Challenge AZ 2023 – X comme..

D’habitude, pour la lettre X du Challenge AZ, j’axe mon article vers un X licencieux. Cette année, j’ai essayé de déroger à cette règle. Mais pas facile de trouver des mots en X. J’ai bien quelques expressions comme « ça sent le sapin » , « avoir la gueule de bois » , « toucher du bois » . Quel rapport avec la lettre X ? Le bois est l’aliment des animaux xylophages (mangeurs d’yeuse par exemple). Comment raccrocher les xylophages avec mes ancêtres ? Ca, c’est facile.

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Xylophage -> parmi les insectes xylophages, le xylocope (l’abeille charpentière) -> genre auquel appartient le xylocope, les hyménoptères (si vous avez suivi mon Challenge AZ 2022, ça doit réveiller des souvenirs) ->  autres espèces appartenant à l’ordre des hyménoptères, la mouche et le frelon.
Je ne vais pas vous refaire le roman de Gabrielle Frelon (je n’en sais pas plus que dans l’article sur la mouche de 2022, voir ici), donc exit le xylocope et autres xylophages. Il ne me reste que le xénotoque d’Eisen et le xyphophore. Que sont ces machins ? Le xénotoque d’Eisen est un poisson d’eau douce omnivore originaire du Mexique tandis que le xiphophore est un poisson d’eau douce tropical omnivore.
J’aurais bien aimé vous parlé d’un ancêtre mexicain mais je n’en ai pas. Je vous parlerai donc de mes ancêtres Poisson (pas le signe astrologique, le patronyme, voir là). 

Il y a même un lien entre mon ancêtre Frelon et mon ancêtre Poisson, le prénom Gabrielle.
Gabrielle Poisson, sosa 411, est baptisée le 17 octobre 1743 dans l’église de Thurageau (Vienne). Elle naît du mariage de René Poisson et de Marie Suffisseau. Ses parents sont mariés depuis cinq ans (17 février 1738). Aïe, Gabrielle est fille unique. Vu les délais avant la publication de cet article (demain), pas d’autre choix que de chercher sur Geneanet et de vérifier plus tard. Gabrielle a au moins six frères et sœurs, Marie, Jean, Jeanne, Renée, René et Charles. Marie et Jean sont nés depuis quelques années quand Gabrielle agrandit la famille. Marie voit le jour la même année que le mariage de leur parents (neuf mois et trois jours exactement), le 20 novembre 1738 à Thurageau, et Jean presque deux ans plus tard, le 16 mars 1742. Ensuite, naît Renée, le 30 janvier 1750, puis René, le 7 juin 1752. Deux ans plus tard, Gabrielle connaît un premier deuil avec le décès de sa petite sœur, Renée, le 20 juillet 1754, à l’âge de 4 ans.
A l’âge de 19 ans, le 5 juillet 1763, Gabrielle prend Jean Barré pour époux. Il est de sept ans son aîné et est originaire de Saires, une paroisse distante d’une vingtaine de kilomètres. Les naissances se succèdent pour Gabrielle et Jean. Naissent Jean (°12 septembre 1764), Marie (°23 février 1767, sosa), Jeanne (°27 décembre 1770), André (°26 octobre 1772), Gabrielle (°23 mai 1775), René (°vers 1778), François (°20 février 1780), Magdelaine (°13 mars 1784), Radegonde (°25 avril 1788), Joseph. Excepté Joseph, dont je n’ai pas le baptême, tous leurs enfants sont baptisés à Thurageau. Mais les décès se succèdent aussi. Le 7 avril 1786, son fils, René ferme les yeux et est inhumé dans le cimetière de Thurageau. Quelques mois plus tard, le 30 juillet, c’est son père qu’elle enterre à Thurageau. Le 29 novembre 1788, Gabrielle retourne au cimetière, pour amener sa fille, Radegonde, jusqu’à sa dernière demeure. Le 26 mars 1800, elle devient veuve, après un peu plus de 37 ans de mariage. Elle ne survit à son époux que quelques années et s’éteint à son tour le 24 juin 1805, dans la commune qui l’a vue naître.

Les autres Poisson (sosa) de mon arbre sont René, le père de Gabrielle, René, le père de René et Vincent, le père de René (si vous pataugez dans le yaourt, c’est normal). En ce qui concerne les collatéraux, j’ai trouvé une sœur à René (père de Gabrielle) et dix frères et sœurs à René (père de René).

Voilà donc le débuts de prochaines recherches à faire.

Challenge AZ 2022