Publié dans Généalogie, Un lieu, un ancêtre

Mes ancêtres levrousains

Fiche d’identité

Levroux se situe en Champagne berrichonne, dans le département de l’Indre, en région Centre-Val de Loire. C’est une commune nouvelle créée le 1er janvier 2016, issue du regroupement de deux communes : l’ancienne commune Levroux et la commune Saint-Martin-de-Lamps. Le 1er janvier 2019, Saint-Pierre-de-Lamps intègre la commune nouvelle de Levroux.

Levroux a pour communes limitrophes : Moulins-sur-Céphons (6 km), Bretagne (6 km), Francillon (6 km), Bouges-le-Château (8 km), Villegongis (8 km), Brion (9 km), Vineuil (9 km), Sougé (10 km), Frédille (11 km), Gehée (11 km) et Argy (14 km).

Hydrographie

Les rivières Céphons, Lamps et Trégonce prennent leur source sur le territoire communal.

Le Céphons tire son nom de « Sept-Fontaines ». La rivière a pour caractéristique de s’appeler la Céphons sur la commune de Levroux, et de reprendre le genre le masculin sur la commune de Moulins-sur-Céphons. Longue de 18,9 km. C’est un confluent du Nahon, dans lequel elle se jette sur la commune de Langé.

Le Lamps est long de de 5,6 km. Sa confluence avec le Céphons se situe sur le territoire de Moulins-sur-Céphons.

Longue de 17,2 km, la Trégonce se jette dans l’Indre sur la commune de Villedieu-sur-Indre. Le cours d’eau est un cours d’eau de deuxième catégorie(1) ; les poissons susceptibles d’être péchés sont les ablettes, barbeau commun, black-bass à grande bouche, brème, brochet, carassin, gardon, goujon, perche, poisson-chats, rotengles, sandres, silures et tanches.

Un peu d’histoire

Ancienne ville gallo-romaine, Levroux était appelé Gabatum. Une vingtaine de vestiges gallo-romains ont été retrouvés, dont une nécropole, un théâtre, une voie romaine ainsi que les vestiges du  village des Arènes (village celtique datant de la période Tène, comprise entre le Vè et le IIè siècle avant JC).
En 370, St Martin, évêque de Tours, vient se recueillir sur les reliques de St Sylvain et St Sylvestre, et fait construire une église dédiée à St Pierre et St Paul. Le culte de St Sylvain se développe autour des reliques et on vient de très loin pour se faire guérir de maladies de peau, notamment le « feu de St Sylvain » (sorte de lèpre). Gabatum devient ensuite Vicus Leprosus (la ville des Lépreux) puis Levroux.
Autrefois région d’élevage, fameuse pour ses moutons, la présence la Céphons permet à la commune de développer le travail artisanal de la peau. Au XIXe siècle, l’industrie des mégisseries-parchemineries prospère. Il en existe encore deux aujourd’hui.

Le patrimoine levrousain

Pour en savoir plus le patrimoine levrousain, cliquer ici.

Démographie

D’après le recensement de 2019, la population officielle de Levroux est de 2923 habitants. La commune a connu son apogée démographique en 1876 avec 4277 habitants, s’est maintenue jusqu’au début du siècle dernier puis a entamé une lente baisse à partir de 1911. Aujourd’hui, le taux d’évolution moyen annuel de la population, sur la période de 2014 (2 959 habitants) à 2019 (2 923 habitants) est de -0,25 % par an. La population de Levroux est donc toujours en baisse malgré une légère augmentation en 2019 par rapport à 2016 (2752 habitants). C’est une population qui vieillit, avec un indice de vieillissement de 152 personnes de 65 ans ou plus, pour 100 habitants de moins de 20 ans.

La blason de la commune

De gueules à la tour, flanquée de deux échauguettes, avec ses avant-murs mouvant des flancs, le tout d’argent ajouré hormis les avant-murs et maçonné de sable, les avant-murs ouverts du champ ; au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or.

Mes ancêtres levrousains

Ancêtres_levrousains

Mes patronymes levrousains
Belat, Bigoison, Boileau, Bonisson, Bouty, Courant, Fleury, Freslon, Guilgault, Guignard, Madrolles, Marnay, Naudet, Paris, Pitet, Rousset, Soupiron, Valière, Virly.

Les prénoms de mes ancêtres levrousains
Anne (féminin), Charles, Claude (féminin), Etiennette, Fiacre (masculin), Françoise, Geneviève, Jacques, Jean, Jeanne, Louis, Madeleine, Marie, Pierre, Solange, Vincent. Les prénoms de mes ancêtres levrousains ressemblent beaucoup aux prénoms de mes ancêtres tourangeaux ou de mes ancêtres poitevins. Seul Fiacre sort du lot, de par sa rareté et parce que je n’ai qu’un seul Fiacre dans ma généalogie, Fiacre Guignard, mon sosa 854.
Originaire d’Ecosse (ou d’Irlande selon les sources), Fiacre voit le jour en 607. Devenu moine, il émigre en Brie où il vit en ermite. Sa réputation de sainteté et son pouvoir de guérison lui vaut grande réputation. Les malades et les disciples sont tellement nombreux qu’il est contraint de construire un monastère et un hospice et de s’adonner à la culture des plantes médicinales pour soigner ses patients. C’est autour de ce monastère que naît la ville de Breuil, aujourd’hui Saint Fiacre en Brie. Fiacre meurt en 668 (ou en 670). Sa tombe est située dans la cathédrale Saint-Étienne de Meaux. Fiacre est le saint patron des jardiniers, des maraîchers et des cochers.
En revanche, les prénoms sont un peu plus originaux du coté des collatéraux, avec Phallier et Rodene, et sont surtout liés aux saints locaux. Phalier est bien sûr lié au saint de l’ancienne paroisse de Saint-Phalier.
Originaire de Limoges, Phalier se retire dans le Berry. La vie de ce saint reste largement méconnue mais très tôt, son tombeau, à Chabris, est un lieu de pèlerinage très fréquenté. Le roi Louis XI est sans aucun doute le plus célèbre des dévots de saint Phalier.
La légende prétend que les eaux de la Fontaine rendaient les femmes fécondent et
guérissaient les maux de tête.

Qui sont mes ancêtres levrousains et à quelle époque ont-ils vécu ?
Trente-cinq de mes ancêtres sont nés ou ont été baptisés, ont vécu ou ont été inhumés à Levroux, entre 1604 et 1907, soit durant trois siècles. Deux branches levrousaines se distinguent, celle de Louis Boileau et celle d’Anne Rousset.
– Louis Germain Boileau, sosa 26, grand-père maternel de mon grand-père maternel, né le 07 mars 1858 à Sainte-Colombe (Indre), décédé à Levroux le 12 août 1907. 
– Anne Courant, sosa 53, née à Levroux le 2 janvier 1815, décédée le 30 décembre 1874 à Heugnes.
-Vincent Courand, sosa 106, baptisé à Saint-Phallier-Levroux le 2 janvier 1768 et décédé à Saint-Phallier-Levroux le 23 mars 1829.
-Solange Pitet, sosa 107, baptisée à Levroux le 06 novembre 1777, lieu de décès inconnu.
-Charles Courant, sosa 212, baptisé le 17 février 1734 à Vineuil, inhumé à Saint-Phallier-Levroux le 20 germinal an XIII.
-Geneviève Madrolle, sosa 213, baptisée à Saint-Phallier-Levroux le 19 juillet 1739, lieu de décès inconnu.
-Jean Pitet, sosa 214, y a au moins vécu s’il n’y est pas né ou inhumé (naissances enfants).
-Solange Bigoison, sosa 215, baptisée le 15 mars 1755 à Bouges-le-Château, décédée à Levroux le 21 mars 1823
-Jean Madrolles ou Mazerolles, sosa 426, y a au moins vécu s’il n’y est pas né ou inhumé (naissances enfants).

-Madeleine Guignard, sosa 427, baptisée le 16 août 1711 à St-Pierre de Lamps (Indre), inhumée à Saint-Phallier-Levroux le 16 juin 1748.
-Jean Pitet, sosa 428, baptisé à Levroux le 4 mars 1717, lieu de décès inconnu.
-Marie Valière, sosa 429, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).

-Pierre Bigoison, sosa 430, baptisé à Levroux le 26 avril 1718 et inhumé à Levroux le 30 décembre 1789.
-Françoise Naudet, sosa 431, baptisée à Levroux le 11 septembre 1721, lieu de décès inconnu.
-Jacques Courant, sosa 848, baptisé à Levroux le 07 août 1648, lieu de décès inconnu.
-Jean Maderolles, sosa 852, lieu de baptême inconnu, décédé à Levroux le 28 novembre 1712, inhumé le lendemain.

-Jeanne Guilguault, sosa 853,  lieu de baptême inconnu, décédée à Levroux le 09 octobre 1720, inhumée le lendemain.
-Jean Pitet, sosa 856, y a au moins vécu s’il n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Marie Paris, sosa 857, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Louys Naudet, sosa 862, né le 21 avril 1671 à Argy, inhumé à Levroux le 14 janvier 1727.
-Anne Rousset, sosa 989, née et baptisée à Levroux le 03 août 1695, lieu de décès inconnu.
-Tiennette Virly, sosa 1697, lieu de baptême inconnu, inhumée à Levroux le 15 décembre 1649.
-Sylvain Bouty, sosa 1718, baptisé à Levroux le 27 février 1641, lieu de décès inconnu.
-Anne Chaudron, sosa 1719, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Pierre Bigoison, sosa 1720, baptisé à Levroux le 20 mars 1631, lieu de décès inconnu.
-Louise Bonisson, sosa 1721, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Pierre Fleury, sosa 1722, lieu de baptême inconnu, inhumé à Levroux le 04 septembre 1695.
-Catherine Bellat, sosa 1723, lieu de baptême inconnu, décédée à Levroux le 16 avril 1700, inhumée le lendemain.
-Pierre Rousset, sosa 1978, baptisé à Levroux le 06 juillet 1659, lieu de décès inconnu.
-Marie Fleury, sosa 1979, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Gabrielle Frelon, sosa 3441, lieu de baptême inconnu, inhumée à Levroux le 01 juillet 1653.
-Jean Rousset, sosa 3956, baptisé à Levroux le 25 janvier 1631, inhumé le 06 juillet 1711 à Frédille.
-Marie Marnay, sosa 3957, y a au moins vécu si elle n’y est pas née ou inhumée (naissances enfants).
-Claude Soupiron, sosa 3959, lieu de baptême inconnu, inhumée à Levroux le 16 mars 1700.
-Jacques Rousset, sosa 7912, né à Levroux le 09 août 1604, lieu de décès inconnu.

Mes toponymes levrousains
Parmi les lieux-dits où ont vécu mes ancêtres, on trouve le Grand Faubourg, le Petit Faubourg et la métairie de la Boulinière dite communément Roule Couteau (sic).

Si le Grand faubourg et le Petit faubourg n’existent plus en tant que tels, deux rues marquent probablement leur emplacement : le Petit faubourg au Sud-Ouest de la commune et le Grand faubourg au Sud-Est.
Levroux_Petit_et_Grand_faubourgs
(source : IGN, remonter le temps)
Aujourd’hui, la commune de Saint-Phallier n’existe plus ; elle a été rattachée à Levroux en 1861.
La métairie de la Boulinière (Saint-Phallier) n’apparaît pas sur la carte IGN actuelle. En revanche, elle apparaît sur le cadastre napoléonien sous le nom de Rouille Couteau, ainsi que sur les cartes Cassini.

Les métiers de mes ancêtres levrousains
Mes ancêtres sont jardinier (Louis Germain Boileau en 1876), domestique (Anne Courant entre 1847 et 1851, Charles Courant en 1759, et Anne Bouty en 1712), journalier (Louis Germain Boileau en 1907, Vincent Courant entre 1815 et 1829, Charles Courant en 1768, et Louys Naudet en  1706 et 1724), vigneron (Jean Pitet en 1751 et 1776, et Louys Naudet en 1709), marchand (Pierre Rousset entre 1703 et 1711), fermier (Pierre Rousset entre 1700 et 1730), laboureur (Jean Madrolles entre 1732 et 1748 et Jacques Courant en 1649), boucher (Pierre Rousset entre 1685 et 1694), marchand boucher (Jean Rousset en 1656), tonnelier (Pierre Fleury en 1651).

Mes derniers ancêtres levrousains
Mon dernier ancêtre levrousain est une Levrousaine, Anne Couraud (sosa 53), née à Saint-Phallier le 02 janvier 1815. Elle se marie dans sa commune natale le 12 avril 1847 avec Etienne Germain Boileau (sosa 52), mais quitte probablement la ville à la suite de son mariage puisque son premier enfant, Louis Germain (mon sosa), naît le 07 mars 1848 à Bouges-le-Château, à 10 km au Nord de Levroux, commune d’où est originaire son époux. Bien que le couple Boileau-Couraud change de domicile, il reste sur la commune de Bouges au moins jusqu’en 1861, habitant successivement les lieux-dits d’Estigny, de la Grande Croix et de la Cure. Le recensement de 1872 les situe ensuite à Mizeray, sur la commune d’Heugnes, un peu plus de 20 km à l’Ouest, où Anne meurt le 30 décembre 1874.
Le 02 août 1876, Etienne Germain se remarie avec Solange Pinault. Dix jours plus tard, son fils Louis Germain (mon sosa), se marie à Tours avec Louise Julie Jouanneau, une Orléanaise.
Etienne Germain meurt à Heugnes le 7 novembre 1900.

Alors pourquoi Louis Germain Boileau (mon sosa 26), né à Sainte-Colombe en 1848, marié à Tours en 1876, dont les enfants sont nés à Orléans et Tours dans les années 1880, dont les parents meurent à Heugnes, finit-il ses jours à l’hospice de Levroux ? Quand arrive-t-il à l’hospice ?

Mon mariage levrousain le plus ancien
Mon mariage le plus ancien est celui de Jacques Rousset et Françoise Viret, qui a lieu le 27 janvier 1630.
Jacques est baptisé le lundi 9 août 1604 à Levroux. Il est le fils de Jacques Rousset, dont je ne sais rien, et de Jacquette Binet, dont je ne sais rien non plus. Il naît trois ans après sa sœur aînée, Françoise, baptisée le 17 octobre 1601, et trois ans avant sa sœur cadette, Catherine, baptisée le 15 avril 1607. Je n’ai pas poussé mes recherches plus loin, la fratrie est donc potentiellement plus nombreuse.
A l’âge de 25 ans, le 27 janvier 1630, Jacques épouse Françoise Viret, dont je ne sais rien à l’heure actuelle, dans l’église de Levroux. Pour l’instant, je leur connais trois fils, Jean, dont je n’ai pas la date de baptême, Jacques, baptisé en 1631, Estienne, baptisé en 1644, et une fille, Marguerite qui ne vit que deux ans et qui est inhumée en 1642. Un petit-fils, Pierre, fils de Jean, est baptisé le 06 juillet 1659 à Levroux.

Les migrations de mes ancêtres levrousains
Mes ancêtres levrousains ont-ils été de grands voyageurs ? Pas vraiment. Voici quelques distances séparant les lieux de naissance des lieux de décès de mes ancêtres :
-Louis Boileau, né à Ste-Colombe – décédé à Levroux -> 8 km ; mais Louis vit plusieurs années à Tours ; Ste-Colombe – Tours -> 117 km, Tours – Levroux -> 103 km
-Anne Courand, née à Saint-Phallier – décédée à Heugnes -> 24 km : mais Anne vit à Bouges-le-Château plusieurs années ; Saint-Phallier -> Bouges, 10 km ; Bouges -> Heugnes, 27 km
-Jean Rousset, né à Levroux – mort à Frédille ->16 km
-Charles Courant, né à Vineuil – décédé à Saint-Phallier -> 12 km
-Madeleine Guignard, né à St-Pierre de Lamps – décédée à Saint-Phallier -> 11 km
-Solange Bigoison, née à Bouges – décédée à Levroux -> 9 km

(1) une rivière de deuxième catégorie est une rivière où l’espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs, appelés cyprinidés (on parle donc de rivière cyprinicole) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). Depuis les années 1990, ce type de rivières est également peuplé de silures (source : Wikipedia).

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