Q comme…quoi, quand, qui, qu’a-t-il écrit, qu’est-ce que cela veut dire.
Quand on fait de la généalogie, on se pose beaucoup de questions. Chercher un acte de baptême, un acte notarié, une fiche matricule, une liste électorale ou bien encore un jugement de divorce, un registre d’écrou, c’est chercher « quoi » , qui conditionne très souvent un chercher « où » (AD, SHD, ANOM…série R, T ou E). Chercher avant 1792, pendant la période révolutionnaire (1792-1799), ou après 1799, c’est chercher « quand » . On pourrait penser que le « quand » n’est pas vraiment un problème en soi, si on excepte le fait que plus on remonte dans le temps, plus le risque de chercher des archives potentiellement détruites est important. Cependant, si on ne sait pas que les mariages de l’an VII (à partir du 30 août 1798), sont célébrés au chef-lieu de canton et non pas dans la commune, ou qu’à partir du 1er vendémiaire de l’an VII (22 septembre 1798), ils sont célébrés les jours de décadi (c’est-à-dire les 10, 20 et 30 du mois), le « quand » peut laisser un généalogiste errer dans les registres d’Etat civil. Chercher « qui » pourrait sembler facile. Encore faut-il connaître les abréviations utilisées par les prêtres, encore faut-il savoir que le prénom de baptême n’était pas forcément le prénom d’usage (surtout dans les recensements), encore faut-il savoir que plusieurs frères et sœurs pouvaient porter le même prénom et être tous en vie. Et quand on a retrouvé le quoi, le quand, le qui, les problèmes peuvent continuer avec le « qu’a-t-il écrit » . Le « qu’a-t-il écrit » est l’art de déchiffrer les écritures anciennes, autrement dit le domaine du paléographe. Qui ne s’est pas retrouvé quoi coi devant un texte du XVIIè siècle (parfois même devant un texte plus récent) ? Et quand bien même le « »qu’a-t-il écrit » ne poserait pas de problème, que la lecture des mots ne serait pas un souci, la compréhension peut en être un. Je me suis déjà vue devant un acte de vente, dont j’avais déchiffré les mots, dont les phrases étaient grammaticalement construites mais dont le sens m’échappait. Autrement dit, le texte était composé des mots qui, pris séparément, avaient un sens mais qui mis bout à bout, donnait un texte abscons. Sans parler des contre-sens du type, le fermier est celui qui élève des vaches et des cocons (et des poules aussi).
Une fois ces quelques problèmes résolus, se pose la question de comment rassembler tous les renseignements collectés, comment présenter ses recherches. Certains choisiront du papier et un crayon, d’autres un logiciel de généalogie, souvent on optera pour les deux en fonction des circonstances ; d’aucuns présenteront leur famille sous forme d’arbre, d’autres rédigeront un livre. A chacun sa recette.
Ils étaient une fois...bienvenue chez mes ancêtres. 
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