’était pas divorcé et celui qui ne l’était pas non plus

M comme…celui qui avait un enfant posthume et celle qui était morte en couches

N comme…celle qui ne savait pas signer

O comme…celle qui était la femme d’un Baron

P comme…celui qui allait chez le notaire et  celle qui allait travailler

Q comme…celle qui était la femme d’un Baron

R comme…celui qui était surnommé l’Angevin et celle qui était Angevine

S comme…celui qui n’était pas marié et celle qui l’était

T comme…celui qui avait dans le cœur le soleil qu’il n’avait pas dehors

U comme…celui qui avait René pour patron et celle qui avait Urbain pour frère

V comme…celle qui était morte le jour de son anniversaire et celui qui était inhumé le lendemain de son décès

W comme…ceux qui s’appelaient Guillaume

X comme…celui qui n’avait pas assisté au mariage de son fils, celle qui avait assisté à la sépulture de son père

Y comme…celui qui avait survécu à son petit-fils

Z comme…celle qui était la petite dernière

Challenge AZ 2017

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Z comme…celle qui était la petite dernière

Z comme…Zoé ROYER

Fiche d’identité
Nom : ROYER
Prénom : Zoé
Numéro SOSA : 51

Date de naissance : 01/02/1840
Lieu de naissance : Thurageau (Vienne)
Date de décès : 08/02/1883
Lieu de décès : Vendeuvre-du-Poitou (Vienne)

Père : ROYER Jean
Mère : MAUGIN Thérèse
Frères et sœurs : Jean (°1822), Augustin (°1825), Thérèse (°1827), Marie (°1830), Alexis (°1834), Alexandre

Conjoint : AUCLERQ Auguste-Pierre
Date de l’union : 02/06/1859
Lieu de l’union : Thurageau (Vienne)

Enfants : Marie Adélaïde  (sosa, 1860-1910/), Célestin (1862-1948), Gustave (°1865), Eugène (°1867), Eugénie (°1870), Virginie (°1874)

Profession : sans profession en 1859 et 1883

Zoé Royer est celle qui était la petite dernière.
Zoé est la dernière de ce challenge mais c’est aussi le dernière de sa fratrie. Elle naît 18 ans après le mariage de ses parents. Jean, son père, a 40 ans et sa mère, Thérèse, environ 42 ans. Ils ont déjà 5 (ou 6) enfants dont le plus âgé, Jean, a 18 ans. Dans les recensements de Thurageau de 1841, seuls Thérèse, Alexandre (Alexis ? ) et Zoé vivent avec leurs parents.
Note amusante de l’agent recenseur, en 1851, Zoé vit du travail de ses parents (précision pour tous les enfants sans profession vivant chez leurs parents, qu’ils aient 21 ou 4 ans).
ArticlesUne autre de mes ancêtres a ce statut de benjamine, Anne Sainte (sosa 181). Septième de la fratrie, elle naît 17 ans après le mariage de ses parents.

 

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Y comme…celui qui avait survécu a son petit-fils.

J’ai trois ancêtres prénommés Yves, Yves Lecorre (sosa 348), Yves Lebrun (sosa 326), Yves Ruaud (sosa 340).

Articles

Y comme…Yves LE CORRE

Fiche d’identité
Nom : LE CORRE

Prénom : Yves
Numéro SOSA : 348

Date de naissance : ?
Lieu de naissance : ?
Date de décès : ? après 18/02/1784
Lieu de décès : Bretagne

Père : ?
Mère : ?
Frères et sœurs : Jean

Conjoint : ?
Date de l’union : ?
Lieu de l’union : Bretagne

Enfants : Julien, François, Mathurin, Jean

Profession : ?

Yves Le Corre est celui qui avait survécu à son petit-fils.
Le petit-fils auquel Yves Le Corre survit, c’est Jean Joseph, le fils de Julien et Louise Christel, né le 18 janvier 1782 à Elven et décédé le 17 février 1784.

DC_enf Le Corre_Christel_1784_p.269.jpg
(C) AD56, Elven, 1784

« Le dix huit février mil sept cens quatre vingt quatre a été inhumé dans le cimetière le
corps de jean Le corre fils de julien Le corre et de Louïse cristel, décédée hier au villa
ge de Lahaye bellfontaine, agé de deux ans : présens le dit julien Le corre père, Yves Le
corre ayeul et jean Le corre oncle, qui ont déclaré ne scavoir signer de ce interpellés. »

Il survit aussi à sa bru, Louise Cristel, la mère de Jean Joseph Le Corre (ci-dessus), morte un an après son fils, le 19 avril 1785.

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(C) AD56, Elven, 1785

« Le vingtième jour d’avril mil sept cens quatre vingt cinq a été inhumé dans le cimetière
le corps de Louise cristel femme de julien Le corre, décédée hier au village de la haye belle fon
taine, munie des sacrements de l’Eglise, agée de quarante un ans présens le dit julien Le corre
son mari, Yves Le corre son beau-père et jean Le corre, qui ont déclaré ne scavoir signer
de ce interpellés. »

 

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X comme…celui qui n’avait pas assisté au mariage de son fils, celle qui avait assisté à la sépulture de son père.

X comme…XAINTE Urbain
X comme…XAINTE Anne

Articles

X comme…XAINTE Urbain
Fiche d’identité 

Nom : XAINTE
Prénom : Urbain
Numéro SOSA : 1448

Date de naissance : x (pê le 06 juin 1647 à Brain)
Lieu de naissance : x
Date de décès : x (avant le 1 juillet 1723, peut-être le 06 février 1704 à Brain)
Lieu de décès : x

Profession : homme de peine

Père : x
Mère : x
Frères et sœurs : x

Conjoint 1 : ? (peut-être Marguerite Gallet le 11 septembre 1677 à Allonnes)

Conjoint 2 : HUET Perrine (sosa)
Date de l’union : 27/06/1689
Lieu de l’union : Brain-sur-Allonnes (Maine-et-Loire)

Enfants : Perrine (°1690), Marie (1693-1700), Urbain (sosa, 1696-1772), Jeanne (°1698), René (°1700), Médard (°1703).

Urbain Xainte est celui qui n’avait pas assisté au mariage de son fils.
Le titre est plein de promesses, l’explication plus prosaïque.
Pourquoi il n’a pas assisté au mariage de son fils ?! Bah, il n’a pas pu, il était déjà mort.

Urbain naît probablement dans la seconde moitié XVIIè siècle, en Anjou, aux alentours de Brain-sur-Allonnes, en hiver, ou peut-être au printemps. Le jour même ou quelques jours après, son père le fait baptiser dans l’église paroissiale du village. Urbain est peut-être le premier enfant du couple, ou pas. Peut-être est-il le premier fils, ou pas. Peut-être est-il le dernier né, ou pas.
Il se marie le 27 juin 1689 à Brain-sur-Allonnes avec Perrine Huet. Dans l’acte de mariage, on apprend qu’il est veuf.
Leur premier enfant naît un peu plus d’1 an après le mariage, le 20 août 1690. C’est une fille ; elle s’appelle Perrine. Puis suivent 5 autres enfants, 2 filles, Marie, née le 04 septembre 1693 et Jeanne, née le 25 mai 1698, et 3 fils, Urbain, né  25 septembre 1696 (mon sosa), René, né le 06 septembre 1700 et Médard, né le 26 janvier 1703.
Urbain a un certain âge (peut-être 49 ans) au moment de la naissance de son fils Urbain en 1696. Médard Xainte et Marie Xainte sont choisis pour être le parrain et la marraine. Médard est probablement un membre de la famille (son oncle ? son cousin ? ), ce n’est pas indiqué par le curé, qui précise toutefois que le parrain est un « garçon » (il est célibataire). Marie, quant à elle, est « sa sœur » (née en 1693).

Naiss Xainte epx Robain Brain 1696
(C) AD49

Lorsqu’Urbain fils (mon sosa 724) se marie le 1er juillet 1723 à Brain-sur-Allonnes, ses parents sont morts, mais sont présents Médard, son frère (né en 1703) et Médard son cousin (son parrain ?).

Mar Xainte Robin Brain 1723
(C) AD49

Articles

X comme…XAINTE Anne

Fiche d’identité

Nom : Sainte/XAINTE
Prénom : Anne
Numéro SOSA : 181

Date de naissance : 28/08/1765
Lieu de naissance : Brain-sur-Allonnes
Date de décès : 18/06/1810
Lieu de décès : Brain

Père : Urbain Xainte
Mère : Marie Chevré
Frères et sœurs : Urbain (°1753), Médard (°1755), Madeleine (°1756), Anne (°1762), Anne Michèle (°1764), Jeanne (°1766), Jean, Pierre.

Conjoint 1 : Nicolas Taveau (x 14 janvier 1793 à Brain-sur-Allonnes)
Conjoint 2 : Julien Fontaine (sosa)
Date de l’union : 21 germinal an IV (10/04/1796)
Lieu de l’union : Brain-sur-Allonnes (Maine-et-Loire)

Enfants : Julien (1798-1852),Urbain (ca 1801-), Maurice (ca 1803-)

Anne Xainte est celle qui a assisté à la sépulture de son père.
Anne est l’arrière-petite-fille d’Urbain, le précédent. Elle n’a pas une longue vie puisqu’elle meurt à l’âge de 40 ans. Elle est orpheline de père à 20 ans, elle se marie à 27, elle accouche de son premier enfant à 29. En 1789, à la mort de son père, elle est présence à la sépulture, tout comme certains de ses frères et sœurs, Médard, Jean et Jeanne.

 

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W comme…ceux qui s’appelaient Guillaume.

Bayeux_Tapestry_scene44_William_Odo_Robert
Tapisserie de Bayeux

 

Je n’ai pas d’ancêtres d’origine germanique, Allemands, Hollandais, Belges, ou Autrichiens. Je n’ai donc pas de Willhelm parmi mes ancêtres. Je n’ai pas non plus d’ancêtres anglo-saxon, donc pas de William.
En revanche, j’ai 5 Guillaume (ça ne vous rappelle rien ? Pas même la lettre K ? ) :

– Guillaume Anguille (sosa 14670), époux de Jacquette Devault (sosa 14671) et père de Catherine (sosa 7335),
– Guillaume Debaudre (sosa 7722), époux de Claude Devineau et père de Françoise (sosa 3861),

– Guillaume Fourrier (sosa 1504), père de Louis (sosa 752),
– Guillaume Ruaud (sosa 672), père de Julien (sosa 336),

– Guillaume Thébaud (sosa 342) fils de Joseph et époux de Julienne Le Faucheux (x 03-11-1745, Elven).

Comment choisir ? Voyons ce que je sais de chacun.
Guillaume Anguille (sosa 14670) est l’époux de Jacquette Devault (sosa 14671) et le père de Catherine (sosa 7335)… et c’est tout.
Guillaume Debaudre (sosa 7722) est l’époux de Claude Devineau et le père de Françoise (sosa 3861)… et c’est tout.
Guillaume Fourrier (sosa 1504) est le père de Louis (sosa 752)…et c’est tout.
(Le Challenge se termine et c’est ti pas que ce sont les derniers ancêtres qui vont me poser un vrai gros problème ! Et bien si, car pour l’instant, je n’ai pas plus d’informations en ce qui concerne mes Guillaume. Que t’chi, nada, niente, walou, peanuts, que dalle ! Plus que 2 Guillaume !)
Guillaume Ruaud (sosa 672) est le père de Julien (sosa 336)…et c’est tout.
Bon, bah, je choisis Guillaume Thébaud (sosa 342), fils de Joseph et époux de Julienne Le Faucheux.

Le titre est assez vague pour me laisser toute latitude. Alors, j’y vais.

W comme celui qui s’appelait Guillaume

Fiche d’identité

Nom : THEBAUD
Prénom : Guilaume
Numéro SOSA : 342

Date de naissance : ?
Lieu de naissance : ?
Date de décès : ? (après le 24 avril 1775)
Lieu de décès : (Morbihan)

Père : Joseph Thébaud
Mère : ?
Frères et sœurs : ?

Conjoint : Julienne Le Faucheux
Date de l’union : 03/11/1745
Lieu de l’union : Elven (Morbihan)
Enfants : Gilles (1746-1749), Pierre (°1748-1749), Joseph (°1750-1759), Jeanne (sosa, °1752), Janne (°1754), Louise (°1756), Marie Janne (°1761), Jan Louis

Donc, Guillaume Thébaud est le fils d’un certain Joseph. En 1745, il épouse Julienne Le Faucheux avec qui il a au moins 8 enfants entre 1746 et 1761, dont les 3 premiers meurent jeunes ou en bas-âge.
Il vit assez vieux pour connaître les enfants de sa fille Jeanne (ses petits-enfants donc), notamment Jeanne (1771) au baptême de laquelle il assiste (« Guillaume Thébaud ayeul »). Il assiste aussi à sa sépulture 1 mois plus tard (dans l’acte de sépulture, sa parenté n’est pas précisée). Trois ans après, en 1775, naît Pierre Marie. Guillaume assiste à sa sépulture 1 mois après (« Guillaume Thébaud ayeul »). 
Les actes de naissance et décès de ses petits-enfants nous permettent de découvrir que Guillaume ne sait pas signer, contrairement à son gendre, Julien Ruaud (le mari de sa fille Jeanne) et son fils Jan Louis.

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V comme…celle qui était morte le jour de son anniversaire et celui qui était inhumé le lendemain de son décès

V comme…VAUCELLE Françoise
V comme…VAUCELLE René
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V comme…VAUCELLE Françoise

Fiche d’identité
Nom : VAUCELLE, VOCEL, VAUSSEL
Prénom : Françoise
Numéro SOSA : 375

Date de naissance : 15/05/1730
Lieu de naissance : Clefs (Maine-et-Loire)
Date de décès : 15/05/1801
Lieu de décès : Pontigné (Maine-et-Loire)

Profession : journalière

Père : René Vaucelle
Mère : Françoise Roisnay
Frères et sœurs : Françoise (1720-1720), Marie (1721-), René (1722-1722), Anne (1724-1725), René (°1726-)

Conjoint : François Montprofit
Date de l’union : 20/07/1747
Lieu de l’union : Clefs (Maine-et-Loire)

Enfants : Jacques (°1748-), Jacquine (°1749-), Marie (sosa, 1750-1827), François (°1757-)

Françoise Vaucelle est celle qui était morte le jour de son anniversaire.
On dit souvent qu’en cherchant bien, on arrive toujours à trouver des dates récurrentes dans la vie d’une personne, des dates qui marquent des événements particuliers, ou qui se répètent de génération en génération (les coïncidences de date sont appelées Syndrome d’anniversaire par Anne Ancelin Schützenberger qui a écrit sur le sujet Aïe, mes aïeux).

naiss Vaucelle Frçse
(C) AD49

DC Vaucelle épse Montprofit
(C) AD49

Et puisque les dates semblent se jouer du hasard, notons que parmi les enfants de Françoise et François, 2 enfants sont nés un 25 décembre, Jacques et Jacquine, respectivement en 1748 et 1749.

Un autre de mes ancêtres est né et mort le même jour, René Requien, mon sosa 2948, né 8 janvier 1604 à Dénezé, et mort le 8 janvier 1653 Meigné-le-Vicomte. Mais comme ça ne marche pas à tous les coups, je ne lui ai pas trouvé de syndrôme d’anniversaire.

ArticlesV comme…VAUCELLE René

Fiche d’identité
Nom : VAUCELLE
Prénom : René
Numéro SOSA : 750

Date de naissance : vers 1693 (ou vers 1681)
Lieu de naissance : ? (Maine-et-Loire ?)
Date de décès : 14/11/1752
Lieu de décès : Clefs (Maine-et-Loire)

Profession : cardeur de laine (1719), bécheur (1720, 1721, 21-10-1722, 1730), closier (9-10-1722), journalier (1728)

Père : Jacques Vaucelle
Mère : Perrine Leconte
Frères et sœurs : Jacques 

Conjoint : Françoise Roisnay
Date de l’union : 28/11/1719
Lieu de l’union : Clefs (Maine-et-Loire)

Enfants : Françoise (1720-1720), Marie (°1721), René (1722-1722), Anne (1724-1725), René (°1726), Jacques (1728-1728), Françoise (sosa, 1730-1801)

René Vaucelle est celui qui était inhumé le lendemain de son décès.
J’aurais voulu trouver un ancêtre qui était baptisé le jour de sa naissance, pour faire écho à Francoise Vaucelle mais, tous mes sosa dont le patronyme commence par un V sont nés à une époque où le baptême est plus important que la naissance, qui n’est, du coup, pas précisée par le curé du lieu. Alors, je me tourne vers les décès et inhumations.

DC Vaucelle René.jpg
(C)AD49

L’acte de sépulture nous apprend que René Vaucel est inhumé le quinzième jour de novembre mil sept cent cinquante deux dans le cimetière qui joint l’église à l’âge de « souhaisantes onzes ans ou environ décédé de hier ». « Environ », je confirme car même si je n’ai pas trouvé la date de naissance de René, ça ne colle pas avec son âge lors de son mariage.

mar Vaucelle Roisne Clefs 1719
(C)AD49

« Le vingthuictiesme jour du mois de novembre mil sept cens dix neuf
après la publication de bans de mariage faitte en cette eglise les dimanches
douze, dix neuf et vingt six du courant  et les fiançailles aiant esté
faites ont esté espouzés par nous prestre curé de Clefs soussigné René Vaucelle
cardeur de laine âgé de vingt six ans ou environ fils de deffucnt jacques vaucelle […] »

Donc, en 1752, René aurait environ 71 ans (il serait né vers 1681) et en 1719, il aurait environ 26 ans (il serait né vers 1693). J’ai donc une période de recherche de 12 ans pour sa naissance (entre 1681 et 1693). J’aurais tendance à pencher pour une naissance vers 1693 car c’est l’âge donné au mariage et il est plus logique de se tromper après 60 ans de vie que 26 ans de vie (de plus, la personne concernée est présente dans le premier cas et morte dans le second donc ne peut pas donner son âge qui est estimé par des tierces personnes plus au moins au courant)(1).

Mais ce n’est pas la seule particularité de mon ancêtre. René sait signer (voir actes de baptême de ses enfants, François (1720), Marie (1721), René (1722), Anne (1724), Jacques (1726) et l’acte de mariage de son frère). Pourtant, il n’est « que » cardeur de laine. Son frère aussi sait signer.

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Enfin, seuls 3 de ses 7 enfants atteignent l’âge adulte ; les 4 autres meurent après quelques mois de vie seulement.

(1) Je n’ai pas trouvé de naissance à Clefs entre 1683 et 1693.

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U comme…celui qui avait René pour patron et celle qui avait Urbain pour frère

U comme…Urbain Tulasne
U comme…Urbanne Orie
Articles
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U comme…Urbain Tulasne
Fiche d’identité 

Nom : TULASNE
Prénom : Urbain
Numéro SOSA : 380

Date de naissance : 25/03/1719
Lieu de naissance : Savigné-sur-Lathan (Indre-et-Loire)
Date de décès : 03/02/1775
Lieu de décès : Cléré-les-Pins (Indre-et-Loire)

Profession : sabotier

Père : Pierre Tulasne
Mère : Marie Debeauger
Frères et sœurs : Marie, Jean, Jeanne, Urbanne, Anne, Pierre TULASNE, Pierre, Renée.

Conjoint : BARANGé Marie
Date de l’union : 19/02/1754
Lieu de l’union : Cléré-les-Pins (Indre-et-Loire)

Enfants : Urbain (°1754), René (°1756), Marie (1758-1760), Anne (1760-1764), Marie (°1762), André TULASNE (sosa, 1764-1827), sans nom (†1770), Anne (°1772)

L’histoire d’Urbain commence le 16 mai 1728, dans la commune de Savigné-sur-Lathan, Indre-et-Loire. Ce jour-là, Marie Debeauger accouche en son domicile, comme tous les femmes de cette époque. Le jour même, Pierre Tulasne, son père, le fait baptiser dans l’église paroissiale du village. Ouf, le petit est sauvé des limbes. Urbain n’est pas le premier enfant du couple, mais le dernier des 9 enfants. Pierre a 50 ans au moment de la naissance d’Urbain. Ça n’est pas marqué sur l’acte de baptême mais comme Pierre est né le 26 juillet 1678, le calcul est facile à faire. Marie a 49 ans. Elle n’est pas présente au bapteme de son fils. Comme toutes les accouchées, elle doit attendre les relevailles avant de rentrer de nouveau dans une église. Jean Tulasne, le frère d’Urbain, est son parrain, Marguerite Touseau, sa marraine. Peut-être Marguerite est-elle de la famille, une amie ou une simple voisine. Quel que soit son lien avec le nouveau-né, elle signe en bas de l’acte, ce qui n’est ni le cas du père ni le cas du parrain.

Urbain arrive donc dans la famille au printemps 1728. Est-ce que ses 3 frères et 5 sœurs habitaient encore dans la maison familiale ? Pour les plus jeunes probablement, pour les plus âgés, la question peut se poser. En effet, la fille aînée du couple, Marie, est née le 27 mars 1707 à Savigné-sur-Lathan. Au moment de la naissance de son petit frère, elle a donc 21 ans. Certes, à cette époque, elle n’est pas encore mariée. Ce sera chose faite le 31 juillet 1731. Elle devient alors la femme de Laurent Chantreau. Mais, on peut se demander si elle ne travaillait pas chez un patron et si elle n’y était pas logée. Le second enfant, un fils, Jean, naît 21 mois après Marie, le 27 décembre 1708. Il épouse Marie Tessier en 1734. La deuxième fille, le troisième enfant, Jeanne, naît presque trois après Marie, et 2 ans après Jean, le 22 février 1711. Jeanne non plus n’est pas mariée quand Urbain naît mais elle est en âge de travailler donc pourrait ne plus vivre avec la famille. Jeanne se marie à Savigné le 9 février 1737 avec Toussaint Pays. La troisième fille, Urbanne, naît le 07 décembre 1714 et le deuxième fils, Pierre, le sixième enfant du couple, naît le 25 mars 1719. Malheureusement, ils ne connaîtront pas Urbain, puisqu’ils meurent respectivement le 20 février 1715 à l’âge de 2 mois et le 23 août 1719 à l’âge de 4 mois. Pierre et Marie ne subissent pas la mort consécutive de deux enfants puisqu’Anne naît le 5 août 1716. Elle épouse Thomas Huet à Savigné en 1741. Le 8 février 1722, toujours à Savigné, c’est une nouvelle fille, Renée, qui agrandit la famille. Je n’ai pas de date de mariage ni de décès. Ensuite, naissent Pierre, en 1726 et Urbain en 1728.

Urbain se marie le 17 février 1754 à Cléré-les-Pins (Indre-et-Loire) avec Marie Barangé. Il a 26 ans et elle en a 21. Pierre et Marie, les parents d’Urbain sont morts, depuis plusieurs années, peut-être le 28/09/1735 pour lui et plus récemment, le 24 mars 1751 pour elle. Jean et Pierre, ses frères, sont présents, ainsi que son beau-frère, Thomas Huet, le mari de sa sœur Anne. Jean est le seul du clan à signer.

Le premier enfant d’Urbain et Marie naît tout pile 9 mois après leur mariage, le 29 novembre 1754 à Savigné. Tout comme il faisait partie d’une famille nombreuse, Urbain lui-même aura une famille nombreuse avec 8 enfants nés entre 1754 et 1772 à Cléré, Urbain, le 29 novembre 1754, Renée, le 24 mars 1756, Marie, le 25 juillet 1758, Anne, le 03 septembre 1760, Marie, le 06 novembre 1762, André, le 30 novembre 1764 (mon sosa), sans nom, le 16 septembre 1770, Anne, le 28 mai 1772. Au moins trois d’entre eux morts avant l’âge de 3 ans, Marie, décédée le 09 juin 1760 à l’âge de 22 mois, Anne, décédée le 31 janvier 1764 à l’âge de 2 ans de demi, l’enfant sans nom, né et décédé le même jour.

Urbain décède le 03 février 1775 à Cléré d’où est originaire sa femme, Marie Barangé.

Urbain Tulasne est celui qui avait René pour patron.
Ça ne veut pas dire que Urbain travaillait chez un certain René, non, ça veut dire qu’il était sabotier. Quel rapport ? René est le saint patron des sabotiers ! Son père était aussi sabotier.

Mes autres ancêtres sabotiers sont Eustache Delestang (6130),  Jean Barrier (3066), Étienne Bodeau (764), Antoine Fourrier (376), Étienne Tranchant (110).

Quelques informations sur le métier de sabotier ici.

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U comme…Urbane Orie
Fiche d’identité 

Nom : ORIE
Prénom : Urbane
Numéro SOSA : 2881

Date de naissance :  15/02/1643
Lieu de naissance : Brain-sur-Allones (Maine-et-Loire)
Date de décès : ?
Lieu de décès : Maine-et-Loire

Profession : ?

Père : Jean Orie
Mère : Jeanne Babin
Frères et sœurs : Urbain

Conjoint : Julien Fontaine
Date de l’union : 14/07/1672
Lieu de l’union : Brain-sur-Allonnes (Maine-et-Loire)

Enfants (à compléter) : Julien (sosa)

Urbane Orie est celle qui avait Urbain pour frère
Je ne vais pas tourner autour du pot, Urbane est une femme, et comme pour beaucoup de mes ancêtres femmes, j’ai peu de renseignements sur elle. Mais j’ai réussi à trouver un petit truc la concernant. On l’a tous dans notre généalogie…Non, ce n’est pas un frère qui s’appelle Urbain, comme le titre le laisse penser, même si elle a bien un frère qui s’appelle Urbain (le frère qui s’appelle Urbain, c’est pour écho à Urbain Tulasne qui a un patron qui s’appelle René), c’est un frère qui épouse la sœur de son beau-frère ? Vous suivez ? C’est facile (quand on a tout sous les yeux) : Urbane épouse Julien Fontaine, et le frère d’Urbane épouse la sœur de Julien.

Articles

J’ai une autre Urbanne Orye parmi mes ancêtres (sosa 11435), un autre mariage entre fratrie avec Jacques Rabier (sosa 480), son frère Jean et sa soeur Elisabeth, qui épousent respectivement Jeanne Fourré (sosa 481), sa sœur Madeleine et son frère Jean, et une autre Urbanne qui a un frère prénommé Urbain, Urbanne Tresnert (sosa 6131).

 

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T comme…celui qui avait dans le coeur le soleil qu’il n’avait pas dehors

Alors, vous avez deviné de quoi je vais parler ? Allez, réfléchissez ! C’est pas moi qui le dit, c’est Enrico.
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T comme…TRANCHANT Jean-Pierre
Fiche d’identité

Nom : TRANCHANT
Prénom : Jean Pierre
Numéro SOSA : 220
Date de naissance : 15/03/1761
Lieu de naissance : Thun-Saint-Martin (Nord)
Date de décès : 22/11/1839
Lieu de décès : La Ferté-Saint-Aubin (Loiret)

Père : Laurent Tranchant
Mère : Marie Joseph Guidex /Guidez /Guidé
Frères et sœurs : ?

Conjoint : Catherine Pautre (ou De Ponte)
Date de l’union : ?
Lieu de l’union : ?
Enfants : Pierre Etienne (sosa, 1808-1878), Catherine Désirée (°an VII), Rose Suzanne Célestine (an XI-1859)
Conjoint 2 : Françoise Guignard (18/6/1821 à Lamotte-Beuvron)

Profession : gendarme impérial (1808), gendarme retraité (1830), concierge du dépôt de sûreté (1839)

Etymologie (cf. Geneanet, rubrique D’où vient mon nom ?) : Rencontré notamment en Savoie, ainsi que dans la Vienne et le Nord, désigne celui qui tranche, qui découpe, peut-être celui qu’on appelait au Moyen Âge écuyer tranchant. Variante : Tranchand (42, 86, 69). Diminutif : Tranchandon (23). Avec un autre suffixe : Tranchard, Tranchart (76, 08, 02).

Jean Pierre Tranchant est celui qui avait dans le cœur le soleil qu’il n’avait pas dehors.
J’ai un arbre généalogique plutôt concentré autour de quelques secteurs géographiques. Mes ancêtres ne se mariaient pas très loin de leurs communes d’origine et s’installaient souvent près de chez eux. Ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas répartis sur plusieurs régions, seulement qu’ils ne se déplaçaient de quelques dizaines de kilomètres à chaque fois. Sauf mon AGP breton et Jean Pierre Tranchant. Et Jean Pierre a souvent déménagé : né dans le Nord à Thun-Saint-Martin (1761), il demeure à Bellegarde dans le Loiret en l’an VII (naissance de sa fille Catherine Désirée) puis à Sully en l’an XI  (naissance de sa fille Rose) et à La Ferté-Saint-Aubin (1821) ; il fait un bref crochet à Lamotte-Beuvron dans le Loir-et-Cher pour son second mariage (1821) avant de revenir dans le Loiret, à La Ferté-Saint-Aubin, où il décède en 1839. Est-ce son métier de gendarme qui l’amène à circuler ? Peut-être.

Quoi qu’il en soit, il est amusant de constater que mes deux ancêtres qui voyagent le plus loin sont aussi ceux qui voyagent le plus.

 

 

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S comme…celui qui n’était pas marié et celle qui l’était

S comme…SEGUIN Eustache
S comme…SEVAUX Anne
Articles
S comme…SEGUIN Eustache
Fiche d’identité

Nom : SEGUIN
Prénom : Eustache
Numéro SOSA : 1662

Date de naissance : x
Lieu de naissance : x
Date de décès : 08 février 1727
Lieu de décès : Orches (Vienne)

Père : x
Mère : x
Frères et sœurs : x

Conjoint : Marie Thiollet
Date de l’union : probablement pas d’union
Lieu de l’union : néant
Enfants : Marie (sosa)

Eustache est celui qui n’était pas marié…avec la mère de Marie.
Vous aurez compris, ça va être plus complexe que cela en a l’air.
Lorsque Marie Seguin, mon sosa 831, se marie à Orches, le 04 février 1717, avec Jean Annebault, il est écrit qu’elle est la fille d’Eustache Seguin (sosa 1662) et que la mère est Marie Thiolet (sosa 1663).
Mar Annebault Séguin Orches 1717Mar Annebault Séguin Orches 1717 suite

Lorsqu’Eustache est enterré, le 8 février 1727 à Orches, deux de ses fils, Honoré et Emery, ainsi que Jean Annebault, son gendre, sont présents.
DC_Seguin_epx_Thiollet_Orches_1727_p.6.JPG
Lorsque Marie Thiollet meurt le 03 octobre 1733 à Orches, elle est dite veuve d’Eustache Seguin.
DC_Thiollet_femm_Seguin_Orches_1733_p.60.JPG
Mais, lorsque Marie « Seguin » naît le 22 avril 1698, elle est la fille naturelle de Marie Thiollet (en note marginale) / la fille illégitime de… et de Marie Tiolet (source : AD86, Orches, 1685-1703).naiss Séguin fem Annebault Orches _1698_cote_1685_1703_p.6

Un second registre comble les blancs (source : AD86, Orches, 1698-1706).
Marie est la fille illégitime d’Eustache Seguin et Marie Tiolet.

naiss Séguin fem Annebault Orches 1698_cote_1698_1706_p.4

Il me reste à trouver l’éventuel mariage entre Eustache Seguin et Marie Thiollet (je n’ai rien trouvé dans les registres paroissiaux d’Orches entre 1717 et 1727). Mais j’ai peut-être une piste à explorer. En 1711, Emeri Seguin, fils d’Eustache et Claude Huguet (probablement la première femme d’Eustache) épouse Charlotte Jude, fille de défunt Louis Jude et …Marie Thiollet. Les deux Marie sont-elles une même personne ? Si c’est le cas (ce que je pense), Eustache Seguin et Marie Thiollet ne sont pas mariés en 1711 sinon, leurs enfants respectifs (Emeri et Charlotte) auraient dû obtenir une dispense de consanguinité.Articles

S comme…SEVAUX Anne
Fiche d’identité

Nom : SEVAUX
Prénom : Anne
Numéro SOSA : 179
Date de naissance : 27/05/1769
Lieu de naissance : Parçay-lès-Pins
Date de décès : 25/04/1838
Lieu de décès : Courléon

Père : Etienne Sevault
Mère : Anne Desbois
Frères et sœurs :

Conjoint 1 : Pierre Alexandre Tulasne (6 germinal an II à Courléon)
Conjoint 2 : André Borien (sosa)
Date de l’union : néant (concubinage)
Lieu de l’union : néant
Enfants : Anne, Jeanne, André, André, + peut-être André Louis

Anne Sevaux est celle qui était mariée.
Je ne vous ai pas parlé d’Anne, mais je vous ai parlé de sa fille, Jeanne.

Lorsqu’Anne convole en justes noces (1794), elle prend Pierre Alexandre Tulasne pour époux.

mar A P Tulasne Sevaux_Courléon_an 2_p.9mar A P Tulasne Sevaux_Courléon_an 2_p.9_suite

En 1798, lorsque naît son premier fils, André Louis, elle est encore la femme d’Alexandre Pierre Tulasne. Lorsque ses autres enfants naissent (1803, 1805, 1811, 1815), elle est toujours la femme d’Alexandre Pierre Tulasne. Mais…ces derniers sont les enfants …d’André Borien. Et lorsqu’elle meurt, elle est encore et toujours la femme d’Alexandre Pierre Tulasne.
DC_Sevaux_femm_Tulasne_Borien_Courléon_1838_p.108.JPG
Trouvez l’erreur. Son mari et le père de certains de ses enfants ne sont pas la même personne. La logique vous crie, ce ne sont pas les mêmes famille et il y existe 2 Anne Sevaux, une, femme d’Alexandre Tulasne, une seconde, femme d’André Borien. Non. J’ai bien dit que lorsque ses autres enfants naissent, Anne est la femme de Pierre Alexandre Tulasne et ses enfants sont ceux d’André Borien.

La solution se trouve dans la parcours de mon ancêtre Jeanne et ses frère et sœur (que vous pouvez lire ici, si vous avez manqué le lien plus haut). Rien à voir avec la légitimation compliquée pour une fin tragique d’Alcide Lambert, mais une légitimation qui pose quelques questions sur la fratrie.

Ce qui est récurrent dans les actes de naissance des enfants d’Anne, outre le fait qu’elle est la femme d’Alexandre Tulasne, c’est que ledit Alexandre est systématiquement absent. Et l’on sait pourquoi : il est « au service de la république (an VI), « à l’armée » (1811, 1812, 1838), et même à l’armée « depuis longtemps ». Certes, à cette époque, le service militaire durait plus longtemps qu’à une époque récente (le service national est suspendu en 1997 ; il durait 10 mois depuis la loi Joxe du 4 janvier 1992) mais le , la loi Jourdan-Delbrel, qui institue la « conscription universelle et obligatoire », n’oblige à qu’un service militaire de cinq ans, entre 20 et 25 ans. Or, si Alexandre a bien 25 ans quand naît son premier fils (an VI), il est absent pendant plus de 17 ans. Il pourrait être soldat, mais ne serait-ce pas inscrit ainsi sur les différents actes ? Et puis quel conflit obligerait un soldat à être absent pendant 17 ans ?* De plus, dans l’acte de naissance de leur fille Anne (an XI), il est dit qu’Anne et André (Borien) sont « en intention de se marier, quoy qu’ils aient fait cette enfant d’avance ». Ce mariage n’aura jamais lieu car, comme cela est dit dans le jugement de reconnaissance des enfants Sevaux-Borien, la preuve du décès d’Alexandre Tulasne (le mari officiel) n’a jamais pu être apportée. Anne ne peut pas être déclarée veuve, elle reste officiellement mariée et ne peut donc pas se remarier. Mais aux yeux de tous, elle vit maritalement avec André Borien, ce que le curé précise dans l’acte de naissance de leur fils André en 1811.
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* je pense écrire un billet sur Alexandre et sur sa vie, avant qu’il n’aille vivre une nouvelle vie ailleurs.

 

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R comme…celui qui était surnommé l’Angevin, celle qui était Angevine

R comme…ROYER Jean
R comme…REQUIEN Agathe

ArticlesR comme…ROYER Jean

Fiche d’identité
Nom : ROYER
Prénom : Jean
Numéro SOSA : 102

Date de naissance : 9 messidor an VIII (28 juin 1800)
Lieu de naissance : Thurageau
Date de décès : 01/07/1877
Lieu de décès : Vendeuvre-du-Poitou

Père : Vincent Royer
Mère : Marie Bary
Frères et sœurs :

Conjoint : Thérèse Maugin
Date de l’union : 24/04/1822
Lieu de l’union : Thurageau (Vienne)

Profession : journalier

Enfants : Jean (°1822), Augustin (°1825), Thérèse (°1827), Marie (°1830), Alexis (°1834), Zoé (sosa, 1840-1883)

Jean Royer est celui qui était surnommé l’Angevin
Tout commence avec l’acte naissance de Zoé, mon sosa 51. En note marginale, on peut lire « Roye dit langevin Zoé », ce qui est confirmé dans le corps de l’acte « est comparu Jean Royé dit langevin ». On est en 1840.

Même mention en 1834, lors de la naissance de son fils Alexis.

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(C) AD86, 11E/292 1, vue 8

Mais rien lors des précédentes naissances de ses enfants.
A noter que son père, Vincent, est aussi parfois surnommé l’Angevin.

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Il ne faut être grand clerc ni sorti de St-Cyr pour comprendre, qu’à un moment ou à un autre, je devrais trouver des ancêtres en Anjou ! Il faut que je remonte 3 générations au-dessus de Jean pour trouver les fameux ancêtres angevins.

Ascendance_Royer
Pierre se marie le 14 janvier 1715 à Thurageau (Vienne). Et dans l’acte de mariage, le curé recopie un extrait du registre des baptêmes de Mouliherne. C’est ainsi que je découvre que Pierre
naît le 03 août 1685 en Maine-et-Loire. Son fils Jean et son petit-fils Vincent, naissent et se marient à Thurageau.

extrait Thurageau 1715 naiss Royer épx Pelletier Mouliherne 1685
ArticlesR comme…REQUIEN Agathe

Fiche d’identité
Nom : REQUIEN/REQUIN
Prénom : Agathe
Numéro SOSA : 737

Date de naissance : 23/041/1680
Lieu de naissance : Meigné-le-Vicomte (Maine-et-Loire)
Date de décès : 26/06/1764
Lieu de décès : Dénezé-sous-le-Lude (Maine-et-Loire)

Père : Simon Requien
Mère : Perrine Delaunay
Frères et sœurs : Pierre (°1660), René (°1664), Marie (°1667), Simon (°1669), Elisabeth (°1671), Perrine (°1673), Urbanne (°1676), Anne (°1678), Marguerite , René (°1682)

Conjoint 1 : Joseph Livoireau/Lihoyreau/Lihoreau (1671-1711)
Date de l’union : 15/06/1700
Lieu de l’union : Meigné-le-Vicomte

Enfants : Matthias (°1701), Thomas LIVOIREAU (sosa, 1705-1780), Joseph (1707-1765), Marie (°1709), 

Conjoint 2 : René Chuche (23/11/1711 à Chalonnes-sous-le-Lude)
Conjoint 3 : Pierre Pinçon (11/05/1716  Meigné-le-Vicomte)

Agathe Requien est celle qui était Angevine

Agathe naît et se marie à Meigné-le-Vicomte. Ses premiers enfants naissent à Chalonnes. Elle se remarie à Chalonnes, où naît enfant, puis revient à Meigné pour son troisième mariage, duquel naissent 4 autres enfants. Elle meurt à Dénézé, où était mort son premier mari. Elle passe toute sa vie dans un rayon de 5 km (à vol d’oiseau). Et pour ce que j’ai pu vérifier, tous ses ancêtres sont de Meigné-le-Vicomte, sauf ses AGP, Jean Renard et Perrine Beulay, qui sont originaires de Dissé-sous-le-Lude (Sarthe), à moins de 15 km du village de ses ancêtres.
Un peu léger comme « bizarrerie » ou spécificité ! Alors, souvenez-vous de Gatien Baron, celui dont je n’aurais pas dû parler à la lettre O. Et bien Agathe n’est pas loin de lui voler la vedette. En effet, elle a trois maris, trois maris dont le premier pour lequel elle garde un deuil de courte durée (1). Son premier époux (mon sosa) meurt le 1er juillet 1711 et elle se remarie le 23 novembre de la même année, soit à peine 5 mois après (son deuxième mari meurt le 20 mars 1715 mais cette fois-ci, elle se remarie avec son troisième mari le 11 mai 1716).

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Que dire d’autre ? Avec 9 frères et sœurs, Agathe fait partie de mes familles nombreuses comme les Caradeau, dont j’ai parlé à la lettre C de ce Challenge et aura elle-même 9 enfants avec ses 3 époux.

Bon, je dois me résoudre à pas avoir trouvé de caractéristique pour Agathe. Tant pis ! (à moins que ne pas avoir de particularité soit une particularité !)

(1) Contrairement à ce que je pensais, le délai de viduité n’existait pas sous l’Ancien Régime. Imposé après la Révolution par le Code Civil (article 228), il est abrogé par la loi n°2004-439 du 26 mai 2004 sur le divorce.

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