Après l’Etat civil, je me suis intéressée aux recensements. Ils permettent de situer un couple à un instant T (un instant T une fois tous les 4 ans mais c’est mieux que rien), de découvrir de nouveaux enfants, de vérifier les prénoms de la fratrie, de connaître ou estimer les âges des membres de la famille, de trouver des dates et lieux de naissance, d’estimer une date de décès.
Si le principe du domicile de droit est retenu en 1836, les recensements suivants se font sur le principe du domicile de fait, en distinguant la population de la commune et la population « comptée à part ».
Les recensements ont lieu tous les 5 ans, à l’exception des périodes de guerre (recensement effectué en 1872 au lieu de 1871, et absence de recensement en 1916).
Les listes nominatives des recensements de population pour le département de l’Indre-et-Loire, sont consultables sur le net de 1836 à 1936(1). Les listes numérisées correspondent à la collection constituée par l’exemplaire envoyé à la Préfecture par la commune et conservé dans la sous-série 6M des Archives départementales. L’exemplaire communal est, quant à lui, soit resté en commune, soit classé dans la sous-série E-dépôt. Lorsqu’il permettait de suppléer aux lacunes constatées, notamment pour l’année 1866, dans la collection de la Préfecture, l’exemplaire communal a été numérisé.
Si les recensements apportent des compléments d’informations sur la vie de nos ancêtres, il arrive aussi qu’ils compliquent la situation et amènent de nouveaux questionnements. Ce fut le cas pour mes ancêtres des Petites Roches, Pierre Auclerq et Catherine Berge.
(1)↑ Suite à la parution le 10 décembre 2018 du décret relatif « aux catégories de documents administratifs pouvant être rendus publics sans faire l’objet d’un processus d’anonymisation », les Archives départementales d’Indre-et-Loire mettent en ligne :
– les cartes de combattants
– les recensements de population jusqu’aux années de 1936
– les tables des successions et absences jusqu’en 1968