Nicolas Frumeaud est un bourgeois de Tours ayant vécu au XIIè siècle. Il a pris la tête des bourgeois de Châteauneuf pour lutter contre le pouvoir despotique des chanoines de Saint-Martin. Vers 1122, il créé une assemblée communale autonome, reconnue par Philippe Auguste en 1194. Par cette ordonnance, la ville de Tours a été l’une des premières de France à être administrée pas des élus, ou prudhommes, choisis par le peuple et qui ne relevaient plus directement de l’autorité ecclésiastique. Cette situation ne dure pas : le chapitre de St-Martin réagit contre l’organisation populaire et lance un anathème contre les bourgeois. Frumeaud est excommunié par le Pape Alexandre III, et ses biens sont saisis. Mais il ne cède pas à ces pressions. Frumeaud se rend à Rome pour faire lever l’anathème mais l’anathème est renouvelé. La lutte se poursuit pendant près d’un demi siècle et mène à des scènes sanglantes et à l’incendie partiel de St-Martin.
C’est sur cette place qu’en 1902, l’éléphant Fritz a été abattu.
© Fonds Dabin-Archives municipales de Tours
© AD37, 10Fi261-1501
La place est créée sur un ancien cimetière qui occupait une partie de l’emplacement, par délibération du 1er mai 1891.
Et qui d’autre ?
J’aurais pu vous parler d’un Tourangeau d’adoption, Jean Joseph Febvotte, maire de Tours de 1832 à 1834, entre autres fonctions.
Le commentaire de la guide
L’histoire de cet éléphant de cirque est bien triste mais je dois avouer que, petite, j’adorais aller voir Fritz au Jardin du musée des Beaux-Arts, où sa dépouille naturalisée est exposée.
Pour en savoir plus sur Fritz, voir ici.
Sources
– Gascuel, op. cit.
– Vialles, op. cit.
Ils étaient une fois...bienvenue chez mes ancêtres. 
Triste histoire que celle de Fritz….
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Et encore, je ne suis pas rentrée dans les détails de son agonie.
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