La prune précoce de Tours
Qu’est-ce que c’est ?
Fruit petit et ovale, sa peau est brun violet, très fleurie, coriace et très aigre quand on la mâche. Sa chair, ferme, vert clair tirant sur le blanc, jaunit dans sa pleine maturité.
La prune Damas de Tours
Qu’est-ce que c’est ?
La prune Damas de Tours est une prune de petite à moyenne, aplatie vers le sommet, violet à rouge, ferme, acidulée et sucrée.
La prune Sainte Catherine
Qu’est-ce que c’est ?
La prune Sainte Catherine est une prune ovale de calibre moyen, de couleur jaune franc sous la pruine, à sillon peu marqué. Sa chair est jaune dorée, mi-ferme, juteuse et très sucrée.
Un peu d’histoire
La prune « Sainte Catherine » est une variété ancienne qui serait peut-être originaire du village de Sainte-Catherine-de-Fierbois. Déjà cultivé dans le potager de Louis XIV, ce prunier est à l’origine du Pruneau de Tours, célèbre dans toute la France au XIXᵉ siècle.
Séchée, elle est diffusée sous l’appellation pruneau de Tours.
Le pruneau de Tours
Qu’est-ce que c’est ?
Le pruneau de Tours était le résultat du séchage au four d’une prune de Sainte-Catherine. Il peut aussi être obtenu à partir des variétés Damas de Tours (la prune ramenée par les croisés selon la légende), Rochecorbon (appelée aujourd’hui Diaprée rouge). C’est un pruneau dit « fleuri », c’est à dire enrobé d’une fine pellicule blanche plus ou moins prononcée en fonction de la variété utilisée.
Un peu d’histoire
La Première Guerre mondiale marque le déclin de la production de pruneau de Tours.
La minute chauvine
Pruneau d’Agen ou pruneau de Tours ?
Le pruneau farci de Tours est une confiserie confectionnée avec les pruneaux de Tours, que l’on fourre de marmelade d’abricot et de morceaux d’amande.
Donc, non seulement, nous avons un pruneau comme à Agen mais en plus, on le sublime en en faisant une confiserie.
Touraine 1 – autres départements 0
Le pruneau farci de Tours
Qu’est-ce que c’est ?
Un pruneau confit et fourré à la pomme et à la marmelade d’abricot flambée au rhum.
Petite histoire
Si j’en crois les peu nombreux documents que j’ai trouvés sur le pruneau farci de Tours, la recette actuelle a quelques peu évolué par rapport à la recette originelle. A l’origine, les pruneaux étaient fourrés à l’alberge (fruit mi-pêche, mi-abricot). Ceux-ci ont été crées par M. Massie (les étiquettes portent d’ailleurs toujours son nom), dont le père, en 1891, avait repris la pâtisserie Roche, fondée en 1809 et installée rue Royale (actuelle rue Nationale). En 1945, la pâtisserie Massie est détruite par les bombardements, avant d’être reconstruite. Dans les années 1950, elle est rachetée par la famille Poirault, qui la cède en 1960 à Serge Postel, maître pâtissier. La pâtisserie Poirault ferme ses portes en 1982. Les gérants de l’époque, Claude et Nicole Delaunay, après avoir œuvré 15 ans dans la Maison Poirault, ouvrent un nouvel établissement, La Livre Tournois, et perpétuent les nombreuses spécialités confectionnées dans la Maison Poirault. La Livre Tournois ferme à son tour en 2014.
Bonjour,
Merci pour votre blog, on y découvre le ’petit patrimoine’ tourangeau et la petite histoire qui vaut bien la grande.
Il me reste à chercher où se procurer ces pruneaux de Tours.
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Bonjour,
bien que je donne mon point au pruneau de Tours et non au pruneau d’Agen, je dois avouer que ce dernier a supplanté le premier dès le XIXè siècle.
Quelques sites internet proposent des pruneaux de Tours réhydratés, à la vente. En revanche, depuis la fermeture du magasin la Livre Tournois, rue Nationale à Tours, je ne sais pas où on peut trouver les pruneaux farcis (confiserie).
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