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1832

L’année 1832 est le thème du Généathème de mars. Comme je n’ai pas d’évènement particulier à raconter, je vais me raccrocher aux bonnes vieilles statistiques.

Quels sont mes ancêtres nés en 1832, comme Jonathan la tortue géante des Seychelles, considéré comme le plus vieil animal terrestre encore vivant ?
Image dans Infobox. (image Wikipedia)
Je n’ai aucun ancêtre né en 1832.

Quels sont mes ancêtres mariés en 1832 ?
Je n’ai aucun ancêtre marié en 1832.

Quels sont mes ancêtres dont des enfants sont nés en 1832 ?
– Pierre Auclerq, sosa 100, et Catherine Berge, sosa 101, qui voit la naissance de leur deuxième enfant/première fille, Anne Mérance ou Emerance, le 1er février.
– Louis Picault et Madeleine Boiron, sosa 116 et 117, qui voit la naissance de cinquième enfant, Jacques, le 8 septembre, et qui voit aussi son décès, 11 jours plus tard.

Quels sont mes ancêtres qui ont 32 ans en 1832 ?
– Marie Reine Juglet, sosa 111, née 18 avril 1800 à Tigy (Loiret).
– Jean Royer, sosa 102, né le 28 juin 1800 à Thurageau (Vienne).

– Madeleine Pasquer, sosa 91, née le 10 octobre 1800 à Brain-sur-Allonnes (Maine-et-Loire).
– André Duault, sosa 88, né le 30 octobre 1800 à Courléon (Maine-et-Loire).

Quels sont mes ancêtres morts en 1832 ?
– Catherine Leblond, sosa 115, morte à Saché (Indre-et-Loire) à 45 ans.
– Pierre Pasquer, sosa 182, mort à St-Nicolas-de-Bourgueil (Indre-et-Loire) à 79 ans.

En 1832, une épidémie de cholera sévit en France, faisant près de 100 000 morts entre mars et octobre, au nombre desquels Nicolas Léonard Sadi Carnot (oncle du président de la République), Champollion, Charles X, Casimir Perier(1). En ce qui concerne mes ancêtres, Pierre meurt 6 janvier et Catherine meurt le 19 février. Il semble donc qu’ils ne fassent pas partie des victimes la bactérie Vibrio choleræ (pour le cholera en Touraine en 1832, voir ici). Mais l’épidémie ne disparait pas en 1832, elle poursuit sa course jusqu’en 1837 dans le Sud du pays.

Quels sont mes ancêtres vivants en 1832 ?
J’ai utilisé un document créé par Thomas @ValThoGenea pour éditer la liste dont voici le détail.

SOSA Nom Age en 1832
40 (G6) Joseph HEMON 29
41 Bilienne DANO 21
42 Joseph RUAUD 18
43 Marguerite LE CORRE 15
44 André DUAULT 6
46 Louis LIVOIREAU 2
48 Jacques GACSHET 12
49 Madeleine TAISSIER 14
52 Germain BOILEAU 10
53 Anne COURANT 17
54 Louis JOUANNEAU 13
55 Céline TRANCHANT 2
56 Jacques BULOT 24
57 Catherine GUIBERT 9
80 (G7) Joseph HEMON 52
85 Marie RUAUD 59
86 Louis LE CORRE 52
87 Françoise LE CORRE 58
88 André DUAULT 32
89 Jeanne SEVAUX 27
90 Julien FONTAINE 34
91 Madeleine PASQUER 32
92 Jean LIVOIREAU 48
93 Marie GUISMOINEAU 46
94 Pierre FOURRIER 38
95 Madeleine TULASNE 33
96 Louis GASCHET 50
97 Madeleine BONNEAU 47
98 Jacques TAIXIER 50
99 Jeanne FERRON 45
100 Pierre AUCLERQ 30
101 Catherine BERGE 29
102 Jean Royer 32
103 Thérèse MAUGIN 35
104 Philippe BOILEAU 50
105 Colombe BOILEAU 49
110 Etienne TRANCHANT 24
112 Jacques-Bénin BULLOT 57
114 Jacques GUIBERT 42
116 Louis PICAULT 47
117 Madeleine BOIRON 35
120 Louis RABIER 28
121 Catherine CHAMBON 34
122 Elisée SIMON 26
123 Rose MORAIN 24
124 François PERDREAU 23
125 Victoire DOUJEE 24
126 Pierre LESSERRE 9
127 Marie BESNIER 19
176 (G8) André DUAULT 55
179 Anne SEVAUX 63
204 Vincent ROYER 70
220 Jean TRANCHANT 71
228 Pierre GUIBERT 70
229 Marguerite BROSSEAU 73
241 Louise POUGNAUD 60
243 Catherine GASTEBLED 61
244 Gaspard SIMON vivant
247 Louise JOURDIN 52
249 Anne JALLAUDIN 53
251 Madeleine GALANT 65
252 Pierre LESSERRE 37
253 Anne BONIN 41
255 Jeanne BOUHOURDIN 63
506 (G9) Jean BONIN vivant
507 Catherine AGENET vivante

Et qui est mon sosa 1832 ?
Léonard Brosseau, dont je vous ai parlé ici.

Pour finir, quels événements mes ancêtres tourangeaux ont pu vivre en 1832 ? (source : Le Journal d’Indre-et-Loire, 1832, AD37, 2019PERU10)
Journal_Indre_et_Loire_1832

Etat civil

« ETAT CIVIL DE TOURS
Du 31 décembre 1831, au 7 janvier 1832, exclusivement.
………………………..NAISSANCES.
31 décembre. […] Eloïse-Louise Diguet, et Eulalie-Augustine Diguet (jumelles). […]
 ………………………MARIAGES.
3 janvier. Louis Serpain, maître de pension, 28 ans, et D.lle Marie Cornilleau, 27 ans.
 ………………………DECES.
6 janvier. Michelle-Thérèse PHELLION, veuve en quatrième noces de Gaudin, 83 ans, rue St-Eloi, n°75. » (lundi 9 janvier 1832, vue 12)

« ETAT CIVIL DE TOURS
Du 4 au 11 février, exclusivement.
 ……………………..NAISSANCES.
4. Joséphine-Esther Pasquier. – Jean Perrin. 6. François-Alphonse Baron. […]
 ……………………..MARIAGES.
7. […] _ Amédée Chauveau, 30 ans, secrétaire de la mairie de Tours, et D.lle Justine-Louise Lemarchant, 18 ans 10 mois.
…………………….DECES.
4. […] _Michel Bravalle, 22 ans, ouvrier en fayence, hospice civil.
8. […] Marie Dupuy, 51 ans, veuve Antoine Lizet, hospice général. » (lundi 13 février 1832, vue 112)

« ETAT CIVIL DE TOURS
Du 3 au 10 mars 1832, exclusivement.
 ……………………..NAISSANCES.
[…] 6. […] _ Auguste-Jean Vilain. […]
 ……………………..MARIAGES.
5 Mars […] _ Pierre-Augustin-Félicité de Groulard, capitaine instructeur au 14e chasseur, 36 ans, et demoiselle Anne-Agathe-Joséphine-Françoise Taffu. […]
 ……………………..DECES.
[…] 7. _ Michel Machefer, 75 ans, petit hôpital St-Gatien. […]
9. _ Perrine Boulay, religieuse carmélite, 88 ans, au couvent des Carmélites. […] » (jeudi 15 mars 1832, vue 192)

Faits divers

« TOURS.
Ce matin, vers trois heures et demi, un incendie a éclaté chez M. Moreau-Ham, plâtrier à la barrière St-Eloi. La générale a été battue, les pompiers, une partie de la garnison et un grand nombre d’habitans (sic) se sont portés avec empressement sur les lieux du désastre. Malgré leurs efforts réunis, la maison a été presqu’entièrement consumée. » (lundi 9 janvier 1832, vue 9)

« PREFECTURE.
Le 9 de ce mois, un incendie s’est manifesté dans la maison du sieur Moreau-Ha, plâtrier, près de la barrière St-Eloi. Une partie de la maison a été brûlée.

Cet ouvrier, père d’une nombreuse famille, avait déjà éprouvé de grandes pertes.
Une souscription, dans le but de l’aider, est ouverte chez M? Genty, notaire à Tours. » (jeudi 12 janvier, vue 13)

« TOURS.
Le 11 de ce mois, des militaires, après avoir bu dans le cabaret du sieur Pasquier, aux Portes-de-Fer, sortirent sans payer la dépense qu’ils avaient faite? Pasquier courut après eux et saisit un grenadier par sa buffleterie ; celui-ci répond aux réclamations du marchand de vin par des coups de poing au visage et rire son sabre pour l’en frapper. Au bruit de cette rixe, les frères Kaël, chargeurs, accourent à l’aide du cabaretier ; mais le grenadier, qui avait encore son arme à la main, frappe l’un des deux à la tête, et, après l’avoir renversé, lui porte un second coup entre les deux épaules. Un troisième coup de sabre fut paré par le frère de la victime et lui fit une grave blessure à la main gauche. Le militaire coupable de ces déplorables excès a été de suite arrêté. » (samedi 14 janvier, vue 25)

« TOURS. […]
Le sieur Besnard, qui a été gravement maltraité par les ouvriers employés aux travaux publics comme faisant habituellement commerce des grains, nous engage à publier qu’il n’a jamais fait d’autre commerce que celui des haricots. » (lundi 27 février 1832, vue 143)

« Je serai bien malheureux si je ne peux mourrir’cette fois…il faudra donc mourir de faim et de misère. Si j’ai le bonheur de réussir, je te pris, mon père, MM. V… er B… de me faire conduire au champ du repos. Si j’eus pris ce parti, il y a dix mois, bien du monde y aurait gagné. Je finis ma lettre et mes  jours  en demandant pardon à ceux à qui je dois, mais on ne peut vivre faute d’aliments…Embrasse toute la famille pour moi.            ………………….DEMANGEOT. »
La seconde lettre est écrite à M. le commissaire du quartier :
« Monsieur, je me suis suicidé par la raison toute simple que depuis une année juste je ne trouve aucune occupation ni place. J’ai voulu partir pour Alger, reprendre du service, entrer dans les sergents de ville, et mille autres choses. Je suis trop vieux pour l’un, me dit-on, trop petit pour l’autre…Ailleurs les places sont prise….J’ai une femme, deux enfants, mon père et ma mère, aveugles et affligés de 75 ans….Je me nomme Pierre DEMANGEOT.
P.S. Faites-moi enterrer gratis, vu que je suis sans pain et sans ressources, et mes parents de même.  »  » (samedi  4 février 1832, vue 78, les deux pages précédentes sont lacunaires)

« PREFECTURE
Le nommé Michel Poirier, âgé de 36 ans, meunier, taille de 5 pieds 2 pouces, blanc de figure, vêtu en cotonnade, gilet gris, chapeau demi-forme, souliers ferrés avec guêtres, a disparu le 18 avril dernier, de la commune de Nouzilly, où il laisse une femme et deux enfans.
Donner avis à M. la procureur du Roi, à Tours, des recherches qui auront été faites, et de la découvert qui en sera le résultat. » (jeudi 3 mai 1832, vue 299) 

« Le 4, des soldats du 3e bataillon du 35e régiment en passage à la Chapelle-sur-Loire, se baignant dans la Loire, au port de Belle-voie, l’un deux, âgé de 22 ans, eut l’imprudence de s’éloigner de la rive, et se noya, malgré les efforts tentés par ses généreux compagnons pour la sauver.
______________________________________
Le 6, un jeune homme a été trouvé pendu dans une halle de pressoir, appartenant à sa mère, domiciliée à St-Cyr ; tout porte à croire qu’il s’est suicidé. » (jeudi 12 juillet 1832, vue 519)

« Le sieur Ponsonnier, maréchal-ferrant à Sonzay, s’est suicidé le 3, à l’aide d’un fusil double, chargé à balles ; on croit que cet individu était atteint d’aliénation mentale ; depuis plusieurs jours il ne voulait prendre aucun aliment. » (lundi 9 juillet 1832, vue 511)

Santé

« A LA LUNETTE DE JOUR ET DE NUIT.
Moussier frères, opticiens, brevetés, arrivant de Paris, ont l’honneur de prévenir le public qu’ils viennent d’arriver en cette ville [Tours] avec un assortiment de ce qui concerne l’optique et les mathématiques, moyen infaillible de conserver la vue sans aucune altération, malgré son affaiblissement causé soit par l’âge, soit par le travail, soit par des verres ordinaires […] » (jeudi 5 janvier 1832, )

« PAR BREVET D’INVENTION
Accordé à M. Moussier frères, de Paris, rue des Fossés-Montmartre, n°6,
Métal indien allié au NICKEL […] » (samedi 7 janvier 1832, vue 5)

« AVIS.
La pharmacie Colbert vient d’établir un dpôt de son Essence de Salsepareille chez M. Mique, pharmacien, successeur de MM Metgès et Margueron, rue Royale, n°19, à Tours. La célébrité de cette Essence la signale hautement comme la seule employée avec confiance pour la guérison radical des maladies secrètes, dartres, gales anciennes, humeur gouteuse, rhumatismale, fleurs-blanches et tout principe acrimonieux. Sa vertu DEPURATIVE sera surtout appréciée dans un moment où l’on redoute en France l’invasion de CHOLERA-MORBUS : tous les rapports qui parviennent sur cet horrible fléau, apprennent que ce sont particulièrement les individus mal sains qui succombent. […] » (jeudi 5 janvier 1832, vue 4)

« RACACHOU DU SERAIL,
Substance alimentaire importée en France par ABDURACMAN, EFFENDI, BOURLET d’Amboise, ex-officier du Sultan Mahmoud II.
Cet aliment, d’un goût extrêmement agréable, d’une digestion facile, est tonique, adoucissant, et convient parfaitement aux convalescens. Il a la propriété de faire engraisser et d’entretenir la fraîcheur.
M. BOURLET d’Amboise, qui avait établi le dépôt de cette substance chez M. GILLET, vient de la transposer chez M. MICQUE, pharmacien, rue Royale, n°18, à Tours. » (jeudi 1er mars, vue 150)

« RACACHOU DU SERAIL,
Substance alimentaire nouvellement importé en France, approuvée par deux rapports de l’Académie royale de Médecine, et par les Professeurs de la faculté.
Cet aliment, d’un goût extrêmement agréable, d’une digestion facile, est tonique, adoucissant, et convient parfaitement aux convalescens. Il a la propriété de faire engraisser et d’entretenir la fraîcheur.

Le dépôt de cette substance, qui avait été établi chez M. PILLET, vient d’être transféré chez M. MICQUE, pharmacien. » (samedi 26 mai 1832, vue 355).

« PUISSANCE D’UN BON REGIME.
Rien n’est plus utile à l’homme sain, et sur-tout aux valétudinaires, qu’un bon régime. L’usage habituel du CAFE DE SANTE et du CAFE-CHOCOLAT rafraîchissant breveté, offre cet avantage.
Voyez l’Avis sanitaire pour 1832, en lecture dans tous les cabinets littéraires, e qui  se distribuent GRATIS au dépôt général ponr (sic) le département d’Indre-et-Loire, à TOURS’ au Bazar turonien, rue St-Martin, n°6. » (jeudi 15 mars 1832, vue 187)

« Cours d’accouchemens en faveur des élèves sages-femmes du département.
M. Herpin, docteur en médecine, l’un des chirurgiens en chef de l’hospice général et professeur d’accouchemens,
Ouvrira, le 24 avril prochain, son cours théorique et pratique à la salle de la maternité dudit hospice.
Les personnes qui voudront suivre ce cours s’inscriront avant les premières leçons chez le professeur, place Saint-Martin. Elles seront tenues de représenter leur acte de naissance, et une attestation de M. la maire de leur commune, constatant leur moralité et leur bonne conduite.
Les personnes jeunes, intelligentes, sachant lire et écrie, seront admises de préférence. […] » (samedi 24 mars 1832, vue 211)

« ESSENCE DE LENTISIQUE
DE MM. MAUVAGE ET Cie
Cette Essence  conserve ou procure aux dents une bancheur éclatante. Elle possède au plus haut degré la vertu de prévenir et d’arrêter la carie, de guérir les douleurs de dents les plus vives, de raffermir les gencives, de les empêcher de saigner, et de tenir la bouche dans un état constant de santé, de beauté et de fraîcheur. Toutes ces précieuses qualités de l’ESSENCE DE LENTISQUE ont été reconnues et attestées par un grand nombre de médecins. Quelques-uns de leurs témoignages  par écrit sont joints au prospectus.
On trouve de l’ESSENCE DE LENTSIQUE, à Tours chez M. Boëce-Ferrand, Grand-rue, n°161 ; et à Loches chez M. Blaive-Jousserand. Il y a des dépôt dans toutes les principales villes de France. On trouvera aussi cette Essence au dépôt de M. Boëce, sur le quai, au coin de la rue de Montfumier. » (samedi 31 mars 1832, vue 234)

« Choléra-Morbus.
Au moment où nous sommes menacés de l’invasion peut-être prochaine de ce terrible fléau, il est utile de rappeler au public que l’un des moyens les plus efficaces de s’en préserver est l’emploi approuvé par la Faculté de médecine DES CHLORURES. Une bouteille de pinte peut servir pendant un mois à purifier les appartements d’une maison. Une demi-cueillérée (sic) mêlée dans un verre d’eau et répandue à terre, détruit tous les miasmes et purifie l’air. On peut en jeter sur les vêtemens. 
Il est d’expérience qu’un quart de verre ainsi répandu, enlève à la minute l’infection cadavérique, et permet de séjourner près d’un lit de douleurs et de regrets.
S’adresser au Bazar. Prix des bouteilles, 1 fr 50 c.
_______________
Avis contre le Choléra-Morbus.
M. JOUSSELIN, marchand épicier, rue du Commerce à Tours, s’empresse do donner avis qu’il vient de recevoir d’un pharmacien de Paris le précieux dépôt du préservatif contre le Choléra.
Ce sont des nouets pur pendre au cou, composés de moitié camphre et moitié substances antiseptiques approuvés par la Faculté. Chaque nouet est revêtu du cachet et de vend 60 centimes.
A Amboise, chez M. Philippe Dubois.
A Loches, chez M. Ménard-Boutet.
A Chinon, chez M. Pallu-Berge. » (lundi 2 avril 1832, vue 239)

« AVIS CONTRE LE CHOLERA.
Attendu que la classe indigente est celle qui a le plus à craindre pour la fatale maladie qui nous menace, et ne voulant pas profiter de la misère du peuple, M. Jagu, pharmacien, rue des Trois-Pucelles, n°8, prévient qu’il donnera gratis de qui sera nécessaire dans ce cas-là à tous ceux qui se présenteront muni d’un billet de M. Le Maire.
Il prévient aussi que son magasin est bien garni de matières premières, et que, comme fabricant de ces produits, il les établit au plus bas prix possible.
_______________
CHOLERA-MORBUS.
Les demandes faites au Bazar des Chlorures de Paris se multipliant, on est prié de s’y faire inscrire, dans le cas où le envois ne suffiraient pas à la distribution, et alors on sera servi par ordre d’inscription, et les bouteilles demandées seront mises en réserve.
Les CHLORURES, mêlées à l’eau naturelle dans la proportion d’une cuillerée à bouche par verre d’eau, purifient les vêtemens ; mais il ne s’agit que des linges et toiles blanches ; autrement, ils détruisent les couleurs. Quelques gouttes suffisent ; on peut les répandre avec la main.
Calcium, bouteille de pinte, 1 fr 10 c.
Sodium, bouteille de pinte, 1 fr 50 c.
Flacons balsamiques, de 1 fr à 5 fr.
Nota. On reprendra les bouteilles vides pour 20 c. » (Jeudi 5 avril, vue 246)

« Annonces
Instruction populaire sur le Choléra-Morbus, destinée à indiquer les précautions à prendre et le régime à suivre pour prévenir ou atténuer la maladie qui vient de se déclarer dans la capitale, rédigée par une commission composée de médecins expérimentés choisis par le gouvernement. _
Brochure in-8° de 16 pages : 20 cent.
Précis que le Choléra-Morbus et la Contagion, ouvrage utile, non-seulement aux Médecins, mais encore aux Administrateurs civils et militaires, aux Chefs d’établissemens, etc. Par Laurent Bodin, docteur en médecine, correspondant de plusieurs Sociétés savantes et littéraires.
_Prix : 1 fr 50 c.
Se trouvent au bureau du journal. » (samedi  7 avril, 1832, vue 256)

« Moyen infaillible de détruire les Rats, Souris et Taupes
L. KUNN,
Chargé de la destruction de ces animaux nuisibles dans toutes les fermes et manufactures royales, maisons de Roi, ainsi que dans toutes les casernes de France, arrivé en cette ville pour purger les bâtimens militaires et établissemens publics et autres usines appartenant à l’état qui seraient infectés de ces animaux, et désirant faire jouir les propriétaires manufacturiers, fabricans et autres, des avantages de son procédé, à l’honneur de vous prévenir de son arrivée. Il ne séjournera que peu de jours dans cette ville, son procédé n’a rien de pernicieux pour les animaux domestiques, on peut l’employer sans crainte et avec certitude de succès. Il garantit les granges et meubles pendant une année sans qu’on ait à craindre le moindre délit. […] » (samedi 31 mars 1832, vue 234″

« MAIRIE DE TOURS
« Aussitôt qu’on eut appris qu’un hôpital allait être formé, en cas d’invasion du cholera, l’avis fut émis de faire un appel à la bienfaisance pour obtenir tout ou partie du matériel nécessaire à un établissement destiné à recevoir les malades qui ne pourraient se faire traiter à domicile. Cette idée généreuse n’est pas restée dans l’oubli. Déjà des secours en nature  ont été offerts à l’administration municipale.
Madame André-Walter a mis à sa disposition immédiate 4 matelas, 4 couvertures de laine, 4 paires de draps et deux traversins.
Mesdames de Bois-le-Comte et Faré, 2 matelas, 4 couvertures de laine, 4 paires de draps, 2 traversins et 2 paillasses piquées.
Madame veuve Loiseau-Mercier, un matelas, une paillasse piquée, 2 couvertures de laine, 2 paires de draps, un traversin.
Madame Jules Bucheron, un matelas, une paillasse piquée, 2 couvertures de laine, 2 paires de draps, un traversin.
Comme d’autres charités de cette nature se présenteront nécessairement, l’administration municipale prie les personnes qui auront la bonté de lui adresser leur offrande en nature, d’attacher sur chaque objet une petite bande de toile blanche  sur laquelle leur nom sera inscrit, afin d’éviter la confusion et faciliter l’inscription sur le registre qui sera tenu à cet effet par ordre de numéro.
 ………………………Le maire de la ville de Tours, membre de la Légion d’honneur,
  ………………………………………FEBVOTTE. » (samedi 14 avril 1832, vue 257)

« Souscription en faveur des indigens qui pourraient être atteints par le choléra.
M. Cormier, inspecteur divisionnaire des ponts-et-chaussée, 25 fr ; M. Mame père, 25 fr.
________________________________________________________________
Le nommé Thomas (Jean), ouvrier passementier, demeurant rue de la Mort, homme d’une santé très-dévile, a été atteint subitement, le 17 de ce mois, de vives douleurs accompagnées des symptômes ordinaires du choléra et qui l’ont conduit en peu d’heures au tombeau. La nouvelle s’en est promptement répandue dans la ville et y a produit une vive sensation. Il était de l’intérêt général que la cause de cet événement fût constatée par les gens de l’art ; l’autopsie du cadavre, faite en présence de presque tous les médecins de la ville, a fait reconnaître tous les caractères du choléra-morbus.
Cette triste certitude ne doit pas donner naissance à des inquiétudes exagérées, le laps de tems qui s’est déjà écoulé sans qu’aucun nouvel accident de ce genre se soit manifesté doit faire espérer que l’épidémie n’exercera pas sa funeste influence sur notre cité et que la mort du malheureux Thomas restera un fait isolé.
L’état de la santé publique est du reste très-satisfaisante. » (jeudi 19 avril 1832, vue 269)

« En annonçant dans notre dernier numéro qu’un cas de choléra avait été reconnu dans la ville de Tours, nous manifestions l’espérance de voir s’arrêter là les ravages de cette cruelle maladie, et nous sommes heureux d’voir à publier aujourd’hui que, sous ce rapport, notre attente n’a pas été trompée. Aucun nouvel accident ne s’est présenté qui ne puisse faire soupçonner la présence de l’épidémie dans notre contrée et le temps qui s’est écoulé depuis ses premières menaces doit compléter la sécurité de nos compatriotes. On doit regarder maintenant la mort du sieur Thomas comme un événement indépendant de la situation sanitaire du pays et qui n’a dû l’impression qu’il a produite qu’à sa coïncidence avec l’existence du fléau dans la capitale. Tout doit faire penser que les soins de l’administration, la bienfaisance influence de notre de notre climat et les habitudes sobres de la population nous préserveront des atteintes du mal que partout l’on redoute en ce moment. » (samedi 21 avril 1832, vue 277)

« Pour la formation d’un hospice temporaire pour le traitement des cholériques, il a été mis à la disposition de l’administration municipale par mesdames :
d’Entraigues, 14 chemises neuves d’homme,
Bedouet-Enouf, un sommer, un traversin, une couverture de laine, deux paires de draps,
Charles Moissand, deux paires de draps, un traversin, une couverture de laine.
L’administration remercie de ces dons les personnes généreuses à qui elle les doit, et pense que leur humanité trouvera encore de nombreux imitateurs. » (lundi 7 mai 1832, vue 311)

« Le choléra continue à faire encore quelques victimes dans notre ville. Depuis le 5 de ce mois, huit nouveaux cas se sont présentés ; quatre des malades ont succombé, deux sont guéris, deux en traitement. Ces accidens, qui sont de nature à rappeler le public à l’observation des précautions sanitaires si souvent indiquées par les gens de l’art et de l’autorité, ne doivent pas cependant porter dans les esprits une perturbation qui ne seraient pas moins dangereuse que l’épidémie elle même. Partout, en pareille circonstance, la malveillance a semé dans la population de fausses nouvelles d’empoisonnement dont la raison a partout fait justice. Que les habitans de notre cité se défendent de ces perfides suggestions, et qu’ils aient confiance dans la vigilance des magistrats qui protégeraient la santé publique contre de tels attentats, s’ils étaient vraiment à craindre. C’est aux bons citoyens à éclairer leurs compatriotes et à rejeter sur les auteurs de ces vains bruits tout ce qu’ils ont d’odieux et d’absurde. » (jeudi 10 mai 1832, vue 315)

cholera (samedi 12 mai 1832, vue 331)

« …………………BULLETIN DU CHOLERA.
La commission sanitaire, dans sa séance du 17 de ce mois, a arrêté sur des documens officiels le relevé exact des cas de choléra constatés dans le départements. D’après ce travail le nombre des personnes atteintes jusqu’à ce jour était porté à 102, sur lesquelles 48 avaient succombé.

Du 17 au 18, on nous annonce 9 nouveaux cas et 3 décès. » (samedi 19 mai 1832, vue 339)

« …………………BULLETIN DU CHOLERA.
Relevé général jusqu’au 24 mai à midi : 123 malades, 60 décès. Du24 au 25, un seul cas douteux. Aucun cas n’a appartenu à la journée du 23 au 24.

La santé publique s’améliore de jour en jour, et l’on peut considérer le choléra comme à peu-près disparu. » (samedi 26 mai 1832, vue 353)

« …………………BULLETIN DU CHOLERA.
Résumé général à Tours, 143 cas dont 74 décès.Sept communes du département atteintes de la maladie, ont offert 8 cas dont 6 décès. » (samedi 16 juin 1832, vue 433)

« …………………BULLETIN DU CHOLERA.
Depuis le dernier rapport, 5 cas ce choléra nouveaux à Tours, 4 décès. – Total général, 166 cas, 6 décès. » (samedi 23 juin 1832, vue 457)

« Un seul cas de choléra a éclaté à Tours du 30 juin au 4 juillet ; aucun décès n’a eu lieu.
…………………………….____________________
Le nommé Jean Fournier de Savigny s’est suicidé le 29 juin à l’aide d’un fusil dont il a fait partir la détente avec le pied ; il a expiré presque au même instant. On ignore quel motif l’a pu porter à cet acte de désespoir. » (jeudi 5 juillet 1832, vue 495)

« Cholera-Morbus. Néant depuis trois jours. » (lundi 9 juillet 1832, vue 511)

« New York, 29 juin.
Le cholera a éclaté à Québec et Montréal. Les habitans pensent que le maladie leur a été apportée par les émigrans d’Irlande au Canada. L’opinion que ce mal est contagieux est généralement répandue et cause une profonde terreur. L’avocat Graham s’est coupé la gorge pour ne pas être témoin des ravages que le fléau exercera sans doute. » (samedi 14 juillet 1832, vue 529)

…………………………………TRAITEMENT VEGETAL
……………………………Pour guérir radicalement les
………DARTRES ET MALADIES SECRETES SANS MERCURE
Par M. GIRAUDEAU DE SAINT GERVAIS, docteur en médecine de la faculté de Paris, rue Richer, n°6 bis, à Paris.
Le traitement végétal dépuratif, prescrit par M. Giraudeau, heureux fruit de la médecine moderne, est prompt et facile à suivre, même en voyageant, il distrait et neutralise le principe de ces maladies, sans les récupérer, et ne doit pas être confondu avec certains palliatifs offerts à la crédulité du public par des gens étrangers aux sciences médicales, d’autant plus que le docteur dirige lui-même tous les malades et modifie sa méthode suivant l’âge, le sexe et le tempérament de chaque individu. Il s’occupe surtout de la guérison des dartres, gales anciennes, des fleurs blanches, écoulemens rebelles, syphilis nouvelles ou dégénérées, rétrécissemens, obstructions ; douleurs nerveuses, catharre de vessie, etc. Ce traitement, doux et facile, remédie aux accidens mercuriels, et c’est le seul qui convienne aux enfans, aux nourrices et aux femmes, d’autant plus qu’il ne produit jamais de salivations et n’altère pas les dents ni le cuir chevelu.
Attestation d’un docteur de Montpellier. […] » (lundi 20 août 1832, vue 581)

MALADIES VENERIENNES.
M. Edeline, pharmacien, légalement reçu, rue de la Sellerie, n°65, à Tours, a l’honneur de prévenir qu’il  s’occupe, d’une manière spéciale et complète, de la partie, relative aux aux maladies vénériennes et à la gale. Les personnes qui voudront bien l’honorer de leur confiance, trouveront dans sa pharmacie tous les remèdes préparés selon l’art, qui peuvent s’en procurer de suite la qualité qu’elles voudront, sur échantillon déposé chez lui.
Représentant aussi une maison de Bordeaux, il est chargé d’offrir des vins de Médoc de diverses années de 200 à 800 francs la pièce.
S’adresser rue des Fossés-St-Georges, n°27, à Tours, ou par la poste. (samedi 12 mai, vue 334)

Administration

« ………………TOURS
………………CADASTRE
Communication des bulletins d’arpentage.
……………..______________
Avis à tous les propriétaires, usufruitiers, fermiers et autre détenteurs de biens-fonds, situés dans les communes de Montrésor, Beaumont-Village, Chemillé et Villeloin-Coulangé.
MM. les propriétaires ou leurs représentants quelconques sont prévenus que la communication des bulletins des propriétés foncières de chacune des communes ci-dessus désignées, commencera et finira aux époques déterminées ci-après. […] » (jeudi 31 mai 1832, vue 369)

« …………….CADASTRE.
……………_____________
……CLASSEMENT DES FONDS.
Canton de Bourgueil. – Commune de Restigné. » (lundi 11 juin 1832, vue 409)

« …………….CADASTRE.
……………_____________
……CLASSEMENT DES FONDS.
Canton de Montrésor. – Communes de Genillé, le Liège, Loché, Nouans, Villedomain. » (lundi 11 juin 1832, vue 433)

« ………………TOURS
………………CADASTRE
Communication des bulletins d’arpentage.
……………..______________
Avis à tous les propriétaires, usufruitiers, fermiers et autre détenteurs de biens-fonds, situés dans les communes de Saint-Gilles de l’Ile-Bouchard, réunie à Saint-Maurice, Avon, Cravant, Crissay, Crouzille, Mougon, Panzoult et Trogues.
MM. les propriétaires ou leurs représentants quelconques sont prévenus que la communication des bulletins des propriétés foncières de chacune des communes ci-dessus désignées, commencera et finira aux époques déterminées ci-après. […] » (jeudi 12 juillet 1832, vue 519)

Immobilier

« A vendre ou à louer. Maison et jardin situés sur la Mail, en face du faubourg St-Etienne, n°18.
A louer présentement. Une portion de maison rue royale n°69, vis-à-vis le faisan(2), composée d’un très grand magasin sur le derrière, jolie chambre, cuisine, cuisine, pompe, cabinets d’aisances, etc.
S’adresser au bureau du journal. » (jeudi 5 janvier 1832)

« A louer présentement. Un appartement, rue royale, n°69, en face de l’hôtel du Faisan, composé de trois pièces à l’entresol sur la rue, d’une autre grande chambre au troisième et d’un grenier.
S’adresser au bureau du journal. » (samedi 7  janvier 1832)

« A vendre à l’amiable ou à louer à vie. Une maison sise à Tours, rue de l’Ecouerie, n°9, composée de plusieurs chambres, cour, écurie, cabinet d’aisance à l’anglaise (3), etc.
Il y aura toutes facilités pour traiter.
S’adresser à M.e Bonneville, notaire à Tours. » (jeudi 19 janvier 1832, vue 37)

« A louer présentement, ensemble ou par parties.
Une vaste maison, rue des 3 pucelles, n°28, habitée il y a peu par M. Estevanne, décédé chanoine honoraire, composée de 8 chambres à feu dont trois avec alcoves et placards, 5 cabinets, 3 caves, 4 greniers, cuisine, office, cour, pompe et serr-bois.
S’adresser à M. Thibault propriétaire ou à M.lle Catherine Gerberon, résidante dans ladite maison, et dans leur absence à M.me v.ve Rossignol, maison de M. Jacoby, m.d de bas, rue du commerce. » (jeudi 9 février 1832, vue 94)

« A LOUER. Maison de campagne appelée Bel-Air, près la Membrolle, meublé, avec droit de pêche et de chasse.
S’adresser rue de la Psalette, n°4. » (samedi 7 avril, vue 256)

« A Louer pour la St-Jean 1833, une maison, rue royale. n°54, occupée par M. Tixier. S’adresser place de Beaune, n°4. » (samedi 14 avril 1832, vue 261)

« doigt A vendre, moyennant 6,000 fr. et du pot-de-vin.
Une maison située au bourg de st-Patrice, près de l’église, formant l’ancien presbytère, composée de chambres à cheminée, cabinets, écuries, greniers, cours, puits, caves, jardin et enclos de vignes de 75 chaînées ; le tout en un tenant.
Cette maison est à huit lieues de Tours et à pareilles distance de Saumur. La vue en est magnifique ; on y découvre tous les bords de Loire, depuis Tours jusqu’au delà de Monsoreau.
L’acquéreur entrera en jouissance de suite.
S’adresser audit Me Biermant, notaire à Langeais. » (Lundi 23 avril 1832, vue 286)

« manoir A LOUER présentement. Jolie maison de campagne, appeée VALEZIEUX, à St-Georges, au-dessus, de Marmoutier.
S’adresser à M.me veuve Guétault, dans ladite maison. » (jeudi 10 mai 1832, vue 319)

« manoir A vendre. LE CHATEAU D’ESVRES, agréablement situé sur la vallée de l’Indre, entre Cormery et Montbazon/
Bâtimens de maître et d’exploitation, parc clos de murs renfermant 20 arpens et autres dépendances.
On pourrait joindre une closerie, une métairie et deux moulins à blé.
Pour les renseignements à demander : s’adresser à MM.es Dreux et A. Laurent, notaires à Tours, ou à M.e Gilet, notaire à Montbazon. » (lundi 28 mai 1832, vue 364)

Vie quotidienne

« Prix moyens des grains vendus sur le marché de Tours,
Marché du 7 janvier 1832
Froment, le boisseau…….2fr. 40c.
Méteil, idem…………………..2     00
Seigle, idem……………………1     66
Orge, idem……………………..1     40
Avoine, idem………………….1     75
Le demi-kilo de pain de 1re qualité……………0fr. 17c. 1/2.
Le pain bis blanc, les 6 kilog., 2e qualité……1     80
Le pain bistolo, les 6 kilog., 3e qualité………..1    50   0/0″ (lundi 9 janvier 1832, vue 12)

« Prix moyens des grains vendus sur le marché de Tours,
Marché du 3 mars 1832
Froment, le boisseau…….2fr. 62c.
Méteil, idem…………………..2     12
Seigle, idem……………………1     91
Orge, idem……………………..1     60
Avoine, idem…………………. »     80
Le demi-kilo de pain de 1re qualité……………0fr. 18c. 11/12.
Le pain bis blanc, les 6 kilog., 2e qualité……1     95
Le pain bistolo, les 6 kilog., 3e qualité………..1    63   0/0″ (lundi 5 mars 1832, vue 164)

« Prix moyens des grains vendus sur le marché de Tours,
Marché du 24 mars 1832
Froment, le boisseau…….2fr. 87c.
Méteil, idem…………………..2     33
Seigle, idem……………………2     16
Orge, idem……………………..1     90
Avoine, idem…………………. »     80
Le demi-kilo de pain de 1re qualité……………0fr. 20c. 11/12.
Le pain bis blanc, les 6 kilog., 2e qualité……2    15
Le pain bistolo, les 6 kilog., 3e qualité………..1    80   0/0″ (lundi 26 mars 1832, vue 222)

« Prix moyens des grains vendus sur le marché de Tours,
Marché du 28 avril 1832
Froment, le boisseau…….2fr. 89c.
Méteil, idem…………………..2     68
Seigle, idem……………………2     33
Orge, idem……………………..2     00
Avoine, idem…………………. »     80
Le demi-kilo de pain de 1re qualité……………0fr. 21c. 3/12.
Le pain bis blanc, les 6 kilog., 2e qualité……2    20
Le pain bistolo, les 6 kilog., 3e qualité………..1    85   0/0″ (lundi 30 avril 1832, vue 298)

« Prix moyens des grains vendus sur le marché de Tours,
Marché du 5 mais 1832
Froment, le boisseau…….3fr. 00c.
Méteil, idem…………………..2     75
Seigle, idem……………………2     50
Orge, idem……………………..1     95
Avoine, idem…………………. »     85
Le demi-kilo de pain de 1re qualité……………0fr. 21c. 8/12.
Le pain bis blanc, les 6 kilog., 2e qualité……2    25
Le pain bistolo, les 6 kilog., 3e qualité………..1    87   6/12″ (lundi 7 mai 1832, vue 314)

« ECLAIRAGE
_____________
HEURES
_____________
d’allumer
_____________
du 1 au 9
A 4h. 3/4.
_____________
d’extinction
_____________
A minuit. » (jeudi 5 janvier 1832, vue 1)

« ECLAIRAGE
_____________
HEURES
_____________
d’allumer
_____________
du 1 au 7
A 5h 1/4.
_____________
d’extinction
_____________
A minuit. » (samedi 4 février 1832, vue 77)

« ECLAIRAGE
_____________
HEURES
_____________
d’allumer
_____________
du 1 au 3,
à 6heures.
_____________
d’extinction
_____________
A minuit. » (jeudi 1er mars 1832, vue 147)

« ECLAIRAGE
_____________
HEURES
_____________
d’allumer
_____________
du 21 au 31
A 6h. 1/2
_____________
d’extinction
_____________
A minuit. » (jeudi 22 mars 1832, vue 205)

« ECLAIRAGE
_____________
HEURES
_____________
d’allumer
_____________
du 1 au 5,
à 7heures. 
_____________
d’extinction
_____________
A minuit. » (jeudi 5 avril 1832, vue 245)

« ECLAIRAGE
_____________
HEURES
_____________
d’allumer
_____________
du 19 au 30
A 7h1/2
_____________
d’extinction
_____________
A minuit. » (lundi 30 avril 1832, vue 295)

« ECLAIRAGE
_____________
HEURES
_____________
d’allumer
_____________

_____________
d’extinction
_____________
 …………………..  » (lundi 7 mai 1832, vue 311)

« Le directeur des postes de Tours a l’honneur de prévenir le public qu’à partir du 1er avril prochain, les lettres pour les royaumes de Suède  et de Norvège devront être affranchies jusqu’à Hambourg. » (jeudi 22 mars 1832, vue 205)

« VOITURES PUBLIQUES.
Le sieur MALOISEAU a l’honneur de prévenir le public qu’à partir du 1er Mai 1832, il partira une voiture à six places tous les jours de Tours à Blois, à 5 heures du soir, et de Blois à Tours tous les jours à 4 heures du soir ; il ose espérer d’obtenir la confiance des personnes qui daigneront l’honorer de la leur.
La voiture est très-bien suspendue. Le prix des places est de 3 fr 50 c.
La voiture descend à Tours, Grand’rue, hôtel de France, et à Blois, hôtel de la Tête-Noire. » (lundi 30 avril 1832, vue 296)

« En réponse à une lettre non signée qui lui a été adressée par un habitant d’une commune rurale du département, le directeur des postes de Tours s’empresse de déclarer qu’il n’est rien dû aux facteurs ruraux en sus de la taxe ordinaire des lettres et du décime rural ; que le facteur qui se permettrait d’exiger du public la moindre somme au-delà de cette taxe, manquerait essentiellement à se devoirs, et se trouverait en contravention manifeste avec les réglemens de l’administration. »(jeudi 28 juin 1832, vue 471)

« Fête agricole. – Concours de charrue.
La réunion agricole de la ferme du Vivier-des-Landes, située sur la grande route départementale de Château-la-Vallière à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire), aura lieu les 21 et 22 du présent mois (samedi et dimanche).
Le premier jour, tous les instruments aratoires de la ferme seront mis en activité. Le second, il y aura concours de charrues, entre deux et trois heures de l’après-midi.
Toutes les charrues, de quelque derme qu’elles soient, seront admises, pourvu qu’elles soient attelés de deux chevaux ou deux bœufs seulement.
Un prix, consistant en une charrue en fonte perfectionnée, sera décerné au plus habile laboureur.
Les laboureurs de la ferme ne concourent pas. » (jeudi 19 juillet 1832, vue 542)

« Bateau_aube  Le bateau à vapeur l’Aigle continue toujours ses voyages de Tours à Nantes dans un jour.
Il part de Tours, tous les mercredis et samedis, à 5 heures du Matin. S’adresser pour les renseignements, hôtel de la Loire chez M. Haime. » (samedi 23 juin 1832, vue 457)

Vie militaire

« REMPLACEMENT – Classe de 1831.
M. Salmon, propriétaire de Phalsbourg (Meurthe), prévient les pères de familles qu’il continuera ses opérations comme les années précédentes, soit pour assurer contre le sort avant tirage, soit pour remplacer les conscrits appelés.
S’adresser à M.e Bidault, notaire à Tours, rue de la Sellerie, n°21, et M. Reil, mandataire de M. Salmon, à l’hôtel de la Galère, à Tours.
Il y aura toute facilité pour les paiements. » (samedi 14 janvier, vue 25)

 « APPEL DE LA CLASSE 1831.
ASSURANCES CONTRE LE SORT
Remplacements.
« Les jeunes  gens appelés pour faire partie du contingent de la classe de 1831, qui désireraient s’assurer contre les chances du sort, sont prévenus qu’ils peuvent s’adresser à M. Moulin, ancien commissaire-priseur, rue St-Germain, n°3, à Orléans, qui leur offrira les conditions les plus avantageuses, et leur donnera toutes les garanties désirables.
Traité à forfait : 900 fr pour toutes chances ; en cas de réforme, remise de 300 fr.
Traité conditionnel : 1,300 fr en cas de remplacement ; remise de 800 fr en cas de réforme ou de libération.
S’adresser à lui-même, à Orléans,
Et à Tours, à Me Lauly, notaire, rue de la Galère, n°27. » (jeudi 15 mars 1832, vue 186)

« Le 4e bataillon du 12e régiment d’infanterie de ligne, qui a tenu garnison à Tours pendant plusieurs mois, doit quitter cette ville le 8 février courant.
Le Maire de la ville, rappelle à ceux de ses administrés, qui auraient à faire des réclamations relativement à des militaires de ce régiment, qu’ils doivent les adresser aux chefs du corps avant le jour du départ.
Tours, le 1.er février 1832.
Le conseiller municipal, faisant fonctions de Maire,
Noël CHAMPOISEAU. » (jeudi 2 février 1832, vue 71)

« Le 1er bataillon du 31e régiment de ligne, fort de 26 officiers et 751 sous-officiers et soldats, venant de Châteaugontier, arrivera à Tours le dimanche 19 courant, pour y tenir garnison. » (samedi 18 février, vue 119)

Petites annonces

« AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS
Le prix de l’insertion est de 20 centimes la ligne.
___________________________________________________

doigt A vendre. La charge de notaire royal à la résidence de Tauxigny, canton de Loches, département d’Indre, appartenant à feu M. Antoine Archambault, notaire, et occupé par lui audit Tauxigny. Ceux qui désirent en faire l’acquisition s’adresseront à M. Laurent Archambault, ancien notaire de la ci-devant châtellenie du ci-devant prieuré dudit Tauxigny, demeurant maintenant à Bel-Air, proche le port, derrière la barrière qui borde la Loire, à Tours, qui remettra les titres, répertoires et minutes. » (jeudi 12 janvier, vue 16)

« AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS
doigt Mesdemoiselles Devant ont l’honneur de prévenir le public qu’elles continuent de tenir pension bourgeoise à prix très modéré et qu’elles ont plusieurs chambres garnies à louer.

Leur demeure est rue de Jérusalem, N.os 4 et 5.
The miss Devant have the honour to inform the public that they cintinue ti receive private boarders at a moderate price, and they have several ready furnished rooms to let.
Rue de Jerusalem, N.os 4 et 5. » (lundi 23 février 1832, vue 50)

« doigt Il a été perdu mercredi dernier à Amboise, un chien basset, long poil, couleur fauve, ayant les oreilles coupées et une longue queue.
On est prié de le remettre au sieur Renard à la Ville-aux-Dames. » (samedi 18 février 1832, vue 124)

« AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS
Le prix de l’insertion est de 20 centimes la ligne.
___________________________________________________
AVIS. Il a été perdu il y a environ un mois un chien épagneul blanc, la tête marquée de feu, ayant une oreille plus courte l’une que l’autre. » (jeudi 9 février 1832, vue 94)

« AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS
Le prix de l’insertion est de 20 centimes la ligne.
___________________________________________________
doigt A vendre. Vin rouge et blanc de 1825, 26, 27, 28, 30, 31, du premier cru de la campagne de M. Charmois, à St-Avertin. S’adresser chez lui, au coin du Marché-aux-fleurs, n°6, au premier. » (jeudi 1er mars, vue 150)

« AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS
___________________________________________________
doigt A VENDRE, beau et beau cabriolet avec roue neuve et boète en cuir, chez M. Duboy, pharmacien, place St-Martin, à Tours.

A vendre.  Eau-de-vie âgée de 10 ans, à 1 fr 20 centimes le litre.
Très bon vin de Bordeau, en barrique.
S’adresser chez Colas, place du Grand-Marché, n°59. » (samedi 10 mars 1832, vue 175)

« AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS
Le prix de l’insertion est de 20 centimes la ligne.
___________________________________________________
doigt A vendre, Une chèvre pleine et deux boucs du Thibet. On en fera bonne composition. S’adresser à M. Bacot à Vernou. » (jeudi 15 mars 1832, vue 188 + samedi 24 mars 1832, vue 215)

« AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS
Le prix de l’insertion est de 20 centimes la ligne.
___________________________________________________
doigt AVIS. Le bureau de change des monnaies, rue Royale, à Tours ; achète avec prime, les pièces d’or, vieilles et nouvelles ; escompte les billets des banques de France et d’Angleterre.

AVIS. _ On demande un apprenti pour une maison de nouveautés.
S’adresser au bureau du journal. » (jeudi 15 mars 1832, vue 189)

« AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS
Le prix de l’insertion est de 20 centimes la ligne.
___________________________________________________
doigt A VENDRE, Un fauteuil roulant, monté sur 3 roues, qu’on peut tirer à la main, en très bonne condition.

S’adresser chez M. Sivrey, épicier, rue royale. » (jeudi 5 avril 1832, vue 248)

« AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS
Le prix de l’insertion est de 20 centimes la ligne.
___________________________________________________
doigt AVIS. Royer-Lemonnier , coiffeur, rue de la Sellerie, n°89, a l’honneur de prévenir ses concitoyens qu’il arrive de Paris avec un grand assortiment de parfumerie, ganterie et articles nouveaux, objets pour la chasse. Essence et préservatis CONTRE LE CHOLERA, notamment les ceintures de flanelle, adopté généralement à Paris. » (jeudi 19 avril 1832, vue 272)

« AFFICHES, ANNONCES ET AVIS DIVERS
Le prix de l’insertion est de 20 centimes la ligne.
___________________________________________________
doigt Avis.
On désirerait trouver une jeune homme qui aurait travaillé en pharmacie.
S’adresser au journal.
doigtOn désire acheter une petite ferme, entre Amboise et Tours d’un revenu de 4 à 600 francs.
doigt Les personnes sui désirent faire prendre le vert à leurs chevaux, en prairies artificielles, sont priées de s’adresser à M. Trosseau, aubergiste, rue Chaude.
Le prix sera très modéré. » (lundi 7 mai 1832, vue 314)

« doigt On demande une bonne cuisinière, il est inutile de se présenter di on ne peut pas fournir les meilleurs renseignemens.
S’adresser à Belair, près de la Membrolle. » (jeudi 12 juillet 1832, vue 523)

« doigt AVIS. Il a été perdu, le 24 juin dernier, sur le grand chemin de Bléré à Luzillé, une boîte à rasoirs anglais. Elle contient sept lames et un petit instrument à manche de nacre pour s’en servir. On prie celui qui l’aurait trouvée de la déposer soit chez M. FERRAND, notaire à Luzillé, sot au bureau du Journal. Il y aura bonne récompense. » (lundi 23 juillet 1832, vue 558)

« doigt A vendre. Un très-joli tour en l’air anglais à guillocher, exeutrique, ligne droite, ovale, cycloïde, etc., avec tous ces accessoires.
S’adresser à M. Noiret, rue Royale. (jeudi 10 ami 1832, vue 318)

« OEUFS DE FAISAN à vendre au château de la Boisnière, près Chateau-Regnault.
S’adresser au sieur Levasseur, régisseur. » (lundi 28 mai 1832, vue 364)

« ……………………..CHANGEMENT DE DOMICILE.
M. Rousseau, charpentier, demeurant ci-devant rue des fossés-St.Georges, et actuellement hors de la barrière de fer, à droite de la commune de St.-Etienne Extra, tenant enseigne au bas des remparts ; en face de la rue du Chardonneret avec facilité de descendre auxdits remparts, a dans ce moment-ci un très-bel assortiment de bois de sapin du nord, en première qualité, qu’il vendra au plus juste prix. » (lundi 25 juin 1832, vue 470)

EMPLOI

« Une femme âgée de 32 ans désirerait se placer en qualité de nourrice .
S’adresser rue de Jérusalem n°6. » (samedi 21 janvier, vue 46)

« Un homme et une femme désireraient trouver une place de concierge. Le marie connaît le service de la table et des appartemens. La femme peut occuper une place de femme de chambre ou de femme de charge ; elle connait parfaitement la lingerie.
On donnera tous les renseignements désirables.
S’adresser rue du commerce, n°19. » (samedi 18 février 1832, vue 124)

SOCIETE

« Quelques dames, frappées de l’utilité d’une établissement pour le jeunes enfans de la classe indigente, s’occupent en ce moment d’en former un à Tours sous le nom de Salle d’Asile, tel qu’il en existe depuis long-tems dans toute l’Angleterre, et à Paris, Strasbourg et autres villes, depuis plusieurs années.
Un prospectus, faisant connaître avec détail le but de l’institution, sera incessamment distribué dans cette ville.
On espère le concours de toutes les personnes charitables. » (jeudi 19 janvier 1832, vue 35)

« J’ai l’honneur de prévenir la personne bienfaisante qui a fait don de mille cotterets pour être distribués aux indigens des différens quartiers de cette ville, que j’en ai fait aujourd’hui, 8 février, la dernière distribution? Je n’éprouve qu’un regret, c’est le silence qu’elle a exigé de moi pour ne pas nommer l’auteur d’une si belle action.
QUESNOT-MERCIER. » (jeudi 9 février 1832, vue 90)

« Maurice-Parent, glacier-limonadier, fournisseur de la ville et de la préfecture, connu avantageusement depuis 14 ans pour la perfection de ses glaces moulées, pièces montées, fruits, arbustes panachés, en glace pour dessert, et toute espèce de rafraichissements, orangeade, limonade, lait d’amande, etc, ayant fait approvisionner 2 glacières a fait offre à l’hospice de fournir pour le secours des malheureux pendant le cours de l’été, 600 livres de glace brute.
Il fera comme par le passé des envois à 20 et 30 lieues à la ronde, et entreprend, bals, noces et soirées, il peut fournir en moules et en tablettes de 1500 à 3000 glaces. » (samedi 18 février 1832, vue 124)

Justice

« ACTES JUDICIAIRES.
TRIBUNAL DE COMMERCE DE TOURS.
Faillite du S.r Charles Charles Dhomé cabaretier à Tours ; […]
Faillite du sieur René Guitton, meunier à Montbazon. […] » (jeudi 19 janvier 1832, vue 38)

« ACTES JUDICIAIRES.
TRIBUNAL CVIL DE TOURS,
TRIBUNAL DE COMMERCE DE TOURS
Faillite du sieur François Lagarde-Buet, marchand colporteur à Tours.
MM. les créanciers de la faillite du sieur Lagarde-Buet, marchand colporteur à Tours, sont prévenus que, par jugement du tribunal de commerce de Tours, du 20 de ce mois, il a été accordé à ceux d’entre eux qui ne se sont pas présenté, un dernier délai de 40 jours, à compter de cejourd’hui, à l’effet de faire vérifier leurs créances et d’en affirmer la sincérité ; et pour faire ladite vérification, ils sont invités à se trouver le 8 mars prochain, à midi, en la chambre de conseil du tribunal de commerce séant de Tours, rue St-François-de-Paule, bureau des Marchands.
Le syndic provisoire de ladite faillite.
BOUCHET-DESVAUX. »  (lundi 23 janvier 1832, vue 50)

« M. le Juge de Paix du canton de Tours-Nord prévient que le tirage au sort des jurés, qui doivent composer avec lui le jury de Révision de ce canton, aura lieu samedi 4 février 1832, heure de midi, en la salle des audiences publiques, rue St-François-de-Paule, hôtel de la Bourse. » (samedi 28 janvier , vue 61)

« _ On annonce, dit la Gazette des Tribunaux, que trois chefs d’inculpation sont dirigés contre le père-suprême et le chef de ce qu’on appelle le culte Saint-Simonien.
Ils sont poursuivis ; 1.° comme professant des doctrines contraires à la morale publique ; 2.° comma ayant commis plusieurs délits d’escroquerie ; 3.° comme se réunissant au nombre de vingt, pour parler politique  et religion, sans en avoir obtenu préalablement l’autorisation. » (samedi 28 janvier 1832, vue 62)

« Anne Bienvenu, née dans la commune de Marçon, département de la Sarte, que l’on présume être gagiste à Tours, est prévenue que Louis Bienvenu son frère est décédé commune de Reugny, canton de Vouvray, et que, faute par elle de se présenter incessamment, la totalité de sa succession sera délivrée à ses autres héritiers. » (samedi 31 mars 1832, vue 232)

« ACTES JUDICIAIRES
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TRIBUNAL DE COMMERCE DE TOURS
Faillite du Sr L. Nourisson, marchand de toiles à Tours.
Par jugement du tribunal de commerce de Tours, en date du 7 février 1832, le sieur L.s Nourisson, négociant à Tours, a été déclaré en état de faillite, dont l’ouverture a été provisoirement fixée audit jour.
Il a été ordonné que les scellées seraient apposées dans le domicile du failli, sur ses magasins, livres, comptoir, caisse, marchandises, et généralement partout où besoin serait.
Ont été nommés, MM Leturgeon, juge audit tribunal, commissaire, et auger-Croué, négociant à Tours, agent de ladite faillite.
MM. les créanciers présumés sont invités à se réunir dans la salle du conseil dudit tribunal, sis à Tours, rue St-François de Paule, le jeudi 23 février 1832, à 11 heures du matin pour dresser la liste triple de candidats au syndicat provisoire ; conformément à l’art. 480 du code du commerce.
Le juge commissaire, signé Léthurgeon.

TRIBUNAL CIVIL DE TOURS
Séparation de biens.
D’un exploit du ministère de Durand, huissier à Tours, en date du 6 février 1832, enregistré le lendemain,
Il appert : que dame Marie Madeleine Leger, épouse sans profession du sieur Michel Henri Letourmy, ancien huissier, avec lequel elle demeure à Tours, a formé sa demande en séparation de biens contre le dit Sr Letourmy et qu’elle a constitué pour son avoué sur cette demande, M Henry Edouard Richard, avoué, demeurant à Tours, rue du cygne, n°22.
Pour extrait certifié sincère et véritable par moi avoué soussigné : Tours le 7 février 1832 : signé Richard. » (jeudi 9 février 1832, vue 94)

« ACTES JUDICIAIRES
TRIBUNAL CIVIL DE TOURS.
Séparation de biens.
D’un jugement contradictoire rendu par le tribunal civil de Tours, le 22 mars 1832, dûment enregistré.
Il appert ;
Que dame Marie-Madeleine Léger, épouse de M. Michel Henry Letourmy, ancien huissier, actuellement sans profession, avec lequel elle demeure ville de Tours, a été séparé quant aux biens dudit sieur Letourmy , son mari.
Pour extrait certifié véritable, par moi. » (lundi 2 avril, vue 243)

« TRIBUNAL CIVILE DE TOURS
Extrait de jugement d’interdiction.
D’un jugement par défaut rendu par la tribunal civile de Tours le trois avril présent mois, il appert que Anne Pichet, fille majeure, sans profession, demeurant commune de St-Avertin, a été interdite de ses droits civils à la requête de François et de Sylvain Pichet, ses frères, vignerons, demeurant même commune.

Pour extrait certifié véritable par moi avoué des poursuivans.
Tours, ce dix avril 1832. ………………………..Signé FOREST. » (samedi 14 avril 1832, vue 262)

« Vente par expropriation forcée à la barre du tribunal civile de Tours, audience des criées.
On fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra qu’à la requête, poursuite et diligence du sieur Antoine Barré, docteur en médecine, demeurant à la Chapelle-Blanche sur-Loire, ayant pour avoué constitué M.e Henri-Edouard RICHARD, avoué, demeurant à Tours, rue du Cigne ;
Il sera procédé à la vente aux enchères, au plus offrant et dernier enchérisseur, à l’audience des criées du tribunal civil de Tours, tenant au palais du justice, audit lieu, sis rue Royale, de biens immeubles dont la désignation suit :
……………………………………………Désignation des biens
Art.1.er Une cave en ric située au haut Pâtis, commune de Rochecorbon […]
Art.2. Un logement situé même lieu des Pâtis, dite commune de Rochecorbon, appelé caves Boisseau […]
Art.3. Moitié d’une cave en roc, situé au même lieu des Pâtis, dite commune, l’autee moitié appartenant à Pierre Gaultier, séparée par un mur […]
Art.4. Un are 32 cent. ou 2 ch. de vignes, situés au carroir des Bourdaisières, commune de Rochecorbon […]
Art.5. Quatrevingt-deux (sic) ou une ch. 1/4 de vigne, située au fond des Quarts-de-Sens, commune de Rochecorbon […]
Art.37 et dernier. Trois ares 96 centiares ou 6 ch. de prés, situés à la noue de l’Echéneau, prairie et commune de Vouvray […]
Pour extrait certifié conforme par moi avoué soussigné.
Tours, le…………………….1832. Signé RICHARD. » (samedi 19 mai 1832, vue 347)

« ACTES JUDICIAIRES.
TRIBUNAL CIVIL DE TOURS
Vente d’argenterie après décès.
Le lundi 2 juillet 1832, à midi, dans la salle de vente de MM. les commissaires-priseurs de la ville de Tours, et à la requête de dame Catherine-Victoire Terrasse, veuve de M. Hector-Hipolitte Forest, décédé maître des requêtes à Tours et des enfants de feu mondit sieur Forest, autorisés par ordonnance de M. le président du tribunal civil de Tours, du 23 mai dernier, enregistré, et sans avoir encore pris aucune qualité, il sera par l’un de MM. les commissaires-priseurs de ladite ville, procédé à la troisième et dernière publication pour parvenir à la vente qui doit se faire ce jour de l’argenterie dépendant de la succession de S.r Forest, consistant en trois écuelles dont deux avec leur couvercles et plateaux et la troisième sans plateau , une timbale à anse, une petite cafetière, deux poches ou cuillers à potage, une cuiller à ragout, nne (sic) autre cuiller à sucre, 12 couverts à filets, 12c uillers (sic) à café aussi à filets, seize couverts unis, douze cuillers à café aussi unies, une bague, deux pendans d’oreilles , une épingle en diamant. Ladite vente aura lieu en francs et en comptant. » (samedi 30 juin 1832, vue 484)

Economie

« Par ordonnance royale du 9 novembre 1831, une deuxième foire d’un jour aura lieu le 1er avril prochain sur la place de la Tranchée, près le pont de Tours, commune Saint-Symphorien. » (jeudi 16 février 1832, vue 113)

Education

« MAIRIE DE TOURS.
Le Maire de la ville de Tours, prévient que les cours de l’école d’enseignement mutuel s’ouvriront très-incessamment ; les parens qui voudraient y envoyer leurs enfans, devront les faire inscrire au secrétariat de la Mairie.
Ces enfans recevront, par les soins de l’administration, une blouse et une casquette uniformes.
Tours, le 1er février 1832.
Le Conseiller municipal faisant fonctions de Maire,
Noël CHAMPOISEAU. » (jeudi 2 février 1832, vue 71)

« Pour la formation d’un hospice temporaire pour le traitement des cholériques, il a été mis à la disposition de l’administration municipale par mesdames :
d’Entraigues, 14 chemises neuves d’homme,
Bedouet-Enouf, un sommer, un traversin, une couverture de laine, deux paires de draps,
Charles Moissand, deux paires de draps, un traversin, une couverture de laine.
L’administration remercie de ces dons les personnes généreuses à qui elle les doit, et pense que leur humanité trouvera encore de nombreux imitateurs. » (lundi 7 mai 1832, vue 311)

« ……………….TOURS.
LE PREFET D’INDRE ET LOIRE,
Donne avis qu’un registre est ouvert à la préfecture (1.re division) pour l’inscription des aspirans aux titres d’officier de santé, pharmacien, herboriste et sage-femme qui sont dans l’intention de se présenter à l’examen du juri médical de ce département, dans sa prochaine session.
Les candidats ne seront admis à se présenter à ce juri qu’autant qu’ils se seront fait inscrire avant le 1.er juillet prochain pour tout délai, et qu’ils auront déposé les pièces et certificats d’études exigés à l’appui de leur inscription.
Un avis ultérieur fera connaître le jour et le lieu de la réunion du juri chargé de leur examen.
……………………………______________________
Le Concours pour l’admission à l’Ecole spéciale militaire s’ouvrira à Paris le 20 juillet prochain, et successivement dans les principales villes du royaume.
Les jeunes gens qui désirent concourir doivent être âgés de 16 ans au moins, et de 18 ans au plus, au 1er octobre de l’année où ils subiront l’exam. Cependant, les sous-officiers et soldats des corps réguliers de l’armée pourront, aux termes de l’ordonnance du 17 février 1832, être admis jusqu’à l’âge de 25 ans, pourvu qu’ils n’aient pas accompli cet âge avant le 1er janvier de l’année courante, et qu’ils aient au moins deux ans de service sous le drapeau au 1er octobre de la même année .
Les candidats devront se faire inscrire à la préfecture du département où leurs parens ou tuteurs ont leur domicile légal, à partie du 15 juin inclusivement.
Le programme des connaissances exigées pour l’admission à l’école spéciale est déposé dans chaque sous-préfecture où les candidats pourront en prendre connaissance. » (samedi 12 mai 1832, vue 331)

Politique

« Par Ordonnance du 28 janvier 1832, le Roi a nommé M. Jean-Joseph Febvotte , maire de la ville de Tours, en remplacement de M. Noël Champoiseau, non acceptant. » (jeudi 2 février 1832, vue 71)

Divertissement

« LA TULIPE ET LE RESEDA
Fable
Une tulipe, au milieu d’un parterre
Où brillaient mille fleurs,
Auprès d’un réséda, qui rampait sur la terre,
Avec faste étalait l’éclat de ses couleurs.
« Que tu dois, lui dit-elle, accuser la nature
Qui s’ossupera si peu du soin de ta parure,
Tandis qu’elle fit tant d’efforts
Pour embellir mon sein des plus rares trésors.
_ Me plaindre d’elle !… Oh ! non, répond, d’un air modeste,
Le simple réséda. Tu reçus ses présens,
Mais, crois qu’à mon égard elle n’est point en reste :
Si tu charmes les yeux, je flatte un autre sens. »
Dans le monde, ah !  combien rencontre-t-on des belles
Qui, tirant vanité de leurs seules couleurs,
Méconnaissent souvent les qualités réelles
Qui distinguent  leurs sœurs.
H.-T. POISSON. » (lundi 27 février 1832, vue 146)

« GRAND BAL PARE ET MASQUE
M. Brechot ayant pris des arrangements avec M. Colleuille, directeur du 3e arrondissement théâtral, a l’honneur de prévenir que, le dimanche et le mardi gras, il y aura à  la salle de spectacle  grand bal paré et masqué, qui commencera à 10 heures et continuera jusqu’au jour. Il ne négligera rien pour que ces bals ne laissent rien à désirer.
Prix d’entrée : Enceinte, 1 fr. 50 c. ; point-de-vue, 75 c.
On trouvera des billets d’entrée chez madame Lemoine, au café du spectacle. » (jeudi 1er mars 1832, vue 152)

(1)Le monde a connu en tout sept pandémies de choléra depuis 1817, dont la dernière est toujours active. Venues du sous-continent indien, elles ont frappé la France à quatre reprises au cours du XIXe siècle, en 1832, 1854, 1866 et 1884.

(2) L’Hôtel du Faisan, est totalement détruit lors du bombardement du 19 juin 1940. Ce jour-là, 70 personnes, surtout des femmes, des enfants et des vieillards, ainsi que des  pensionnaires, le personnel et les propriétaires, se réfugient dans les caves de l’établissement. Après trois jours sous l’hôtel en ruines, les pompiers délivrent les prisonniers des décombres. Un peu plus tard, en 1941, le propriétaire, avec humour, installera un établissement de fortune sur l’emplacement du « Faisan d’avant-guerre » , avec un petit potager et un écriteau portant l’inscription « Le retour à la terre » . (source : Jean Chedaille, Mémoire d’une ville – Tours – Les bombardements)

(3) Les cabinets d’aisance à l’anglaise s' »opposent » aux cabinets à la turc.

LSF

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