Publié dans Légendes et folklore de Touraine, Petite histoire de la Touraine

Dames blanches


A Veigné, on disait que certains soirs, une dame blanche hantait le Chemin de Couzières. Ce serait l’âme en peine de la duchesse de Montbazon qui regrettait son inconduite et dont l’âme devait se trouver au Purgatoire…

 

A Paulmy, en automne, on peut rencontrer une dame blanche qui erre dans le parc du château et près du ruisseau de Sainte Colombe. Toujours à Paulmy, le dolmen de la pierre chaude serait hanté par une dame blanche, une femme assassinée près du mégalithe au Moyen-âge.

A Esves-le-Moutier, ce sont des cavaliers fantômes qui poursuivent une dame blanche au Pré Bouillard.

En quittant Preuilly sur Claise pour la Brenne Tourangelle, se trouve le vieux manoir de Fontbaudry. Tout près de la pièce d’eau, se dresse une fontaine, qui existait déjà au Moyen Age, fermée par une grille de fer afin d’empêcher qu’elle ne soit empoisonnée,  car communiquait avec l’étang voisin. En vovembre et toujours par nuit noire, une dame blanche voilée apparaîtrait près de la fontaine, elle y resterait de longs moments, toujours prostrée.

Lors d’une veillée à Château-Renault, où l’on s’était amusé à de nombreux jeux, une jeune femme fut contrainte d’appeler « l’Homme de Feu » (le diable ?) afin qu’il vienne l’embrasser. Un coup fut alors frappé à la porte et le bruit d’un baiser se fit entendre pendant que la jeune femme découvrait « une empreinte charbonneuse » sur elle. Prise d’un accès de folie, elle alla se noyer dans la Brenne. Depuis lors, une femme blanche flotte au-dessus des roseaux et des ajoncs, tandis qu’un chant plaintif sort de l’eau.

 

Les plus célèbres Dames Blanches sont celles du château de Vaujours (Château-la-Vallière). Au nombre de trois, elles étaient les filles du baron d’Alluyre. Tandis que celui-ci était en croisade, elles prirent trois pages pour amants. Revenus de Guerre Sainte, ils furent pendus au grand chêne de l’étang. La légende comporte deux fins. La première est que folles de douleur, les trois femmes ont détaché les trois corps pour s’en aller vers l’étang et s’y noyer collectivement, puis revenir hanter la « Vallée aux Dames » par la suite.
La seconde est qu’ayant prié la Bonne Dame du chêne de Vaujours, dont la statue se trouvait placée dans l’arbre, celle-ci a rendu la vie aux trois pages qui épousèrent les trois sœurs.

D’après la tradition populaire, durant les nuits de brume, on voit au-dessus de l’étang, des fées vêtues de blanc qui se dirigent vers le menhir, et dansent autour de lui en une ronde. Elles pouvaient aussi pénétrer dans les maisons pour se lamenter. 

Dans la forêt de Chambourg, plusieurs personnes auraient vu une belle dame blanche, une rose à la main. Mais toutes les personnes seraient mortes peu de temps après.

 

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(C) SOS Fantômes

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